Lettres à l'éditeur
Lettres de Septembre
La mémoire de John Egan, élu au premier conseil d’Aylmer en 1847 et choisi comme Maire, sera célébrée samedi, le 9 septembre à 11 h lors du dévoilement d’un banc de granit commémoratif en l’honneur d’un pionnier remarquable. La cérémonie aura lieu au 161, rue Principale, Gatineau (Aylmer) dans le parc de Chartwell Monastère Aylmer, près de l’ancienne résidence de John Egan, le manoir Mount Pleasant (maintenant une école Montessori).
Les descendants d’Egan seront présents au dévoilement avec des dignitaires et des entreprises locales qui ont financé le banc. John Egan était originaire d’Irlande, et l’ambassadeur d’Irlande au Canada, le Dr Eamonn McKee, parlera de son intérêt pour l’héritage de John Egan. Le public est invité à la cérémonie.
L’événement marque le point culminant d’ activités réparties sur une année organisées par l’Association du patrimoine d’Aylmer pour souligner le 175e anniversaire de l’incorporation d’Aylmer en tant que village, séparé du canton de Hull, en 1847.
L’appui de la communauté à ce projet démontre l’engagement de la population locale à reconnaître l’histoire importante d’Aylmer et à préserver ses édifices patrimoniaux et son caractère patrimonial unique, qui contribuent tous à notre qualité de vie collective.
La cérémonie ne sera pas remise en cas de pluie. Le public est invité à apporter des parapluies, le cas échéant. Le stationnement est disponible à l’église catholique St. Mark, 160 rue Principale, Aylmer.
Richard M. Bégin & Enid Page
l’Association du patrimoine d’Aylmer
Gatineau / Aylmer
Dans le cadre de sa campagne pour reporter la date limite du remboursement des prêts du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC), la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) se réjouit d’avoir obtenu le soutien du Nouveau Parti démocratique, du Bloc Québécois et du Parti vert du Canada.
Il ne reste plus que 4 mois avant la date limite de remboursement des prêts du CUEC, fixée au 31 décembre 2023. Si les propriétaires de PME ne remboursent pas leur prêt d’ici là, ils perdront la portion subvention allant jusqu’à 20 000 $ et devront payer des intérêts sur un prêt dont le solde sera beaucoup plus élevé que prévu.
Aïsha Laperrière, FCEI
Montreal
A nouveau cette année, le Centre alimentaire Aylmer organise son Magasin partage de Noël autour du début décembre prochain.
Qu’est-ce qu’un Magasin partage de Noël direz-vous ? Il s’agit d’une initiative mise de l’avant depuis quelques années par le Centre alimentaire Aylmer pour ses bénéficiaires et qui aide les ménages vivant en situation de vulnérabilité lors du temps de fêtes. Le Magasin Partage de Noël est une alternative alimentaire qui permet aux familles de faire elles-mêmes leurs provisions de nourriture pour la période des fêtes. Sachez qu’il y en a dans plusieurs secteurs de la Ville de Gatineau, dont pour nous, des secteurs Aylmer, Deschênes et Le Plateau. Sans oublier les personnes aînées bénéficiaires du Centre alimentaire Aylmer. On parle ici de plus de 300 familles qui pourront bénéficier du Magasin partage de Noël.
Sachez que cette période est financièrement difficile pour les ménages en raison d’une surcharge de dépenses. Le Magasin Partage de Noël vise ainsi à réduire ce fardeau financier dans la dignité et le respect des bénéficiaires.
Alors, pourquoi « Opération Flocons de neige » et quel est le lien avec le Magasin Partage de Noël ? Le but premier d’Opération Flocons de neige est de recueillir des dons, des cadeaux pour les enfants de 0-12 ans et des denrées alimentaires pour le Magasin Partage de Noël maintenu par le Centre alimentaire Aylmer, et ce, en collaboration avec d’autres partenaires. Quelques activités sont prévues afin de recueillir denrées alimentaires, dons et cadeaux pour les enfants de 0-12 ans.
Denis Parizeau, Directeur général
Centre alimentaire Aylmer
La Légion Royale Canadienne d’Aylmer est fière de vous laisser savoir que malgré les temps difficiles des dernières années suivant la pandémie, nous sommes toujours présents dans la communauté et prêt à aider nos vétérans, militaires et concitoyens.
Le Comité exécutif de notre direction national a approuvé le lancement de la toute première Semaine nationale de la Légion, laquelle se tiendra du 17 au 23 septembre prochain
Cet événement a pour but d'informer les visiteurs sur le bon travail que leur filiale locale accomplit au sein de leur communauté; l'événement verra à renforcer le rôle important que jouent les filiales dans notre mission commune de servir et de soutenir nos Vétérans, ainsi que de contribuer au bien‑être de tant de communautés. Elle permettra aussi d'attirer de nouveaux membres et de recruter de nouveaux bénévoles.
Gardez vos yeux ouverts dans les prochaines éditions du Bulletin d’Aylmer pour l’horaire de nos activités.
La filiale 33 a hâte de vous accueillir!
Paulette G. Clément
Présidente, Légion d’Aylmer # 33
La chef du Parti vert Elizabeth May, la députée libérale Jenica Atwin, le député du Bloc québécois Mario Simard et le député néo-démocrate Alexandre Boulerice se sont joints à d'autres pour exprimer de sérieuses inquiétudes concernant l'expansion de l'énergie nucléaire et le développement de petites centrales nucléaires modulaires réacteurs (SMR).
Lors d'une conférence de presse non partisane au National Press Theatre, les quatre parlementaires ont demandé à Ottawa d'appuyer sur le bouton pause sur le financement fédéral destiné au développement de PRM expérimentaux jusqu'à ce que le Parlement et des experts scientifiques indépendants aient examiné ces plans de manière critique. Les représentants de la société civile ont déclaré que les PRM ne constituent pas une option climatique rentable ou intelligente.
Le nouveau nucléaire est déjà beaucoup plus cher que les sources d’énergie renouvelables éprouvées comme l’éolien et le solaire, et rien ne garantit que ces expériences nucléaires produiront un jour de l’électricité de manière sûre et abordable. En attendant de savoir si les projets de PRM fonctionneront, le Canada perd un temps qui doit être consacré de toute urgence à une véritable action climatique.
(Translation)
Les députés May, Atwin, Simard et Boulerice
Ottawa
Les Plaisirs du clavecin sont heureux de vous présenter leur quinzième saison: Au gré du temps, une saison composée de 5 récitals-causerie et de 2 concerts dédiés au jeune public.
La saison sera marquée par une toute nouvelle collaboration avec des membres de l’organisme Archives à voix haute des deux rives de l’Outaouais qui, durant les entractes des concerts grand public, nous feront découvrir des personnages qui ont marqué l’histoire musicale de l’Outaouais. Parmi ceux-ci, notons les sœurs Desjardins, Greta Kraus, Joseph Beaulieu et Marius Barbeau.
Économisez sur l'achat de billets en vous abonnant à la saison!
Visitez le site web des Plaisirs du clavecin pour parcourir le dépliant de saison et y trouver le lien pour vous abonner : "https://plaisirsduclavecin.com/"
Plaisirs du clavecin
Gatineau
A nouveau cette année, le Centre alimentaire Aylmer organise son Magasin partage de Noël autour du début décembre prochain. La lettre d’invitation ci-jointe vous explique un peu plus en détails le projet du Centre alimentaire Aylmer.
Afin d’assurer le franc succès du Magasin Partage de Noël et d’Opération Flocons de neige, nous vous lançons aujourd’hui cette invitation de vous joindre à nous comme partenaire. Quelques activités sont prévues afin de recueillir denrées alimentaires, dons et cadeaux pour les enfants de 0-12 ans.
Dès le début de septembre, le Centre alimentaire Aylmer aimerait exposer l’ensemble du projet Opération Flocons de neige à ses partenaires et nous souhaitons vivement que vous serez un de nos partenaires.
Nous vous invitons à communiquer avec moi afin de nous signaler votre implication dans ce projet, de connaître comment vous pouvez vous impliquer et si vous avez des questions concernant votre implication directe au projet, il nous fera plaisir de vous répondre.
Denis Parizeau, Directeur général
Centre alimentaire Aylmer
C’est avec grand plaisir qu’Excellence Sportive Outaouais et le comité organisateur du Gala Excellence Sportive Outaouais annoncent aujourd’hui l’ouverture officielle de la période de mise en candidatures de la 7e édition de l’événement, qui se déroulera en mode hybride à la mi-décembre.
Athlètes, entraîneurs, gestionnaires, bénévoles, familles, amis et organismes sont invités à proposer des candidatures jusqu’au 22 octobre, via le site web HYPERLINK "https://sportoutaouais.ca/gala/" \n _blanksportoutaouais.ca/gala, dans l’une des 15 catégories de prix reconnaissant les réalisations sportives, l’engagement et le leadership, ainsi que le rayonnement et la fierté régionale de la scène sportive de l’Outaouais. Durant l’événement, des prix additionnels seront décernés par les comités de sélection, et plus de 22 000 $ en bourses seront octroyées lors du gala.
Simon Blais, ESO
Gatineau
Les auteurs et les autrices de l’Outaouais et leurs éditeurs ont jusqu’au 10 novembre 2023 pour poser leur candidature au Prix littéraire Jacques-Poirier—Outaouais 2024 qui souligne annuellement la qualité de la création littéraire en Outaouais.
Le prix sera accordé à une œuvre originale publiée en français entre le 1er novembre 2022 et le 31 octobre 2023. Les livres soumis doivent être le fait d’un auteur ou d'une autrice qui demeure en Outaouais (région 07) ou qui en est originaire.
En plus de recevoir une bourse de 2 000 $, la personne lauréate sera invitée à participer à la prochaine édition du Salon du livre de l’Outaouais (SLO) qui aura lieu du 22 février au 25 février 2024 et au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean en septembre 2024. Le jury fera l’annonce de l’œuvre gagnante début février 2024, lors d'une conférence de presse.
Les personnes intéressées sont invitées à consulter la section "https://app.cyberimpact.com/click-tracking?ct=FkonCXmqXjcg0MRLd_TMLNiGZ_FmMKfv4Dldv8YQ9YncxgWjhwF6pyyGbzVXbDoMDYMNqkOopWrfmzo1CDftUg86cPETxkqRVGIJJ5bkybY3rqHe-x1_xRXgnH-TTzzU" prix et concours du site internet du SLO ainsi que les conditions d'admissibilité du prix, et à remplir le formulaire d’inscription "https://app.cyberimpact.com/click-tracking?ct=SXrRlFi4qHxER7Hb5bhyRXl3tWKxJsssPMGU81sYHuLOXTaigJkB4bR-EYQrCg171b-cWRCy6KU64UwV7OmJOmkm6S52XKf3Mye3I40BWTpsRdL_3XdYAdEpbfiazxYL"
Giovanni Casanova, gestionnaire du PLJPO
Gatineau
Le 23 mai dernier, le Parti Québécois a fait adopter à l’unanimité deux motions à l’Assemblée nationale exigeant la déclassification totale des documents classés secrets par le Directeur général des Élections du Québec (DGEQ) dans la foulée de l’enquête du juge Grenier et de son rapport sur des allégations de fraudes ayant été commises par le gouvernement canadien et de l’organisme Option-Canada dans le camp du NON. Rappelons pour mémoire, que lors du référendum de 1995, le camp du NON l’avait emporté avec seulement 50,58% et le camp du OUI recevait 49,42% d’appuis.
Lors de la commission d’enquête du Juge Bernard Grenier, dont le mandat d’enquête ne portait que sur les agissements illégaux de l’organisme Option-Canada, avait en sa possession plus de 40 000 documents liés de près ou de loin à l’enquête et avait entendu plus de 90 témoignages relativement aux allégations de fraude du camp du NON. Le DGEQ de cette époque, Me Marcel Blanchet, avait pris la décision de placer 4 500 de ces documents déposés en preuve, sous le sceau du secret, et ce, sans limites de temps ! De l’aveu même du Juge Grenier dans son rapport, la commission d’enquête n’avait pas l’autorité constitutionnelle pour regarder les agissements frauduleux de d’autres organismes liés directement au gouvernement canadien dans le financement occulte du camp du NON.
Malgré le fait que tout avait été frappé d’une «ordonnance relative à la non-divulgation et de non-communication et de la non-diffusion de la preuve», il nous apparaît clairement qu’il s’agit de documents importants dont il importe, qu’après 28 ans, ils soient dévoilés. La culture du secret et de la cachette doit cesser.
Dans un article paru dans le Devoir du 28 août sous la plume Caroline Plante de La Presse canadienne à Québec, la porte-parole du DGEQ, madame Julie St-Arnaud Drolet déclarait : «mais on est en branle, on est en train de regarder tous ces documents-là, de faire le tri et on a l’intention de collaborer […] en toute bonne foi, dans le respect du cadre légal…»
En tout respect pour le respect pour le DGEQ, nous n’acceptons pas le fait qu’il y ait un «tri» et qu’une censure puisse s’effectuer entre un document à dévoiler et un autre à cacher. La motion adoptée par tous les parlementaires est claire : il faut déclassifier tous les documents liés au financement du camp du NON lors du référendum de 1995.
Nous devons connaître la vérité sur les agissements des acteurs de l’époque pour le camp du NON. Ces acteurs, politiciens et chefs d’entreprise, ont sciemment violé la loi référendaire et ont permis la perpétration d’actes frauduleux qui ont influencé le vote. Et cela, en toute impunité.
Connaître la vérité traduit l’importance que nous accordons à la transparence de nos institutions démocratiques, l’importance à défendre la réputation internationale du Québec de nos valeurs démocratiques et pour éviter que ces acteurs puissent agir en toute impunité lors d’un prochain rendez-vous référendaire.
Nous sommes d’avis qu’au terme de la déclassification de ces documents, qu’une réflexion s’amorce pour améliorer le prochain scrutin référendaire afin d’éviter les fraudes connues en 1995. Une carte de citoyen-électeur? Des observateurs étrangers pouvant témoigner du bon déroulement de cette future campagne référendaire? Soyons transparents et clairs, sans censure.
Benoît Roy
Président du Rassemblement pour un Pays Souverain
Saint-Eustache
Précédant les consultations sur les seuils d’immigration, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) rend publics les résultats d’un sondage auprès des PME du Québec concernant la francisation dans le processus d’immigration. Ces résultats montrent que 4 PME sur 5 y sont très favorables, tant sur le plan des retombées économiques que sur l’intégration en milieu du travail. Les PME appellent à une action forte du gouvernement du Québec.
Maud Larivière, FCEI
Montréal
L'an dernier, seulement 6 millions de dollars ou 5 % des fonds publicitaires fédéraux ont été consacrés aux publications imprimées. C'est bien loin du tiers d'il y a vingt ans. À titre de comparaison, les dépenses du gouvernement pour les publicités Facebook/Instagram représentaient à elles seules près du double de ce qui est dépensé pour toutes les publicités imprimées combinées. Et les dépenses combinées sur Twitter, Snapchat et TikTok étaient supérieures à toutes les dépenses d'impression.
Aujourd'hui, la publicité numérique représente plus de 50 % de toutes les dépenses publicitaires fédérales. Selon le département américain de la Justice, qui poursuit Google, l'entreprise "empoche en moyenne plus de 30% des dollars publicitaires qui transitent par ses produits de technologie de publicité numérique".
Les entreprises de médias sociaux opérant au Canada n'emploient pas de journalistes et elles sont protégées de toute responsabilité par l'article 230 du titre 47 du United States Code. Ils bénéficient de tous les avantages d'être un éditeur sans aucune des obligations.
Les géants de la recherche numérique et des réseaux sociaux ont grandement contribué à connecter les personnes, les entreprises et les communautés. Pourtant, il y a eu des conséquences inattendues. Bien qu'ils fournissent la plomberie essentielle de notre ère numérique, ils n'ont pas trouvé de moyen de séparer l'eau potable (par exemple, les nouvelles et informations factuelles) des eaux usées (par exemple, les fausses nouvelles).
Les sources d'information fiables fournissent un filtre important qui aide les Canadiens à faire des choix éclairés. Le vrai journalisme, qui est basé sur le jugement éditorial et une vérification rigoureuse des faits, coûte de l'argent réel, qui provient des revenus de la publicité et/ou des abonnements. Les éditeurs de nouvelles canadiens emploient de vrais journalistes, qui adhèrent à des normes éditoriales strictes, et les éditeurs peuvent être tenus responsables de leur contenu. Pourtant, les fonds publicitaires fédéraux qui aidaient autrefois à financer nos salles de rédaction ont été largement transférés aux grandes entreprises de technologie qui bénéficient de notre contenu.
Le gouvernement fédéral a reconnu que l'industrie du journalisme est en difficulté. Il a pris des mesures pour combler les déserts de l'information et les zones de pauvreté de l'information grâce à l'Initiative de journalisme local. Il a également présenté le projet de loi C-18, la Loi sur les nouvelles en ligne, qui permettra aux éditeurs de se réunir pour négocier des accords de licence de contenu équitables avec les géants du Web et d'uniformiser les règles du jeu numériques.
L'approvisionnement est l'un des outils les plus puissants de la boîte à outils politique de tout gouvernement. Les marchés publics peuvent aider les gouvernements à faire progresser les objectifs de politique socio-économique, y compris la création d'emplois, et à obtenir de meilleurs résultats. En effet, la Politique d'approvisionnement social du gouvernement fédéral facilite et appuie l'inclusion de mesures socioéconomiques dans l'approvisionnement afin d'appuyer l'objectif d'obtenir le meilleur rapport qualité-prix pour l'État et, par conséquent, pour les Canadiens.
N'est-il pas temps pour le gouvernement fédéral d'aligner ses dépenses publicitaires sur son objectif de politique publique de soutenir des sources d'information responsables et fiables ? N'est-il pas temps de soutenir l'équipe locale et de conserver les dollars publicitaires, qui soutiennent le journalisme civique factuel et vérifié, au Canada ? Les conséquences de l'inaction sont davantage de mésinformation et de désinformation, des citoyens moins informés et engagés, un discours public moins solide et une perte de communauté.
Paul Deegan, Médias d'information Canada
Ottawa
La Chambre de commerce de Gatineau (CCG) ne publiera pas sur Facebook et Instagram le vendredi 15 septembre en guise de protestation envers le blocage de nouvelles de Meta.
La CCG a pris cette mesure dans le but de soutenir les médias locaux et de protéger la démocratie. Cette action peut être considérée comme un moyen de faire pression sur Meta pour qu'il reconsidère sa position et engage des négociations plus constructives.
« Pour les entreprises locales, c’est une impossibilité de promouvoir leurs services, » souligne Étienne Fredette, directeur général de la CCG. « Pour les journaux locaux comme le Bulletin d’Aylmer ou le Droit, il s’agit de pertes financières importantes. Sans oublier la visibilité! »
Comme le 15 septembre est la Journée internationale de la démocratie, la décision de la CCG est une expression de désaccord et d'inquiétude vis-à-vis des actions de Meta. Il est important de noter que la portée de cette décision est limitée à la CCG et qu'il faudrait une mobilisation collective plus large pour avoir un impact significatif.
Il est essentiel de trouver des solutions qui garantissent la liberté de la presse, le pluralisme médiatique et la protection de la démocratie. Cela pourrait impliquer des discussions entre le gouvernement, les médias, les plateformes en ligne et d'autres parties prenantes pour trouver un terrain d'entente et assurer un équilibre entre les intérêts des médias, des plateformes et du public.
Pascale de Motigny, CCG
Gatineau
La CCG félicite le gouvernement federal pour l’élimination de la TPS dans la construction de logements locatifs. Le gouvernement fédéral a annoncé l’élimination de la taxe sur les produits et services (TPS) sur la construction de nouveaux logements locatifs. Cette mesure, qui a pour but de lutter contre la crise du logement ébranlant le pays, entre en vigueur aujourd’hui.
La Chambre de commerce de Gatineau (CCG) soutient cette mesure et invite les municipalités à répondre aux demandes de permis et aux besoins de densification des zones urbaines. Le rapport précise l’importance de donner aux municipalités la liberté et le pouvoir d’introduire des mesures qui soutiendraient l’accélération des investissements résidentiels dans les communautés. Qu’attend la Ville pour s'arroger un tel pouvoir?
Selon un rapport de Desjardins, un crédit de taxe de vente provinciale (TVQ) pourrait engendrer des économies allant jusqu’à 1 500 $ par mois par ménage et assurerait un héritage durable pour les génération futures.
Pascale de Montigny, CCG
Gatineau
La rectrice de l’Université du Québec en Outaouais, Murielle Laberge, invite tous à assister au lancement officiel du nouveau programme en droit.
L’évènement se tiendra en présence du député de Borduas, ministre de la Justice et leader parlementaire du gouvernement, Simon Jolin-Barrette, et de son collègue Mathieu Lacombe, député de Papineau, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse, et ministre responsable des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Outaouais, ainsi que de plusieurs élus.
L’activité se déroulera en présence de membres de la magistrature canadienne et québécoise ainsi que des étudiantes et étudiants de la première cohorte de droit de l’UQO.
Gilles Mailloux, UQO
Gatineau
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) est déçue de l’annonce faite aujourd’hui par le gouvernement au sujet des modifications des modalités du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC).
Le gouvernement a choisi d’ignorer l’enjeu le plus critique dans ce dossier, soit la perte de la portion subvention de 20 000 $ pour les propriétaires de PME qui ne pourront pas rembourser leur prêt du CUEC d’ici la fin de l’année. Le fait de reporter la date limite de quelques semaines est une mesure insuffisante pour les milliers d’entrepreneurs qui n’ont pas les moyens de le rembourser maintenant.
Selon les données de la FCEI, 69 % des propriétaires de PME qui ont obtenu un prêt du CUEC n’ont effectué aucun paiement jusqu’ici. En date du mois de septembre, à peine 18 % l’ont remboursé en totalité.
La FCEI a lancé une "https://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=rWhfMMIZ3nNBQUEeSKM1cholloOBPrT2Ztm4rG6TiAztMcHAcBSnF-2BU-2FjrwQ-2Bgrp0QwpQaVldjujxqqSluec2NKdouWf3PD3ptco5-2B-2FH8Hc-3D6EQB_Y-2BXF-2B1WmAx-2BUgxyvqmxyyhla9i9L0DPgxKHjzX5fRYSqYSMCkZ6mF3quFhXFVLWHyLHfusJncjZ5rzjOMn0tJBSh6fYY5lEbZIyjWyZWwHj9AqZ11gvEJ03Q0dIf4Z4mHGBkIETHjC-2BjkILBqc-2FfIYfGjgGUXMn3j2jZ-2BTETwmYDxxb2VMJkLM3iFFU5cT0pzoJsl9QSSNBgBzysxbziqmC0JWv-2Fz7iQ1agbWxhJKshEQw4lh9D8bTTmoZmakgGFOIqrQpGEqIlHCGbBIny9KR-2FSJYlHcQNXqfVqui5UzrKrgmub-2FY7GmgloLer8V-2FgSwZswUpqyuGNxmwEBh0-2FXF8mfp78CL5j-2FbYtjLSd474HMpv-2BA8yDoshCaHpVq73Fo" pétition pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il reporte le remboursement des prêts du CUEC. Jusqu’ici, plus de 40 000 propriétaires de PME du pays l’ont signée.
En reportant la date limite d’une année pour rembourser la totalité du prêt, le gouvernement a donné un coup de main à certaines PME, sans toutefois s’attarder sur l’enjeu principal. Les recherches de la FCEI montrent que 19 % des PME, soit près de 250 000 entreprises au pays, pourraient fermer leurs portes l’an prochain si le gouvernement fédéral décide de ne pas reporter l’échéance.
Le gouvernement doit vraiment revoir sa décision. La FCEI continuera de faire pression pour obtenir le report de la date limite du CUEC tout en maintenant la portion subvention.
Jasmin Guénette, FCEI
Ottawa
Hausse marquée du PIB par habitant et du revenu médian : Le PIB réel par habitant du Québec affiche une hausse marquée entre 2020 et 2021 (+5,7 %); il est passé de 45 526 $/hab. à 48 133 $/hab. On observe depuis 2006 un taux de croissance annuel moyen de 0,8 %.
En 2020, au Québec, le revenu médian ajusté après impôt des ménages (exprimé par personne et en dollars constants) a connu une augmentation annuelle exceptionnelle de 4,5 % par rapport à 2019 (46 600 $ c. 48 700 $), notamment en raison des mesures de soutien mises en place par les gouvernements durant la première année de la pandémie. Le revenu médian a augmenté de près de 12 400 $ entre 2005 et 2020; il est passé de 36 300 $ à 48 700 $.
Fluctuation de l’espérance de vie : L’espérance de vie de la population québécoise s’est accrue de deux ans entre 2007 et 2016, mais depuis, elle se maintient en deçà de 83 ans. En 2022, elle se situait à 82,3 ans. Au Québec, comme dans le reste du Canada, une hausse a été enregistrée en 2019, mais elle a immédiatement été suivie par une baisse marquée en 2020 due à la pandémie de COVID-19. Depuis quelques années, l’espérance de vie au Québec est supérieure à celle observée dans le reste du Canada.
Présence des femmes en politique : En 2022, les femmes représentaient 35,4 % des personnes élues à titre de députée fédérale ou provinciale et de mairesse. Lors des dernières élections générales, les femmes représentaient 46 % des élus, la plus forte représentation jamais enregistrée à l’Assemblée nationale. Dans le reste du Canada, les femmes sont moins présentes sur la scène politique fédérale et provinciale ou territoriale qu’au Québec. Depuis 2007, on observe une hausse de la présence des femmes sur la scène politique au Québec. La présence croissante des femmes en politique dans la province traduit une avancée en matière d’égalité, enrichit les débats et favorise une société plus démocratique, ce qui soutient le progrès du Québec.
L’Institut de la statistique du Québec
Québec
Lettres d'Août
C’est très agréable que cyclistes et marcheurs partagent le sentier Voyageurs de la Capitale (CCN) le long de notre belle rivière des Outaouais.
Par contre, chers cyclistes: Lorsque, venant de l’arrière vous dépassez les promeneurs, s’il vous plaît avisez-nous soit avec votre voix ou une clochette. On ne vous ENTEND PAS venir, surtout si vous pédalez à grande vitesse. Ce qui peut prendre les marcheurs par surprise (des enfants peuvent aussi se trouver sur les pistes). C’est simplement une question de courtoisie, et mieux encore, une question de sécurité, pour cyclistes et marcheurs.
Et un p'tit salut ou un sourire, combien coûtent-ils ?? Merci ! Ding ding!!!
La marcheuse aux chapeaux multiples
Aylmer
Pour que votre lettre soit publiée :
Toutes les lettres doivent être signées et comporter un numéro de téléphone (non publié).
Tout langage est acceptable... mais soyez clair, civilisé et pas impoli.
Toutes les lettres sont révisées pour la grammaire, la ponctuation, l'orthographe, etc. et pour la longueur. Attendez-vous à ce que votre lettre soit révisée.
Les attaques personnelles et les articles promotionnels pour des candidats ou des partis politiques ne sont pas acceptés.
Le rédacteur en chef
Le gouvernement canadien soutient le journalisme depuis des générations. Depuis la fondation du premier journal du Canada, la Halifax Gazette, qui date de 1752, la publicité gouvernementale a été une importante source de revenus pour les journaux. Même avant la Confédération, des aides directes, comme l'ancien Programme d'aide aux publications, qui subventionnait la livraison postale de journaux non quotidiens, garantissaient aux Canadiens l'accès à des nouvelles canadiennes de grande qualité.
Il y a 20 ans, le gouvernement fédéral dépensait 110 millions de dollars en publicité, qui était gérée par 30 agences de publicité. Les journaux et magazines imprimés représentaient environ le tiers des dépenses publicitaires fédérales, tandis que la publicité sur Internet représentait moins de 1 % des dépenses.
L'année dernière, le gouvernement du Canada a dépensé un total de 140 millions de dollars en publicité, impliquant une agence de référence pour la planification et le placement des médias. Bien que le modèle d'une seule agence de référence soit efficace, nous nous soucions de savoir où les rares dollars publicitaires sont dépensés.
L'an dernier, seulement 6 millions de dollars ou 5 % des fonds publicitaires fédéraux ont été consacrés aux publications imprimées. C'est bien loin du tiers d'il y a vingt ans. À titre de comparaison, les dépenses du gouvernement pour les publicités Facebook/Instagram représentaient à elles seules près du double de ce qui est dépensé pour toutes les publicités imprimées combinées. Et les dépenses combinées sur Twitter, Snapchat et TikTok étaient supérieures à toutes les dépenses d'impression.
Aujourd'hui, la publicité numérique représente plus de 50 % de toutes les dépenses publicitaires fédérales. Selon le département américain de la Justice, qui poursuit Google, l'entreprise "empoche en moyenne plus de 30% des dollars publicitaires qui transitent par ses produits de technologie de publicité numérique".
Les entreprises de médias sociaux opérant au Canada n'emploient pas de journalistes et elles sont protégées de toute responsabilité par l'article 230 du titre 47 du United States Code. Ils bénéficient de tous les avantages d'être un éditeur sans aucune des obligations.
Les géants de la recherche numérique et des réseaux sociaux ont grandement contribué à connecter les personnes, les entreprises et les communautés. Pourtant, il y a eu des conséquences inattendues. Bien qu'ils fournissent la plomberie essentielle de notre ère numérique, ils n'ont pas trouvé de moyen de séparer l'eau potable (par exemple, les nouvelles et informations factuelles) des eaux usées (par exemple, les fausses nouvelles).
Les sources d'information fiables fournissent un filtre important qui aide les Canadiens à faire des choix éclairés. Le vrai journalisme, qui est basé sur le jugement éditorial et une vérification rigoureuse des faits, coûte de l'argent réel, qui provient des revenus de la publicité et/ou des abonnements. Les éditeurs de nouvelles canadiens emploient de vrais journalistes, qui adhèrent à des normes éditoriales strictes, et les éditeurs peuvent être tenus responsables de leur contenu. Pourtant, les fonds publicitaires fédéraux qui aidaient autrefois à financer nos salles de rédaction ont été largement transférés aux grandes entreprises de technologie qui bénéficient de notre contenu.
Le gouvernement fédéral a reconnu que l'industrie du journalisme est en difficulté. Il a pris des mesures pour combler les déserts de l'information et les zones de pauvreté de l'information grâce à l'Initiative de journalisme local. Il a également présenté le projet de loi C-18, la Loi sur les nouvelles en ligne, qui permettra aux éditeurs de se réunir pour négocier des accords de licence de contenu équitables avec les géants du Web et d'uniformiser les règles du jeu numériques.
L'approvisionnement est l'un des outils les plus puissants de la boîte à outils politique de tout gouvernement. Les marchés publics peuvent aider les gouvernements à faire progresser les objectifs de politique socio-économique, y compris la création d'emplois, et à obtenir de meilleurs résultats. En effet, la Politique d'approvisionnement social du gouvernement fédéral facilite et appuie l'inclusion de mesures socioéconomiques dans l'approvisionnement afin d'appuyer l'objectif d'obtenir le meilleur rapport qualité-prix pour l'État et, par conséquent, pour les Canadiens.
N'est-il pas temps pour le gouvernement fédéral d'aligner ses dépenses publicitaires sur son objectif de politique publique de soutenir des sources d'information responsables et fiables ? N'est-il pas temps de soutenir l'équipe locale et de conserver les dollars publicitaires, qui soutiennent le journalisme civique factuel et vérifié, au Canada ? Les conséquences de l'inaction sont davantage de mésinformation et de désinformation, des citoyens moins informés et engagés, un discours public moins solide et une perte de communauté. ( Trad.)
Paul Deegan, Médias d'information Canada
Toronto
Les propriétaires de maison unifamiliale des rues Saint-Maurice et du Vieux Rouet dans Lucerne ont découvert l’impact du nouveau Plan d’Urbanisme de la ville de Gatineau, adopté en pleine pandémie en 2020.
Il y a trente ans, la construction d’un duplex sur la rue Saint-Maurice avait suscité la colère des propriétaires qui avaient alors demandé et reçu l’appui unanime du Conseil de la ville d’Aylmer pour zoner ce secteur d’habitations unifamiliales. Or, le nouveau plan a élargi la zone pour incorporer des duplex, des jumelées et des contiguës de deux à quatre étages pouvant abriter jusqu’à 4 (semi-détachés et en rangées) ou 6 logements (maisons isolées).
La conversion de deux maisons unifamiliales en multi-logements sur la rue Saint-Maurice a vite soulignée l’insuffisance des infrastructures actuelles (nombre de véhicules, stationnement dans la rue rendant difficile le déneigement, sécurité des citoyens dans des rues sans trottoirs, quantité des déchets et recyclage, etc.). Le bien-être de vivre de ce voisinage tranquille est grandement perturbé par la venue de ces multi-logements. Il faut comprendre qu’aucune distinction du type d’habitation permise n’est faite pour la totalité de la zone. Toute maison unifamiliale peut maintenant se retrouver avec un duplex, triplex ou autres multi-logements comme voisin! Les futurs acheteurs qui pensent acheter une maison unifamiliale pour s’éloigner des voisinages congestionnés à haute densité, devraient y repenser. La ville de Gatineau a instauré ces changements sans regard du nombre d’années que la zone était classifiée pour des maisons unifamiliales. En fait, personne n’est à l’abris. Ce nouveau Plan de la ville affecte les rues Saint-Maurice et du Vieux Rouet, mais affecte aussi l’environnement de tous les Gatinois et Gatinoises, qu’ils le sachent ou pas.
En novembre dernier, une demande de re-zonage en secteur d’unifamiliale a été faite au nom des propriétaires de ces deux rues (à date, plus de 80% des propriétaires contactés ont signé une pétition en appui à la demande). Le Service d’urbanisme et de développement durable a analysé la demande (SUDD) et recommandera au Comité consultatif d’urbanisme (CCU) de rejeter la demande afin de maintenir l’objectif de densification du Plan d’urbanisme adopté en 2020. Considérant la très grande majorité de propriétaires rejetant l’objectif de promouvoir des multi-logements dans les secteurs d’unifamiliales, une mobilisation des citoyens est nécessaire pour contrer cette approche insensée.
La demande et la recommandation du SUDD sera débattue par le CCU à sa réunion du 28 août prochain à la salle Mont-Bleu de la Maison du citoyen (dès 17h30). La décision du CCU sera alors présentée au Conseil de ville pour adoption lors de sa réunion du 19 septembre à la Maison de la culture (dès 19h00). Tout citoyen peut assister et intervenir à ces réunions. Les citoyens des rues Saint-Maurice et du Vieux Rouet veulent alerter les propriétaires des rues adjacentes que cette situation déplorable peut se multiplier à l’ensemble de la zone.
Richard Doyle
Résident de la rue Saint-Maurice
Une condition médicale grave cette semaine m'a obligé à être admis à l'urgence de l'Hôpital de Hull. Je tiens à exprimer ma plus sincère gratitude et mes plus sincères remerciements à tous les membres du personnel hospitalier avec qui j'ai été en contact durant mon séjour. Leur souci, leur professionnalisme et leur expertise ne seront pas oubliés.
Je tiens en outre à souligner l'organisation constante, les soins et le travail admirable que j'ai observé lors de mon séjour de deux jours effectué par le personnel de l'hôpital envers moi et mes collègues patients. J'ai trouvé cela remarquable.
J'exprime ma plus sincère gratitude et ma plus profonde admiration au personnel de l'Hôpital de Hull. ( Transl.)
Stephen Lloyd
Gatineau (sect. Aylmer)
Quelques années après la Première Guerre mondiale, l'humanité traversait une période difficile de maladies mortelles telles que la tuberculose et diverses pandémies. Assez bien, le vaccin Bacille Calmette-Guérin (BCG) a été introduit en 1921, sauvant beaucoup des gens.
Cependant, son efficacité était limitée, ce qui a fait que de nombreuses personnes continuaient à mourir de la "https://www.who.int/teams/global-tuberculosis-programme/tb-reports/global-tuberculosis-report-2022" tuberculose, et cela est dû à un manque de soutien adéquat dans le financement et le développement de la recherche sur la tuberculose, en particulier parce que cette maladie affecte principalement les communautés marginalisées. Un siècle plus tard, en 2023, nous utilisons une version modifiée du Bacille Calmette-Guérin.
Ne serait-ce pas une question d'inégalité et d'iniquité dans le système de santé? La solidarité de la coopération scientifique mondiale a conduit au développement rapide de vaccins COVID-19 sûrs et hautement efficaces. En un an, "https://www.cgdev.org/publication/covid-19-vaccine-development-and-rollout-historical-perspective" 19 vaccins ont été approuvé. Bien que la tuberculose fasse des millions de morts et qu'elle est la maladie la plus mortelle, le manque de soutien et de solidarité est à l'origine de ce problème.
Cependant, il pourrait y avoir un moyen de défaire les inégalités historiques en matière de santé mondiale. Pour mettre fin à la TB et se préparer aux menaces futures, le Premier ministre Trudeau doit participer à la réunion de haut niveau de l’Organisation des Nations Unies sur la TB en septembre et s’engager à consacrer chaque année 0,15 % des dépenses globales du Canada en matière de recherche et de développement à la mise au point et à la fourniture de nouveaux outils de prévention, de diagnostic et de traitement de cette maladie infectieuse mortelle.
Ensemble, nous pouvons #MettreFinÀLaTuberculose!
Peace Mukazi
Kanata (Ont.)
Le 28 juin dernier, 14 mairesses et maires ont appelé le gouvernement du Québec à adopter un registre des loyers public, obligatoire et universel.
Les signataires - tels que les maires et mairesses de Québec, Laval, Gatineau, Rimouski et Montréal - ont rappelé que la crise de l'habitation au Québec a des conséquences dévastatrices sur l'ensemble de la société et que l'adoption du Registre des loyers de Vivre en Ville est l'une des solutions incontournables pour une sortie de crise durable.
Outre la négociation des prix à la baisse dans le marché locatif, les élu·es soutiennent qu'avec un registre des loyers, les municipalités auraient aussi la capacité de suivre l'évolution de leur parc immobilier et de cibler avec plus de précision les investissements dans le marché résidentiel.
Les autres signataires de la lettre sont les maires de Granby, Carleton-sur-Mer, Mascouche, Nicolet, Rimouski, Saguenay, Saint-Jean-sur-Richelieu et Terrebonne. Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, vice-président du Conseil exécutif, et responsable de l’Habitation de la Ville de Montréal, a aussi apposé son nom sur la lettre.
Vivre en Ville
Montréal
Nous voyons un mouvement à travers le spectre conservateur pour mettre fin aux soins de santé publique – si quelque chose n'est pas compétitif, il faut le faire, même si c'est ce qui a causé le désordre en premier lieu. L'Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan – et le Québec – ne s'intéressent pas tous à ce qui fonctionne le mieux pour le plus grand nombre de citoyens, mais à ce qui adhère à la politique publique démodée de la loi de la jungle.
Comme Chris Galloway, directeur des Amis de l'assurance-maladie (Alberta), l'a dit dans un communiqué de presse après l'arrivée de la lettre de LaGrange de l'Alberta : « Cette lettre de mandat est publiée à un moment où les Albertains voient les plans de privatisation des soins de santé du gouvernement UCP échouer sous leurs yeux. La nourriture privatisée dans les hôpitaux est un désastre, les laboratoires privatisés ne parviennent pas à livrer et les chirurgies privatisées ne font qu'aggraver les temps d'attente et réduire la capacité.
Alors que ces programmes de privatisation continuent de retirer davantage de travailleurs qualifiés de notre système public, notre pénurie de personnel dans le secteur de la santé ne fait qu'empirer, des dizaines d'établissements à travers la province faisant face à des fermetures temporaires répétées. »
Et comme l'a fait remarquer le porte-parole du NPD en matière de santé, "cette lettre de mandat fournit essentiellement une liste complète de tous les échecs de l'UCP dans le système de santé".
J'apprécie que notre Bulletin, notre petit hebdomadaire local ici ( ! ), soulève ces questions, alors que les grandes entreprises les étouffent... d'autant plus que la politique de la CAQ a été d'externaliser autant de services de santé que possible, peu importe le chaos accru que cela apporte à notre célèbre système provincial de soins de santé.
Robert Hertog-Cruz
Aylmer
Le Musée régional de l’Outaouais (MRO) est fier de vous inviter à sa fête champêtre qui aura lieu le 27 août prochain. Au programme, de la musique festive, une activité créative, des jeux de société géants, un coin photo, de la limonade rafraichissante, de la barbe à papa, une conférence de l’anthropologue Louise Nathalie Boucher, un quatuor jazz, le tout sous des chapiteaux. Alors beau temps, mauvais temps, tous et toutes sont les bienvenus. Venez aussi profiter du domaine pour vous baigner, jouer à la pétanque et admirer les arbres historiques remarquables autour de la maison Fairview. Des prix de présences seront tirés à 17h00. Soyez-y! L’évènement de l’été à ne pas manquer! Le musée est situé au Domaine Fairview, au 100 rue Gamelin.
Le musée est ouvert de 10h00 à 17h00 du mercredi au dimanche, sauf le vendredi de 12h00 à 20h00. Pour toutes questions sur la fête champêtre ou le MRO ..., et vous pouvez nous contacter par courriel au "mailto:museo@reseaupatrimoine.ca" museo@reseaupatrimoine.ca ou par téléphone au (343)204-5027.
Antoine Bonneau, le Musée
Gatineau
Pour que votre lettre soit publiée :
- Toutes les lettres doivent être signées et comporter un numéro de téléphone (non publié).
- Tout langage est acceptable... mais soyez clair, civilisé et pas impoli.
- Toutes les lettres sont révisées pour la grammaire, la ponctuation, l'orthographe, etc. et pour la longueur. Attendez-vous à ce que votre lettre soit révisée.
- Les attaques personnelles et les articles promotionnels pour des candidats ou des partis politiques ne sont pas acceptés.
Le rédacteur en chef
L'éditorialiste du Bulletin écrivait récemment que l'augmentation apparente des pannes et des pannes d'électricité chez Hydro-Québec suggère de revenir au gaz naturel. Quelle proposition ridicule et non créative ! Nous avons changé notre fournaise au gaz pour un échangeur de chaleur et une fournaise électrique il y a deux ans et nous ne l'avons jamais regretté un instant. Notre fournaise au gaz nécessitait de l'électricité pour démarrer, se réguler, puis faire fonctionner des ventilateurs, etc. Ce que nous avons, c'est une petite génératrice dans notre garage. Nous l'avons utilisé deux fois en deux ans, et brièvement. Sauveur : nous avons aussi une fournaise à bois, assez vieille pour forcer les règles, c'est certain. Nous l'avons utilisé deux fois par hiver. Nous avons reçu plusieurs fois nos voisins pour un repas et un échauffement - ils ont des fournaises au gaz (et au mazout).
Il objecte aussi qu'Hydro Québec fait un beau profit pour ce service. Oui! ... peu d'incitations fonctionnent aussi, mais ces "profits" ne vont pas dans des comptes bancaires étrangers, ils restent ici au Québec -- et signifient des mises à niveau constantes de notre système. Ce n'est pas une mince tâche dans une région de la taille de notre province.
Je m'oppose donc à ses propositions, d'abord parce qu'elles ne sont pas tout à fait vraies, l'électricité semble toujours nécessaire. Deuxièmement, parce que cela cède aux arguments fallacieux de l'industrie pétrolière, alors que leurs messages filtrent jusqu'aux niveaux de notre quartier. Non, nous ne voulons pas - et ne devrions pas - continuer à utiliser les matériaux et les produits mêmes qui ont causé exactement l'horrible état auquel notre planète (et notre avenir) est confrontée.
Ronald Chan
Aylmer
Depuis 30 ans, je me promène tous les jours le long de la rue Foran avec mon chien. Je suis dégoûtée et préoccupée par le côté cour d'école de la rue Foran. La rue a des panneaux et des lignes peintes pour que les enfants puissent marcher en toute sécurité vers les écoles et les terrains de jeux, mais les mauvaises herbes, les buissons, etc. qui poussent le long de la clôture de la cour d'école ne sont pas seulement dangereux pour nos enfants, mais aussi une horreur pour les résidents.
Nos enfants doivent marcher à travers ces pour entrer dans la cour de récréation. Dans un monde où les tics et la maladie de Lyme sont omniprésents, je ne peux pas croire que l'on puisse laisser cette situation en l'état.
Je ne permets pas à mon chien de se promener près de toutes ces herbes, etc. en raison de la possibilité de tics. Mes petits-enfants m'ont rendu visite cet été et mon fils et sa femme ont été choqués par le désordre envahissant qui entoure les cours d'école. Les bouches d'incendie sont tellement envahies par les mauvaises herbes qu'il serait difficile de les trouver dans l'obscurité. En tant que "Senior Citizen" concerné, je ramasse quotidiennement les ordures lors de mes promenades, mais je suis très tenté de prendre ma tondeuse et de couper l'herbe!
J'ai toujours été fière de mon quartier et je l'ai toujours aimé, mais à ce stade, je suis déçue que les commissions scolaires et la ville laissent ce gâchis se perpétuer. J'ai pris des photos.
J'espère avoir de vos nouvelles et discuter d'une solution.
Nancy Stonehouse-Rees
Gatineau/Aylmer
Le véritable impact de la Loi 96 se fait maintenant sentir : il révèle les mensonges et les promesses creuses du premier ministre François Legault. L’année dernière, à la suite des critiques formulées par le Comité spécial sur la politique linguistique et par d’autres intervenants, le gouvernement de la CAQ a dépensé des millions de dollars pour dire que cette loi « n’affecterait pas les anglophones du Québec ». Le premier ministre Legault a répété son beau discours alors que les données prouvent maintenant le contraire.
Le refus d’un certificat de décès pourtant délivré par le gouvernement du Québec en 2009 a été le dernier cas embarrassant. Son détenteur, un « anglophone de souche », voulait l’utiliser dans une affaire juridique familiale, mais l’application de la loi a joué en sa défaveur. Cela signifie que présenter des certificats de naissance, de mariage ou de décès en anglais n’est plus possible.
Parmi les « correctifs » proposés figurait le droit pour les anglophones de jouir des mêmes garanties constitutionnelles en matière de justice et d’accès aux soins de santé en anglais.
C’est manifestement faux. Nous connaissons déjà des personnes qui ont reçu de l’information et des services uniquement en français dans le domaine des soins de santé. Il n’est donc pas interdit de penser que tous les documents juridiques doivent être maintenant présentés en français, ce qui va à l’encontre des droits de l’ensemble anglophones du Québec .
Le 31 mai dernier, le Comité spécial a poursuivi en justice les gouvernements du Québec et du Canada pour avoir omis de protéger les droits des Québécois et des Québécoises d’expression anglaise. Parmi les cas, on retrouve une non-anglophone de souche souffrant de colite ulcéreuse et ne pouvant obtenir des services en anglais, la mère d’un garçon autiste et un homme d’affaires ne pouvant plus recevoir des services en anglais du gouvernement du Québec. Le Comité spécial créera bientôt une plateforme qui permettra au public de présenter des récits sur l’impact négatif qu’a la Loi 96 dans leur vie.
Le Comité spécial sur la politique linguistique/Task Force on Linguistic Policya été formé en juin 2021 pour lutter contre la Loi 96 et la Loi C-13, loi fédérale sur les langues officielles. Il compte plus d’un millier d’abonnés, et beaucoup plus d’adeptes et de membres sur les réseaux sociaux. Il est actif dans la communauté et dépend du sociofinancement pour soutenir ses poursuites juridiques visant à contester la constitutionnalité de la Loi 96. Pour en savoir plus sur le comité, visitez le HYPERLINK "https://protegermesdroits.us6.list-manage.com/track/click?u=7a2fb2420a15c27a634558fa9&id=5184ab3ee7&e=7ec6df3cf5" . "https://protegermesdroits.us6.list-manage.com/track/click?u=7a2fb2420a15c27a634558fa9&id=cd1c6363aa&e=7ec6df3cf5" lecomitespecial.ca
La chef du Parti vert Elizabeth May, la députée libérale Jenica Atwin, le député du Bloc québécois Mario Simard et le député néo-démocrate Alexandre Boulerice se sont joints à d'autres pour exprimer de sérieuses inquiétudes concernant l'expansion de l'énergie nucléaire et le développement de petites centrales nucléaires modulaires. réacteurs (SMR).
Lors d'une conférence de presse non partisane au National Press Theatre, les quatre parlementaires ont demandé à Ottawa d'appuyer sur le bouton pause sur le financement fédéral destiné au développement de PRM expérimentaux jusqu'à ce que le Parlement et des experts scientifiques indépendants aient examiné ces plans de manière critique. Les représentants de la société civile ont déclaré que les PRM ne constituent pas une option climatique rentable ou intelligente.
Le nouveau nucléaire est déjà beaucoup plus cher que les sources d’énergie renouvelables éprouvées comme l’éolien et le solaire, et rien ne garantit que ces expériences nucléaires produiront un jour de l’électricité de manière sûre et abordable. En attendant de savoir si les projets de PRM fonctionneront, le Canada perd un temps qui doit être consacré de toute urgence à une véritable action climatique.
(Translation)
Eva Schacherl, Ottawa
Ginette Charbonneau, Montréal
Susan O’Donnell, Nouveau Brunswick
Le gouvernement du Québec accorde 296 036 $ à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) pour mener un projet novateur visant à accompagner les organismes de la région dans leurs démarches de transition socioécologique. Les crédits alloués sont issus de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation 2022-2027 (SQRI2).
L’UQO, par l’entremise de l’Observatoire du développement de l’Outaouais, créera des outils et des activités pour suivre des organismes dans leurs efforts de transition socioécologique et mesurer l’efficacité de leurs méthodes.
Le ministre Pierre Fitzgibbon, en a fait l’annonce avec le ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, et la députée de Hull, Mme Suzanne Tremblay.
L’initiative a été sélectionnée à la suite de quatre appels de projets en innovation sociale, lancés l’été dernier, sur quatre thématiques :
- l’inclusion sociale et la réduction des vulnérabilités et des inégalités;
- l’innovation sociale, la sécurisation alimentaire et l’approvisionnement stratégique;
- es défis socioéconomiques et le développement régional responsable;
- les innovations sociales et technologiques permettant de mieux vieillir et de vivre ensemble.
Étienne Boulrice, Bureau de circonscription de la députée de HULL
Gatineau
Lettres de Juillet
Je voudrais répondre à quelques points soulevés dans la lettre anonyme (D.R.H.) publiée dans votre numéro du 21 juin sur la démolition des vestiges du barrage aux rapides Deschênes.
DRH affirme que les gens qui militent pour la préservation des vestiges n’ont pas évalué les coûts. Le Ministère des transports (MTQ) a émis le chiffre de $5 millions quand ils ont pour la première fois annoncé leur intention de démolir les vestiges (2017). Ayant discuté avec un expert en construction en milieu aquatique nous avons conclu que le coût avoisinerait plutôt $10 millions, minimum. Le projet exigerait la construction de deux barrages temporaires en amont et en aval des vestiges pour permettre d’assécher le lit de la rivière et d’enlever les vestiges. Plusieurs centaines de voyages de camion-benne avec du remblai, et la construction de voies d’accès temporaires serait nécessaire. Étant donnée la cadence des projets de construction de nos jours, il faudrait des barrages temporaires assez solides pour faire face aux conditions pendant toute l’année - glaces, eaux hautes du printemps etc.
Le MTQ justifie son initiative de démolir les vestiges par des préoccupations de sécurité - en 2017 ils ont cité 21 incidents sérieux entre 2005 et 2013 dans les vestiges et 6 mortalités. Suite à une demande d’accès à l’information, l’Association des résidents de Deschênes a analysé les rapports des services de sécurité pour les années entre 2010 et 2015 qui démontraient qu’un seul incident s’est produit vraiment dans les vestiges, les autres étant du côté d’Ottawa. Les « mortalités » étaient pour la plupart des disparitions, souvent basées sur des bateaux trouvés abandonnés. Le seul décès confirmé était d’une personne dans les rapides du côté d’Ottawa. Les résultats de nos analyses ont été transmis au MTQ et à la ville de Gatineau. Nous n’avons pas mis l’analyse à jour mais les résidents du quartier savent qu’il n’y a que très peu d’incidents dans les vestiges depuis plusieurs années.
Les opérations de démolition avec la construction des barrages temporaires élimineraient les colonies nicheuses de 5 espèces d’oiseaux aquatiques sur l’île Conroy, à l’encontre de la Loi canadienne sur les oiseaux migrateurs. DRH croit que des « petites îles avoisinantes » abritent des oiseaux nicheurs mais il n’y a que deux îles aux rapides Deschênes dont une (l’île Conroy) abrite les oiseaux nicheurs. Les travaux de démolition auraient aussi de gros impacts sur le milieu aquatique, nécessitant un processus complexe d’autorisation sous les lois du Québec et du Canada, possiblement terminant avec un refus de permis.
Si la sécurité était vraiment une préoccupation, plusieurs actions pourraient être prises - stabiliser les berges (sérieusement érodées par les inondations récentes), installer des clôtures (il y en a très peu actuellement), améliorer la signalisation sur les rives et en amont dans la rivière. Ces actions coûteraient beaucoup moins cher que la démolition des vestiges.
Quant à la laideur des vestiges, DRH a certainement droit à son opinion. Les 1000+ signataires de la pétition à l’Assemblée nationale pour la préservation des vestiges auraient l’opinion contraire.
Laissant de côté la valeur patrimoniale bien documentée des vestiges, la question de leur démolition est une de coûts vs bénéfices.
Les coûts en argent des contribuables et en impacts environnementaux seraient énormes - les bénéfices pour la sécurité seraient très restreints. Il existe des actions alternatives qui coûteraient beaucoup moins cher. Nos routes ont bien plus besoin des fonds qui seraient nécessaires pour faire la démolition.
Howard Powles
Deschênes
Le 7 mai dernier, les personnes dirigeantes des constituantes du réseau de l’Université du Québec avec le président, Alexandre Cloutier, ont fait une sortie pour dénoncer leur sous-financement. Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) salue ce geste et espère que le gouvernement du Québec entendra cet appel. La ministre Chantale Déry a bien indiqué qu’elle avait entendu leur propos, mais nous sommes en droit de nous demander quels seront les gestes concrets qui seront posés.
Le SCCC-UQO a déposé un mémoire qui fait ressortir les failles du financement de notre université : position transfrontalière, déficit de programmes, concurrence de plus en plus élevée entre les universités, entre autres, par les satellites. Notons aussi la langue française, cheval de bataille du gouvernement, qui est de plus en plus en danger dans l’Outaouais. L’UQO accepte un nombre important d’étudiantes et d’étudiants internationaux qui n’ont pas le français comme langue maternelle et qui devraient avoir du soutien linguistique, mais ne l’ont pas. Au deuxième et au troisième cycles, certaines personnes étudiantes ne parlent même pas français dans une université pourtant francophone.
Soulignons également que le gouvernement devrait soutenir la recherche élaborée par les personnes chargées de cours en remettant aux universités des fonds leur étant dédiés. Le Québec a-t-il vraiment les moyens de soustraire les avancées de ces chercheuses et chercheurs qualifiés? Cela ne pourrait-il pas aider au rayonnement de toutes les universités québécoises?
Marie-Josée Bourget, Présidente du SCCC-UQO
Gatineau
Les écosystèmes de notre planète sont chancelants et nombre d'entre eux sont en train de s'effondrer. Voulons-nous attendre de tousser ou de gargouiller avant de convenir que "quelque chose" doit changer dans notre gestion de la Terre ?
Il y a les reproches, les accusations, les théories du complot, mais aussi de nombreuses mesures simples et directes qui pourraient réellement nous aider. Les grandes mesures proposées par la communauté scientifique nécessitent davantage d'explications avant d'être largement acceptées. Très peu d'entre nous sont prêts à abandonner leur mode de vie basé sur le pétrole.
En dehors des grands changements, il y a de petites choses efficaces que chaque municipalité du Pontiac peut faire. Commençons par les remèdes qui ne nécessitent pas d'énormes changements de vie et de dépenses.
Les terrains vacants et les bâtiments qui tombent en ruine sont utilisés pour de nouvelles constructions. Ainsi, il n'y aura pas de pertes dues aux incendies de forêt. Cela permettrait de condenser nos villes et nos villages, de les renouveler et de moderniser les infrastructures publiques, au lieu de se contenter de les rafistoler pour couvrir les nouvelles constructions (tout cela en dehors des réseaux d'eau existants, des égouts, des bouches d'incendie, des rues et de l'éclairage municipal).
Chaque municipalité pourrait entreprendre cette démarche, qui contribuerait directement à atténuer les dommages que subissent notre planète et notre atmosphère. Cela nous rapprocherait également les uns des autres. Mais, il faut aussi que la province finance les municipalités de manière plus rationnelle.
F.D.D.
Gatineau
Nous souhaitons lancer un message de prudence à la population en cette période estivale. Effectivement, nous notons un plus grand nombre de visites aux urgences en lien avec des accidents de toutes sortes (automobiles, nautiques, vélos, etc.) et également un plus grand nombre de personnes vulnérables avec des troubles respiratoires qui se présentent aux urgences en lien avec la période chaleur actuelle et de smog récent.
Le CISSS de l'Outaouais tient donc à inviter la population à la plus grande prudence durant leurs activités et également à suivre les conseils de la santé publique en période de chaleur.
Qeren Boua, CISSSO
Gatineau
Sur le "https://secure.fairvote.ca/en/index.php?q=civicrm/mailing/url&u=233232&qid=24901278" site web de l'Assemblée citoyenne nationale, nous ajoutons les noms et les visages de tous les députés, quel que soit leur parti, qui soutiennent cette idée. Alors que le Premier ministre continue de prétendre qu'il n'y a pas de consensus, "https://secure.fairvote.ca/en/index.php?q=civicrm/mailing/url&u=233226&qid=24901278" 76% des Canadiennes et des Canadiens - et maintenant les membres du Parti libéral - soutiennent l'idée d'une Assemblée citoyenne nationale sur la réforme électorale comme moyen de parvenir à un accord.
Une assemblée citoyenne pourrait donner le coup d'envoi d'une conversation cruciale entre les partis afin de parvenir à un accord qui fera avancer le Canada.
La démocratie est confrontée à des menaces sans précédent. La faible participation électorale, la polarisation et la politique partisane de plus en plus hostile ont des conséquences effrayantes et sapent la confiance dans les institutions qui appartiennent à chacun d'entre nous. Le vote uninominal à un tour ne fait qu'aggraver la situation.
Anita Nickerson
, Directrice exécutive, Mouvement pour la représentation équitable au Canada
Ottawa
En juin 2023, au Québec, il y a 4 498 200 personnes en emploi (– 8 400, ou – 0,2 %, par rapport au mois précédent). Le taux de chômage se fixe à 4,4 % (+ 0,4 point de pourcentage). C’est ce qui ressort des résultats de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada diffusés aujourd’hui.
Au Canada, le nombre d’emplois s’élève à 20 172 800 (+ 59 900, ou + 0,3 %, par rapport au mois précédent). Le taux de chômage s’établit à 5,4 % (+ 0,2 point de pourcentage). Les variations de l’emploi par rapport au mois précédent sont de + 55 800 en Ontario, de + 10 600 en Alberta et de – 2 600 en Colombie-Britannique.
ISQ
Montréal
On a une richesse naturelle à Aylmer qui est tristement sous-utilisée, et mal utilisée. Je parle du lac de la carrière située sur le chemin Vanier, près du chemin Pink.
Il y a une quinzaine d'années, il n'y avait aucun panneau interdisant de nager dans ce lac et nous y allions, ainsi que quelques autres personnes. Au fil des ans, de plus en plus de panneaux d'interdiction y ont apparu mais malgré ça, de plus en plus de personnes ont entendu parler de la beauté de cette place et ont pris l'habitude d'y aller. Cette année, il y a une clôture et un chantier mais les gens trouvent encore moyen de s'y rendre. Quel gâchis, au lieu d'aménager ce bel espace, de le clôturer et de le condamner! Presque tout y est pour en faire une oasis aylméroise. Car malheureusement actuellement cela ressemble plus à un dépotoir puisque des jeunes y font des fêtes arrosées, et bien des gens ne ramassent pas leurs déchets. Voici donc ma suggestion, qui est une évidence pour quiconque a déjà vu l'endroit: l'ouvrir aux Aylmérois en y établissant une vraie plage.
Quelques pistes de réflexion:
- Si les dépenses sont trop importantes pour la Ville, elle pourrait s'entendre avec les propriétaires du terrain et offrir une concession à une entreprise privée. Cela demanderait un investissement et un effort minimes, il y a déjà du sable qu'il suffirait de nettoyer et de dégager des mauvaises herbes, l'eau est propre. Cela ne dérangerait pas les activités de la carrière qui se déroulent à une extrémité du lac, il y a assez d'espace non utilisé.
- Vu la pénurie de piscines à proximité (et pas une seule extérieure) et la densité de la population à Aylmer, bien des familles seraient prêtes à payer pour y accéder, ou à acheter un abonnement de saison. C'est beaucoup plus proche que le Parc de la Gatineau, l'eau est plus propre qu'à la plage des Cèdres. Donc les coûts éventuels pour la Ville seraient couverts, voire des revenus générés.
- S'il y a une entrée, des poubelles et un minimum de surveillance (par exemple pour y interdire la consommation d'alcool), l'endroit serait beaucoup plus propre et plus sécuritaire qu'il ne l'est actuellement.
- Même sans sauveteurs, une indication claire que la baignade n'est pas supervisée et un peu de contrôle sur place pour faire respecter l'interdiction d'alcool réduiraient grandement les risques que l'utilisation sauvage actuelle cause. Par exemple à Breakwater Park à Kingston, Ontario, il y a une plage qui n'est pas supervisée, c'est clairement indiqué et manifestement ça fonctionne.
Merci d'avance de considérer cette suggestion et d'y donner suite. Voilà une chance d'améliorer la qualité de vie dans un secteur de plus en plus peuplé sans que cela ne nécessite de longs travaux ni de gros investissements. Utilisons les ressources que nous avons à portée de main!
Ludmila Kefalova
Aylmer
Êtes-vous membre d’une association de résidents de l’un des cinq districts d’Aylmer? Que ce soit pour annoncer un événement à venir, recruter de nouveaux membres ou recueillir des signatures, faites appel à votre journal local! Chaque semaine, au plus tard à 16 h le jeudi, faites-nous parvenir les nouvelles de votre association en un maximum de 150 mots, dans la langue de votre choix.
Veuillez vous assurer d'inclure une signature et des coordonnées, ainsi que le nom de l’association. (Trad.)
La rédactrice en chef
Les écosystèmes de notre planète sont chancelants et nombre d'entre eux sont en train de s'effondrer. Voulons-nous attendre de tousser ou de gargouiller avant de convenir que "quelque chose" doit changer dans notre gestion de la Terre ?
Il y a les reproches, les accusations, les théories du complot, mais aussi de nombreuses mesures simples et directes qui pourraient réellement nous aider. Les grandes mesures proposées par la communauté scientifique nécessitent davantage d'explications avant d'être largement acceptées. Très peu d'entre nous sont prêts à abandonner leur mode de vie basé sur le pétrole.
En dehors des grands changements, il y a de petites choses efficaces que chaque municipalité du Pontiac peut faire. Commençons par les remèdes qui ne nécessitent pas d'énormes changements de vie et de dépenses.
Les terrains vacants et les bâtiments qui tombent en ruine sont utilisés pour de nouvelles constructions. Ainsi, il n'y aura pas de pertes dues aux incendies de forêt. Cela permettrait de condenser nos villes et nos villages, de les renouveler et de moderniser les infrastructures publiques, au lieu de se contenter de les rafistoler pour couvrir les nouvelles constructions (tout cela en dehors des réseaux d'eau existants, des égouts, des bouches d'incendie, des rues et de l'éclairage municipal).
Chaque municipalité pourrait entreprendre cette démarche, qui contribuerait directement à atténuer les dommages que subissent notre planète et notre atmosphère. Cela nous rapprocherait également les uns des autres. Mais il faut aussi que la province finance les municipalités de manière plus rationnelle.
F.D.D.
Gatineau
Devant l'annonce récente de Meta de bloquer les nouvelles sur ses plateformes dans le cadre des négociations autour du projet de loi C-18, nous devons répondre collectivement pour soutenir nos médias régionaux et protéger notre démocratie. Cela a conduit la Chambre de commerce de Gatineau (CCG) à cesser la publicité sur Meta.
La CCG a pris cette mesure dans le but de soutenir les médias locaux et de protéger la démocratie. Cette action peut être considérée comme un moyen de faire pression sur Meta pour qu'il reconsidère sa position et engage des négociations plus constructives.
« La disparition de la Revue de Gatineau, c’est 5 millions de dollars annuellement disparus localement qui ne sont pas retrouvés dans d’autres médias locaux, » souligne Stéphane Bisson, président de la CCG. « Le Droit a vu son chiffre d’affaires diminué de cinq fois par rapport à la belle époque du quotidien papier. Cet argent ne s’est pas retrouvé dans d’autres médias locaux mais plutôt chez Google, Apple, Facebook et Amazon. Et pourtant, ce sont les médias locaux qui parlent des entreprises et des nouvelles d’ici de vous. Les GAFA font de l’argent avec ce contenu sans jamais donner de redevance. »
La publicité sur les réseaux sociaux est un outil important pour la CCG afin d’atteindre son public cible, et la décision de la CCG de cesser la publicité sur Meta est une expression de désaccord et d'inquiétude vis-à-vis de ses actions. Il est important de noter que la portée de cette décision est limitée à la CCG et qu'il faudrait une mobilisation collective plus large pour avoir un impact significatif.
Il est essentiel de trouver des solutions qui garantissent la liberté de la presse, le pluralisme médiatique et la protection de la démocratie. Cela pourrait impliquer des discussions entre le gouvernement, les médias, les plateformes en ligne et d'autres parties prenantes pour trouver un terrain d'entente et assurer un équilibre entre les intérêts des médias, des plateformes et du public.
Pascale de Montgny, CCG
Gatineau
Un nouveau HYPERLINK "https://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=rWhfMMIZ3nNBQUEeSKM1cholloOBPrT2Ztm4rG6TiAyyvnxmg7ykZxXg2Qb7BfAIsfX486FZaQPfySecYQxyZzr-2BcJv52fkFu7eh134gTF0oQ88uPuKoPxahNWp4XCQyMq9Istbrj-2FqBM4iHXansNA-3D-3DSI58_Y-2BXF-2B1WmAx-2BUgxyvqmxyyhla9i9L0DPgxKHjzX5fRYSqYSMCkZ6mF3quFhXFVLWHyLHfusJncjZ5rzjOMn0tJBSh6fYY5lEbZIyjWyZWwHj9AqZ11gvEJ03Q0dIf4Z4mphu7CaKIYgeDHCTvdPZNNrtzZKZ-2F-2BV40itnDgKY6DS-2FcNzHKoAdjYiKZ3-2F3zL6Wc-2F32jgKgoW7DqwVTcp57GJkdmm2igX49V5BOwIIsXZ-2BWyKcgucXmauZbSgeDoaWBfTIRhWbaRuv4yA4nDD3y1y5Ca-2BIo6lJvioP2NwU16bdIcpIUoCeU3XAtlCGrP0dPtaHOcasKzfLcJUlVB0ykaZyQV-2BG82GzEVTqqqcq20rXV-2Becx-2FvIqOckuth4vYrLvJ" rapport de sondage de la FCEI fait le point sur l’enjeu des pénuries de main-d’œuvre pour les PME québécoises en mai 2023 en comparant leurs évolutions avec des données de 2021.
Celui-ci révèle la durée estimée de survie de leur entreprise selon les propriétaires de PME, si l’enjeu reste le même ou s’aggrave. Parmi ceux touchés par le manque d’employés, 46 % évaluent un risque à court (6 %) et moyen terme (40 %).
Les PME en situation de pénuries de main-d’œuvre cherchent davantage de postes à temps plein :
- 80 % cherchent à combler des postes de personnel de production et métiers spécialisés à temps plein (67 % en 2021),
- 50 % cherchent du personnel technique ou administratif à temps plein (38 % en 2021),
- 46 % sont à la recherche de personnel de vente (33 % en 2021),
- 34 % veulent combler des postes de cadres et gestionnaires (19 % en 2021).
De plus, les pénuries de main-d’œuvre restent un frein pour 85 % des PME.
Vous trouverez l'intégralité du communiqué au site web de la FCEI.
Maud Larivière,
FCEI Montréal
Le véritable impact de la Loi 96 se fait maintenant sentir : il révèle les mensonges et les promesses creuses du premier ministre François Legault. L’année dernière, le gouvernement de la CAQ a dépensé des millions de dollars pour dire que cette loi « n’affecterait pas les anglophones du Québec ». Le premier ministre Legault a répété son beau discours alors que les données prouvent maintenant le contraire.
Le refus d’un certificat de décès pourtant délivré par le gouvernement du Québec en 2009 a été le dernier cas embarrassant. Son détenteur, un « anglophone de souche », voulait l’utiliser dans une affaire juridique familiale, mais l’application de la loi a joué en sa défaveur. Cela signifie que présenter des certificats de naissance, de mariage ou de décès en anglais n’est plus possible.
Parmi les « correctifs » proposés figurait le droit pour les anglophones de jouir des mêmes garanties constitutionnelles en matière de justice et d’accès aux soins de santé en anglais.
C’est manifestement faux. Nous connaissons déjà des personnes qui ont reçu de l’information et des services uniquement en français dans le domaine des soins de santé. Il n’est donc pas interdit de penser que tous les documents juridiques doivent être maintenant présentés en français, ce qui va à l’encontre des droits de l’ensemble anglophones du Québecl. Le 31 mai dernier, le Comité spécial a poursuivi en justice les gouvernements du Québec et du Canada pour avoir omis de protéger les droits des Québécois et des Québécoises d’expression anglaise. Parmi les cas, on retrouve une non-anglophone de souche souffrant de colite ulcéreuse et ne pouvant obtenir des services en anglais, la mère d’un garçon autiste et un homme d’affaires ne pouvant plus recevoir des services en anglais du gouvernement du Québec. Le Comité spécial créera bientôt une plateforme qui permettra au public de présenter des récits sur l’impact négatif qu’a la Loi 96 dans leur vie.
Le Comité spécial sur la politique linguistique/ Task Force on Linguistic Policya été formé en juin 2021 pour lutter contre la Loi 96 et la Loi C-13, loi fédérale sur les langues officielles. Il compte plus d’un millier d’abonnés, et beaucoup plus d’adeptes et de membres sur les réseaux sociaux. Il est actif dans la communauté et dépend du sociofinancement pour soutenir ses poursuites juridiques visant à contester la constitutionnalité de la Loi 96. Pour en savoir plus sur le comité, visitez le "https://protegermesdroits.us6.list-manage.com/track/click?u=7a2fb2420a15c27a634558fa9&id=a23ab89696&e=a60c8d17a9"
Andrew Caddell,
Comité spécial sur la politique linguistique Montéal
Le gouvernement canadien soutient le journalisme depuis des générations. Depuis la fondation du premier journal canadien, la Halifax Gazette, qui date de 1752, la publicité gouvernementale a été une importante source de revenus pour les journaux. Même avant la Confédération, des aides directes, comme l'ancien Programme d'aide aux publications, qui subventionnait la livraison postale de journaux non quotidiens, ont permis aux Canadiens d'avoir accès à des informations canadiennes de qualité.
Il y a vingt ans, le gouvernement fédéral dépensait 110 millions de dollars en publicité, gérée par 30 agences de publicité. Les journaux imprimés et les magazines représentaient environ un tiers des dépenses publicitaires fédérales, tandis que la publicité sur Internet représentait moins de 1 % des dépenses.
L'année dernière, le gouvernement du Canada a dépensé un total de 140 millions de dollars en publicité, en faisant appel à une seule agence de coordination pour la planification et le placement des médias. Si le modèle de l'agence unique est efficace, nous nous inquiétons de savoir où sont dépensés les maigres crédits publicitaires.
L'année dernière, seuls 6 millions de dollars, soit 5 % des fonds publicitaires fédéraux, ont été consacrés aux publications imprimées. C'est bien loin du tiers environ d'il y a vingt ans. À titre de comparaison, les dépenses du gouvernement pour les publicités sur Facebook/Instagram représentent à elles seules près du double de ce qui est dépensé pour l'ensemble de la publicité imprimée. Et les dépenses consacrées à Twitter, Snapchat et TikTok combinées étaient plus importantes que l'ensemble des dépenses consacrées à la publicité imprimée.
Aujourd'hui, la publicité numérique représente plus de 50 % de l'ensemble des dépenses publicitaires fédérales. Selon le ministère américain de la Justice, qui poursuit Google, l'entreprise "empoche en moyenne plus de 30 % des recettes publicitaires qui transitent par ses produits technologiques de publicité numérique".
Les entreprises de médias sociaux opérant au Canada n'emploient pas de journalistes et sont protégées de toute responsabilité par la section 230 du titre 47 du code des États-Unis. Elles bénéficient de tous les avantages d'un éditeur sans en avoir les obligations.
La recherche numérique et les géants sociaux ont grandement contribué à relier les gens, les entreprises et les communautés. Pourtant, il y a eu des conséquences inattendues. Alors qu'ils fournissent la plomberie essentielle de notre ère numérique, ils n'ont pas trouvé le moyen de séparer l'eau potable (par exemple, les nouvelles et informations basées sur des faits) des eaux usées (par exemple, les "fake news").
Les sources d'information fiables constituent un filtre important qui aide les Canadiens à faire des choix éclairés. Le vrai journalisme, qui repose sur un jugement éditorial et une vérification rigoureuse des faits, coûte de l'argent, qui provient de la publicité et/ou des abonnements. Les éditeurs de presse canadiens emploient de vrais journalistes, qui adhèrent à des normes éditoriales strictes, et les éditeurs peuvent être tenus responsables de leur contenu. Pourtant, l'argent de la publicité fédérale, qui contribuait autrefois à financer nos salles de rédaction, a été transféré en grande partie aux entreprises du secteur des grandes technologies qui tirent profit de notre contenu.
News Media Canada
Toronto
Le Musée régional de l’Outaouais (MRO) est fier de présenter sa plus récente exposition, Des trésors, ouverte depuis le 1er juillet. Développée en collaboration avec plusieurs organismes patrimoniaux de la région, l’exposition présente plusieurs artéfacts et archives touchant directement l’histoire de l’Outaouais. Ces objets disposés sur la grande table du salon de la maison Fairview peuvent même, pour certains, être manipulés. Une présentation visuelle et sonore de l’inventaire régional des collections muséales de la région est aussi diffusée en continu dans la salle à manger. Voici une brève description de ce qui attend les visiteurs :
L’Outaouais possède un riche patrimoine et une mémoire collective façonnée par les bâtisseurs et bâtisseuses de la région. Cette exposition réunit pour la première fois des artefacts et des documents provenant des collections de membres du Réseau du patrimoine de Gatineau et de l’Outaouais (RPGO). Ces objets témoignent des communautés qui ont bâti l’Outaouais, de leurs connaissances et de leur savoir-faire. Des trésors qui évoquent l’histoire et le riche patrimoine de notre région.
L’exposition Des trésors est offerte jusqu’au 23 juillet à la maison Fairview au 100 rue Gamelin. Le musée est ouvert de 10 h à 17 h du mercredi au dimanche, sauf le vendredi de 12 h à 20 h. Pour plus d'information sur les expositions et les activités du MRO, les gens sont invités à consulter la pages Facebook ou Instagram du « Musée régional Outaouais », ou à écrire à museo@reseaupatrimoine.ca.
Antoine Bonneau chargé de projet
Gatineau
Êtes-vous membre d’une association de résidents de l’un des cinq districts d’Aylmer? Que ce soit pour annoncer un événement à venir, recruter de nouveaux membres ou recueillir des signatures, faites appel à votre journal local! Chaque semaine, au plus tard à 16 h le jeudi, faites-nous parvenir les nouvelles de votre association en un maximum de 150 mots, dans la langue de votre choix.
Veuillez vous assurer d'inclure une signature et des coordonnées, ainsi que le nom de l’association. (Trad.)
La rédactrice en chef
Les lettres à l'éditeur du Bulletin d'Aylmer sont lues par environ 50 000 personnes (faites correspondre les médias sociaux !) qui vivent dans votre communauté et partagent vos préoccupations. Quelques directives pour s'assurer que votre lettre sera publiée :
Toutes les lettres doivent être signées avec un numéro de téléphone (non publié).
N'importe quelle langue est acceptable... mais soyez clair, civil et convaincant, pas grossier.
Soyez court et concis : TOUTES les lettres sont révisées pour des raisons de grammaire, de ponctuation, d'orthographe, etc. et de longueur. Attendez-vous à ce que votre lettre soit révisée.
Nous recevons de nombreuses lettres et l'espace est compté : ne vous répétez pas et n'ajoutez pas de commentaires inutiles.
Les lettres sont des opinions personnelles ; elles ne sont pas des articles d'actualité, ni des commentaires de ce journal. Nous acceptons les réponses à des lettres antérieures.
Nous n'acceptons pas les lettres faisant l'éloge ou la critique des entreprises locales. Nous n'acceptons pas les attaques personnelles, ni les articles promotionnels pour des candidats ou des partis politiques.
Le rédacteur en chef
Grâce aux pressions exercées par les néo-démocrates, des millions de familles québécoises recevront des centaines de dollars pour les aider à faire face au coût de la vie.
Avec la flambée du prix du panier d’épicerie et du loyer, Jagmeet Singh et le NPD ont poussé sans relâche le gouvernement libéral à doubler le remboursement de la TPS afin de donner aux familles québécoises une certaine marge de manœuvre financière.
« La crise du coût de la vie frappe fort et les familles québécoises en arrachent pour se payer à manger et se loger. Elles font tout ce qu’il faut, mais n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Ce n’est pas normal, déclare M. Singh. C’est pourquoi les néo-démocrates se sont battus pour forcer le gouvernement de Justin Trudeau à livrer la marchandise. »
C’est à partir du mois de mai 2022 que les néo-démocrates ont monté la pression sur le gouvernement libéral pour doubler le remboursement de la TPS pour aider les familles partout au pays. Les libéraux ont finalement accepté de fournir une aide supplémentaire l'automne dernier. Mais pour le NPD, il en faut plus pour aider les gens qui sont à bout. Les néo-démocrates ont continué à exhorter le gouvernement libéral à remettre plus d'argent dans les poches des gens et, dans le dernier budget, les libéraux ont accepté de doubler à nouveau le crédit d'impôt pour la TPS, en choisissant de renommer le programme « remboursement pour l'épicerie ».
« L’écart entre les plus riches et les plus démunis partout au pays se creuse à un rythme record en raison de la hausse du coût de la vie, a déclaré le chef adjoint du NPD, Alexandre Boulerice. Puis ce sont les jeunes familles, les ainés et les étudiants qui en paient le prix. Laissés à eux-mêmes, les libéraux préfèrent protéger les profits des PDG des grandes épiceries. Nous au NPD, on se bat pour les gens. Le remboursement de la TPS n’est que le début de ce que nous allons forcer le gouvernement à livrer pour les Québécoises et Québécois. »
Centre du NPD
Ottawa
Lettres de Juin
C’est avec grand plaisir que la Société Alzheimer Outaouais annonce l’ouverture de ses nouveaux locaux, situés dans le secteur Aylmer, à Gatineau. Endroit: Galeries Aylmer, 181 rue Principale, local 7B. Nous profiterons de cette occasion pour remercier ceux qui ont contribué au succès de cette initiative. Une grande annonce vous sera également partagée!
Vous pourrez visiter le centre de jour et de répit, les bureaux et la salle de formation. Il nous fera plaisir de répondre à toutes vos questions concernant les services offerts par la Société Alzheimer Outaouais.
La Société Alzheimer Outaouais accompagne et sensibilise les personnes touchées par un trouble neurocognitif, tel que la maladie d’Alzheimer, en Outaouais. L’équipe offre également des services aux proches aidants et aux professionnels. Il est aussi possible de faire un don ici!
Caroline Caron,
SAO
Gatineau
En raison du changement climatique, les incendies de forêt deviennent un problème de plus en plus important chaque année. Nous avons besoin de plus de ressources, et l'armée canadienne dispose d'hélicoptères qui sont principalement utilisés pour se préparer à la guerre. Pendant la saison des feux de forêt, ces ressources pourraient être mieux utilisées pour lutter contre des incendies de forêt potentiellement immenses. Les hélicoptères peuvent être utilisés avec des seaux ou des réservoirs ventraux, entre autres. Les compétences nécessaires à l'accomplissement de ces tâches sont similaires à celles requises pour les missions militaires.
Pilote expérimenté qui a également piloté des bombardiers d'eau en Colombie-Britannique pendant dix ans, Peter Lauren a essayé de convaincre les gouvernements fédéral et provinciaux de mettre en œuvre cette idée pendant de nombreuses années. Les gouvernements ne lui ont donné que peu ou pas de réponse. Les militaires peuvent être réticents parce qu'ils sont lourdement chargés, en sous-effectif et sous-financés. Le gouvernement fédéral sera réticent parce que les forêts relèvent de la compétence des provinces. Et les provinces sont souvent réticentes à demander l'aide du gouvernement fédéral. Le Centre interagences des feux de forêt du Canada pourrait peut-être faciliter les choses.
Pour convaincre nos gouvernements, le public doit contacter un grand nombre de politiciens et de fonctionnaires pour montrer son soutien à une idée qui devrait être mise en œuvre depuis longtemps. Nous devons contacter des fonctionnaires tels que votre député, votre député provincial, le ministre des forêts de votre province et d'autres ministres (Sécurité publique : communications@ps-sp.gc.ca ; Ressources naturelles : https://contact-contactez.nrcan-rncan.gc.ca ; Défense nationale : DND_MND@forces.gc.ca et le Premier ministre : https://pm.gc.ca/en/connect/contact).
Si nous agissons tous ensemble, nous pouvons convaincre nos gouvernements de travailler ensemble - un peu plus d'efficacité et d'efficience !
Fred Trudell et Peter Lauren
Victoria, C-B
(Traduit)
La FCEI accueille positivement les nouvelles orientations concernant l’immigration, présentées par le premier ministre du Québec, M. François Legault, et la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI), Mme Christine Fréchette. La FCEI constate des avancées encourageantes quant à la volonté d’accélérer les traitements des dossiers, de mieux répondre aux besoins de main-d’œuvre des PME et d’ouvrir la porte à une augmentation des seuils.
Maud Larivière, FCEI
Montréal
Vos lettres à la rédaction constituent l'une des parties les plus intéressantes du journal. Merci à vous et à tous ceux qui prennent quelques minutes pour nous écrire. Il s'agit de la meilleure plate-forme disponible pour faire entendre nos idées, nos propositions et nos plaintes, et peut-être même pour y remédier. Le plus nous sommes nombreux à l'utiliser, plus ce processus est efficace! Cependant, mais certaines choses continuent de nous agacer.
Tout d'abord, le nombre incroyable de Canadiens qui ne savent pas comment fonctionne notre gouvernement, ou qui confondent même notre système avec celui des États-Unis ! En particulier, la répartition des pouvoirs entre les provinces et le fédéral. Tant de gens pensent qu'ils peuvent insister pour que le gouvernement fédéral résolve n'importe quel problème, sans remarquer que le gouvernement fédéral a très peu de pouvoir dans de nombreuses compétences importantes - la santé, l'éducation, la sylviculture et (un peu) l'agriculture. Ainsi, en insistant pour qu' "Ottawa" améliore, par exemple, l'enseignement de l'histoire dans les écoles primaires, ils perdent leur temps.
Il en va de même pour ceux qui écrivent en insistant pour que "Trudeau" (lui-même, je suppose) résolve le problème qui tracasse leur conscience. Même en matière fédérale, M. Trudeau est le chef du gouvernement, mais nous imaginons que ses ministres sont plus à même d'apporter des changements dans leur domaine que M. Trudeau lui-même. Qui est-il, à leurs yeux, Super-man ? Oui, attention, convoi de camionneurs !
L'éducation en est un excellent exemple, d'autant plus que ces mêmes Canadiens ont terminé leurs études sans avoir la moindre idée du fonctionnement de notre gouvernement. Administrateurs d'écoles, prenez note !
Edward Kemp & Rose Saramago
Aylmer
La Fédération des CAAP a réagi au Projet de loi 15, Loi visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace, par le biais d’un "https://u12097671.ct.sendgrid.net/ls/click?upn=9rudYHeevExQpJ5A1h-2BA7SMX-2FaJ08OvtYHsi-2BPUGkPczJ04Vgp3eZJEDytZIdAuBd-2BO04AbIj516G4WquIq-2Fo80N-2FtS8duI8TGCl2LnJ9-2B4-3DBF66_Y-2BXF-2B1WmAx-2BUgxyvqmxyyhla9i9L0DPgxKHjzX5fRYQTKrNN19MJr4gSbu1B8W0cvSHus9Mf2My0dAq2tlMwo3-2FqmefueenqXVyysjIHfzyeCM-2FQHGORTZfWI8LUppiYQIOjhwvIo13fwcZkf8FfgpLmF4-2B-2FNJ6X4Z-2F-2B9tx7YWiZ8yE9cJRvHR0xsuQB-2FEKBcRZ6wyYSSi9ADrIu-2BoxCu1QC-2F-2FBregzy6CwIulOf2R96pJyrvtfUx2IsAxrtn8N0hz2gHnnbp0IFcZdSEQ9oyIFhc7mfeWCX1CnxqdoaBV3TiloP7AvnZ4zN4w5snomI7cPlBFOgKkOP4njyQiVy4BS7iNm4U9W2C7wARa8eSpPEoTUYMI4ZhwxwGVL0W1JerkSgETThh2Skf3-2F2FJ-2BVd5mX5L3bYDN5Xg4Y273pzyonpEIY0tO7RK9v0pLrzi6nh1-2BWEiVFUksWe7fmK-2BU5zTpIT0T6-2F9Rmb0oaU7u-2BNMj4JJ6Br196Qub9VSH5gYTq21kdYiDT6tNCLhdIPjsiEnZ4nAcX8FfjqiBiTRlHPoSd1Q9yMIZcbfsCptjsLrCK" mémoire. Ainsi, la FCAAP veut croire que la volonté du gouvernement est bel et bien de replacer l’usager au centre du système de santé avec cette nouvelle réforme. Cependant, il ne pourra y avoir de réelles améliorations sans une volonté claire et assumée de la part des différents acteurs de changer les choses.
D’emblée, nous saluons les progrès qui ont été réalisés par rapport aux projets de loi précédents en ce qui touche à l’indépendance et à l’uniformisation du rôle des commissaires aux plaintes et à la qualité des services (CPQS). La création du poste de commissaire national aux plaintes et à la qualité des services (CNPQS) va d’ailleurs dans cette direction.
Le projet de loi 15 rate toutefois sa cible en ce qui touche à l’élargissement du régime d’examen des plaintes (REP) aux personnes qui bénéficient de soins ou de services auprès des GMF, des GMFU et de certains établissements privés. En effet, ces citoyens ne peuvent se prévaloir du REP au même titre que ceux qui reçoivent des soins dans les établissements publics, de même qu'ils ne peuvent bénéficier du soutien des CAAP.
Il existe un déséquilibre manifeste entre les usagers dépendamment de l’endroit où ils reçoivent leurs services. Tout acte remboursé par la RAMQ devrait permettre à une personne de faire appel au régime d’examen des plaintes si elle est insatisfaite et d’être soutenue par un CAAP dans ses démarches.
Pierre Trahan, FCAAP
Québec, Qc
Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) ainsi que le ministère de la Sécurité publique (MSP) émettent un avis préventif concernant les risques de feux de forêt et sollicitent la collaboration de toute la population pour éviter ou restreindre au maximum les déplacements en forêt au cours des prochains jours, en raison de l’indice d’inflammabilité extrême et des incendies préoccupants en cours à certains endroits de la province.
Cette recommandation gouvernementale, faite de concert avec la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) et visant l’ensemble des régions du Québec, a pour but de diminuer les risques d’incendie, de faciliter les opérations de la SOPFEU et d’assurer la sécurité publique. Il est important de rappeler qu’il est présentement interdit de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité sur tout le territoire québécois.
Melanie Morin, SOPFEU
Messines, Qc
Je suis une étudiante de 19 ans qui termine mon cégep et je sais depuis un certain temps que je ne peux pas être une utilisatrice modérée des médias sociaux. J'avais l'habitude d'essayer de suivre la vie de tous mes amis (et de beaucoup de gens qui ne sont même pas des amis) ; cela me poussait à poster tout le temps, prouvant que j'avais aussi une vie sociale. Parfois, le fait de consommer et de poster me procurait un sentiment de bien-être - c'est un état "euphorique" ! - et c'est là que le bât blesse. Mais comme pour toute relation toxique, il était temps de rompre.
Je me joins à un groupe de plus en plus nombreux qui abandonne ce type d'applications. J'espère que d'autres suivront, car le chirurgien général des États-Unis a récemment publié un avis expliquant qu'il n'y a pas assez de preuves pour dire si les médias sociaux sont "suffisamment sûrs" pour les adolescents. Nous ne pouvons pas ignorer la contribution (potentielle) des médias sociaux à la souffrance de millions d'enfants et de familles. Il y a une crise de la santé mentale chez les jeunes, probablement partout dans le monde. J'ai lu des articles à ce sujet. Certains amis m'ont poussé à le faire.
J'ai reçu des réactions mitigées au sujet de l'arrêt de mon téléphone ; certains étaient ravis pour moi, mais d'autres ont rapidement pensé qu'il s'agissait d'une sorte de vantardise. Ce n'est pas le cas ! Pour moi, les mauvais côtés des médias sociaux l'emportaient largement sur les bons. Tous les jours.
J'aimerais donc mettre au défi tous mes collègues d'Aylmer d'essayer ceci. Une semaine d'abord, puis de plus en plus de temps de liberté. Je ne veux pas manquer les grands événements de la vie de mes amis, mais je ne peux pas me concentrer uniquement sur cela, plus maintenant. Écrivez au Bulletin et nous pourrons créer une vague !
Joycelyn Brennan
Aylmer
Le gouvernement canadien soutient le journalisme depuis des générations. Depuis la fondation du premier journal canadien, la Halifax Gazette, qui date de 1752, la publicité gouvernementale a été une importante source de revenus pour les journaux. Même avant la Confédération, des aides directes, comme l'ancien Programme d'aide aux publications, qui subventionnait la livraison postale de journaux non quotidiens, ont permis aux Canadiens d'avoir accès à des informations canadiennes de qualité.
Il y a vingt ans, le gouvernement fédéral dépensait 110 millions de dollars en publicité, gérée par 30 agences de publicité. Les journaux imprimés et les magazines représentaient environ un tiers des dépenses publicitaires fédérales, tandis que la publicité sur Internet représentait moins de 1 % des dépenses.
L'année dernière, le gouvernement du Canada a dépensé un total de 140 millions de dollars en publicité, en faisant appel à une seule agence de coordination pour la planification et le placement des médias. Si le modèle de l'agence unique est efficace, nous nous inquiétons de savoir où sont dépensés les maigres crédits publicitaires.
L'année dernière, seuls 6 millions de dollars, soit 5 % des fonds publicitaires fédéraux, ont été consacrés aux publications imprimées. C'est bien loin du tiers environ d'il y a vingt ans. À titre de comparaison, les dépenses du gouvernement pour les publicités sur Facebook/Instagram représentent à elles seules près du double de ce qui est dépensé pour l'ensemble de la publicité imprimée. Et les dépenses consacrées à Twitter, Snapchat et TikTok combinées étaient plus importantes que l'ensemble des dépenses consacrées à la publicité imprimée.
Aujourd'hui, la publicité numérique représente plus de 50 % de l'ensemble des dépenses publicitaires fédérales. Selon le ministère américain de la Justice, qui poursuit Google, l'entreprise "empoche en moyenne plus de 30 % des recettes publicitaires qui transitent par ses produits technologiques de publicité numérique".
Les entreprises de médias sociaux opérant au Canada n'emploient pas de journalistes et sont protégées de toute responsabilité par la section 230 du titre 47 du code des États-Unis. Elles bénéficient de tous les avantages d'un éditeur sans en avoir les obligations.
La recherche numérique et les géants sociaux ont grandement contribué à relier les gens, les entreprises et les communautés. Pourtant, il y a eu des conséquences inattendues. Alors qu'ils fournissent la plomberie essentielle de notre ère numérique, ils n'ont pas trouvé le moyen de séparer l'eau potable (par exemple, les nouvelles et informations basées sur des faits) des eaux usées (par exemple, les "fake news").
Les sources d'information fiables constituent un filtre important qui aide les Canadiens à faire des choix éclairés. Le vrai journalisme, qui repose sur un jugement éditorial et une vérification rigoureuse des faits, coûte de l'argent, qui provient de la publicité et/ou des abonnements. Les éditeurs de presse canadiens emploient de vrais journalistes, qui adhèrent à des normes éditoriales strictes, et les éditeurs peuvent être tenus responsables de leur contenu. Pourtant, l'argent de la publicité fédérale, qui contribuait autrefois à financer nos salles de rédaction, a été transféré en grande partie aux entreprises du secteur des grandes technologies qui tirent profit de notre contenu.
Le gouvernement fédéral a reconnu que le journalisme était en difficulté. Il a pris des mesures pour combler les déserts d'information et les zones de pauvreté en matière d'information par le biais de l'Initiative pour le journalisme local. Il a également présenté le projet de loi C-18, la loi sur l'information en ligne, qui permettra aux éditeurs de se regrouper pour négocier des accords de licence de contenu équitables avec les géants du web et d'uniformiser les règles du jeu numérique.
Les marchés publics constituent l'un des outils les plus puissants de la boîte à outils politique d'un gouvernement. Les marchés publics peuvent aider les gouvernements à atteindre leurs objectifs socio-économiques, y compris la création d'emplois, et à obtenir de meilleurs résultats. En effet, la politique du gouvernement fédéral en matière de marchés publics sociaux facilite et soutient l'inclusion de mesures socio-économiques dans les marchés publics afin d'atteindre l'objectif de la meilleure valeur pour l'État et, par conséquent, pour les Canadiens.
N'est-il pas temps pour le gouvernement fédéral d'aligner ses dépenses publicitaires sur son objectif de politique publique visant à soutenir des sources d'information responsables et fiables ? N'est-il pas temps de soutenir l'équipe locale et de garder au Canada l'argent de la publicité, qui soutient le journalisme civique basé sur les faits et vérifié par les faits ? Les conséquences de l'inaction sont davantage de désinformation, une citoyenneté moins informée et moins engagée, un discours public moins solide et une perte de communauté. ( Traduit )
Paul Deegan, News Media Canada
Toronto
Près de 250 000 PME, soit 19 % du nombre total de PME au Canada, risquent de fermer leurs portes en 2024 si le gouvernement fédéral ne reporte pas la date limite de remboursement des prêts du CUEC, avertit la FCEI. . Sans le report de cette échéance, ces entreprises perdront la portion subvention du prêt, pouvant aller jusqu’à 20 000 $, et devront payer 5 % d’intérêts sur la totalité de leur solde.
Du côté du Québec : 34 % des PME sont susceptibles de dépasser la date limite de remboursement de leur prêt du CUEC en 2023, et 17 % des PME sont à risque de fermer leur entreprise si la date limite de remboursement de leur prêt du CUEC n’est pas reportée, l’équivalent de 45 327 entreprises.
Vous trouverez l'intégralité du communiqué de presse au site web de FCEI
Maud Larivière, FCEI
Montréal
Je suis préoccupé par la loi 96, et je ne suis ni francophone ni anglophone. Bien que la loi semble viser à s'assurer que personne ne parle anglais nulle part au Québec, le véritable danger de cette loi concerne les francophones autant que tout autre locuteur d'une langue.
Je vous écris à l'aide d'un traducteur informatique afin de pouvoir faire connaître mon point de vue au public dans la langue de la majorité.
La vie privée de chacun est en danger. Si les autorités linguistiques saisissent tous les documents d'une entreprise où l'on aurait parlé anglais, tous les documents sont transmis au gouvernement du Québec pour analyse. Si certaines informations sont considérées comme pertinentes pour d'autres autorités (DPJ, tribunaux pénaux, impôts, etc.), ces informations seront partagées avec d'autres ministères. La nouvelle loi autorise le partage de ces informations privées.
Je ne dis pas que nous devons protéger les personnes qui font de mauvaises choses, mais il arrive que des idées privées soient partagées qui, hors contexte, sembleraient mauvaises. Le simple partage de documents est très différent d'une discussion sur des soucis dans un cadre privé, même si c'est dans un cadre professionnel.
Nous pouvons voir de nombreux exemples dans le monde où les gouvernements se donnent des pouvoirs spéciaux sur les minorités. Ce qui se passe ensuite est la raison d'être des réfugiés internationaux !
Je pensais être venu au Québec parce que les minorités y sont protégées. Maintenant que je vois le type de pouvoir qu'il y a ici et que mon cœur s'emballe, il est probablement temps de trouver un endroit plus démocratique où vivre.
Anon
Aylmer
Les Premières Nations algonquines réagiront au projet de construction d'un dépotoir de déchets radioactifs sur le territoire algonquin non cédé à proximité de la rivière des Outaouais (Kichi Sibi). Le plan prévoit la construction d’un monticule de déchets en surface à Chalk River, une installation nucléaire de classe I du gouvernement fédéral gérée sous contrat par SNC-Lavalin et d'autres sociétés. Les Premières Nations algonquines témoigneront lors d'une audience finale sur le projet le 10 août.
Les Premières Nations Kebaowek et Kitigan Zibi Anishinabeg ont lancé une brochure décrivant leur évaluation conjointe, menée par les autochtones, du "https://iaac-aeic.gc.ca/050/evaluations/proj/80122?culture=fr-CA" projet d'installation de gestion des déchets près de la surface (IGDPS) et les conséquences de la contamination radioactive existante à Chalk River sur leur culture, leurs terres, l'eau et la faune.
L’emplacement du dépotoir proposé se trouve à moins d'un kilomètre de la rivière des Outaouais. Des tonnes de métaux lourds et de déchets radioactifs, notamment du tritium, du carbone 14, du strontium 90, du plutonium, de l'uranium et une très grande quantité de cobalt 60 seraient empilées dans une zone sujette aux tremblements de terre et aux tornades. Les Nations algonquines maintiennent que le gouvernement fédéral n'a pas respecté son obligation de consultation et elles s'inquiètent des impacts des déchets sur les droits inhérents, les impacts culturels, et les impacts sur l’environnement et la santé.
Eva Schacherl, CBC
Ottawa
Citoyennes et citoyens du secteur d’Aylmer en particulier: ne vous laissez pas enfariner par des arguments bidon concernant la préservation des ruines des rapides de Deschênes. J’aimerais confronter certains arguments qui circulent présentement contre la démolition des ruines de l’ancien barrage:
1er- il n’y a plus de barrage sur ce site, mais plutôt un tas de ruines (laides) et dangereuses;
2e- la démolition éventuelle des structures en ruine sera effectuée nul doute sous la supervision d’experts et sera exécutée dans le respect des règles environnementales actuelles concernant la pro tection des zones aquatiques et terrestres;
3e- le vrai patrimoine naturel de ce site n’inclut pas les ruines en place, mais l’état original des rapi des à cet endroit;
4e- des fouilles archéologiques pourront toujours être menées éventuellement pendant et après la démolition des ruines;
5e- les espèces d’oiseaux présentement nichant sur le site se retrouvent en très grande majorité sue les petites îles avoisinantes aux ruines;
Vous remarquerez que ceux et celles qui militent pour le maintien des ruines comme site patrimonial évitent comme la peste d’évaluer les coûts et de mentionner les obligations en matière de sécurité que le maintien des ruines exigera.
Les Québecois (es) et les Gatinois (es) ont beaucoup d’autres priorités sociétales et communautaires présentement que celle de maintenir un tas de ruines laides et dangereuses pour les activités nautiques en eaux vives. Il est plus que temps de restituer aux rapides le magnifique panorama que la nature nous offre à cet endroit.
Et pour les nostalgiques d’une autre époque, les archives bibliothécaires et autres seront toujours là pour vous consoler.
Un cycliste et citoyen payeur de taxes et d’impôts qui fréquente régulièrement le site des rapides :
D.R.H.
Secteur Aylmer
Tout d'abord, recevez toutes mes fécitations pour la belle photo de groupe pour le Meilleur d'Aylmer, en p. 38 du numéro du 14 juin. Vous avez une belle équipe. (Je m'aperçois que le site Web n'accepte pas les accents en français). Je signalerais une erreur en p. 9, quant à la photo du haut de la page avec 2 jeunes garçons. Le texte ne semble pas être celui qui correspond à l'image (Trinity Zhao....).
Question: Où peut-on consulter la version électronique des autres parutions régionales (Le Bulletin de Gatineau, etc...)?
Merci de votre excellent travail.
André Pinard, Ph.D
Aylmer
Contrairement aux prétentions du gouvernement de François Legault, le projet de loi 15 accouchera d’un système sociosanitaire encore plus ingérable que ce qu’a connu le Québec dans les vingt dernières années. C’est ce que montre l’ "https://iris-recherche.us4.list-manage.com/track/click?u=d77a17eb97fce0bc47ca1edce&id=9500c6664e&e=9c512dd977" organigramme publié aujourd'hui par l'Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) qui illustre ce que deviendra le réseau de la santé du Québec si la réforme Dubé est adoptée telle quelle.
Il est tout à fait impossible de planifier efficacement les services de manière aussi centralisée. La démarche du ministre ne s’appuie sur aucune donnée probante, et dire que le projet de loi 15 permettra de rendre le système de santé plus efficace relève de la pensée magique.
Avec le projet de loi 15, le gouvernement prévoit confier au PDG d’une nouvelle société d’État, l’agence Santé Québec, la gestion de plus de 325 000 employé·e·s et 1500 installations (CLSC, CHSLD, hôpitaux, etc.). À titre comparatif, Hydro-Québec, qui est actuellement la plus grosse société d’État du Québec, emploie 22 000 personnes, alors que l’entreprise privée comptant le plus grand nombre de salarié·e·s au Québec est Métro, avec un peu moins de 60 000 employé·e·s.
Il s’agit d’une proposition complètement irréaliste. Le ministre Dubé s’imagine que donner tous les pouvoirs à un super-gestionnaire, muni d’un tableau de bord et d’indicateurs de performance abstraits, permettra de sauver le système de santé.
Une réforme Barrette à la puissance dix : La création de Santé Québec accentuera la centralisation du réseau de la santé poursuivie par l’ancien ministre Gaétan Barrette. L’organigramme rendu public aujourd’hui illustre la nouvelle distribution du pouvoir prévue par la réforme Dubé et montre que peu de décisions pourront être prises dans les lieux physiques de dispensation des services.
Ce que le ministre Dubé s’apprête à faire, et ce que personne n’aurait cru possible, c’est de rendre le système de santé encore plus centralisé et plus autoritaire que ce que nous avait légué
l’ex-ministre libéral Gaétan Barrette.
Les nouveaux cadres nommés à la tête des points de services locaux agiront quant à eux comme de simples courroies de transmission des directives émises par le PDG de Santé Québec. La littérature internationale en administration publique démontre pourtant que les services publics les plus efficaces sont ceux qui rapprochent les lieux de pouvoir des lieux où sont offert les services.
Il est ironique de constater que la CAQ, lorsqu’elle était dans l’opposition, critiquait elle-même la ''monstruosité'' du système de santé. Et pourtant, le gouvernement caquiste aujourd’hui propose une solution illusoire qui rendra le ''monstre'' encore plus ingérable.
Anne Plourde
chercheuse à l’IRIS Montréal
Il est maintenant possible pour les citoyens et les citoyennes de Gatineau de demander ou de renouveler en ligne leur licence pour faire l'élevage de poules pondeuses. Il suffit de consulter la page « Petits élevages urbains » du site Web de la Ville et de remplir le formulaire prévu à cet effet.
Les licences pour la garde de poules pondeuses sont émises annuellement et sont valides du 1er mai au 30 avril de l'année suivante. Elles sont non remboursables, indivisibles et incessibles.
Rappelons que la garde de coqs est interdite en tout temps et que sans licence, la garde de poules pondeuses est également interdite.
La Ville de Gatineau
Au Québec en 2020, alors que la pandémie de COVID-19 bouleversait les conditions d’études, 61 974 diplômes ont été décernés aux niveaux baccalauréat et supérieur, soit 2 895 de moins qu’en 2019. Le nombre de grades décernés, en baisse de 4,3 %, s’est établi à :
- 39 249 au premier cycle (– 2,6 %);
- 13 842 au deuxième cycle (– 8,3 %);
- 2 016 au troisième cycle (– 7,9 %)
La même année, en Ontario, le nombre total de grades décernés s’est accru de 2,3 %. C’est ce que nous apprend le bulletin intitulé "https://statistique.quebec.ca/fr/document/les-diplomes-des-niveaux-baccalaureat-et-superieur" Les diplômés des niveaux baccalauréat et supérieur de 2020 diffusé par l’Institut de la statistique du Québec, dans lequel on traite principalement des diplômés ayant obtenu un grade universitaire, notamment en sciences, technologie, génie ou mathématiques (STGM).
L’Institut de la statistique du Québec
Québec
La croissance rapide du soutien à une Assemblée citoyenne nationale sur la réforme électorale est incroyable ! La motion d'initiative parlementaire de Mike Morrice en faveur d'une Assemblée citoyenne nationale sur la réforme électorale a atteint le nombre maximum de cosignataires : "https://secure.fairvote.ca/en/index.php?q=civicrm/mailing/url&u=233230&qid=24901278" 20 députés ont appuyé la motion ! Cela comprend le soutien de députés de quatre partis : 13 libéraux, 5 néo-démocrates, 1 vert et 1 conservateur.
Le 6 mai, "https://secure.fairvote.ca/en/index.php?q=civicrm/mailing/url&u=233231&qid=24901278" les membres du Parti libéral ont voté massivement en faveur d'une résolution demandant au gouvernement de convoquer une Assemblée citoyenne nationale sur la réforme électorale. Vos efforts persistants et déterminés portent leurs fruits, mais nous devons continuer à gagner le soutien de tous les partis !
Pouvez-vous demander à votre député de soutenir publiquement une Assemblée citoyenne nationale sur la réforme électorale ?
Anita Nickerson,
Mouvement pour la représentation équitable au Canada
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) du Québec, accueille positivement l’annonce faite aujourd’hui par la ministre de l'Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, de la création de trois pôles d’expertise visant à répondre aux transformations du marché du travail.
« L’annonce de la ministre de l'Emploi, Kateri Champagne Jourdain, est très encourageante, car le gouvernement s’active pour connaître les impacts des transformations futures du marché du travail, ce qui l’aidera dans l’élaboration des mesures à mettre en place. Ici, on agit pour être au-dessus de la mêlée plutôt que seulement être en réaction. C’est vraiment une bonne stratégie pour offrir les meilleurs outils qui accompagneront employés et employeurs dans les transitions et transformations affectant le marché du travail. La création de trois pôles d’expertise saura sans aucun doute participer aux succès des PME dans cette période de changements et de défis. Enfin, il faut souligner la mise à contribution des comités sectoriels de main-d’œuvre et de la Commission des partenaires du marché du travail dans le processus », commente François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.
Maud Larivière, FCEI
Montréal
Les écosystèmes de notre planète sont chancelants et nombre d'entre eux sont en train de s'effondrer. Voulons-nous attendre de tousser ou de gargouiller avant de convenir que "quelque chose" doit changer dans notre gestion de la Terre ?
Il y a les reproches, les accusations, les théories du complot, mais aussi de nombreuses mesures simples et directes qui pourraient réellement nous aider. Les grandes mesures proposées par la communauté scientifique nécessitent davantage d'explications avant d'être largement acceptées. Très peu d'entre nous sont prêts à abandonner leur mode de vie basé sur le pétrole.
En dehors des grands changements, il y a de petites choses efficaces que chaque municipalité du Pontiac peut faire. Commençons par les remèdes qui ne nécessitent pas d'énormes changements de vie et de dépenses.
Les terrains vacants et les bâtiments qui tombent en ruine sont utilisés pour de nouvelles constructions. Ainsi, il n'y aura pas de pertes dues aux incendies de forêt. Cela permettrait de condenser nos villes et nos villages, de les renouveler et de moderniser les infrastructures publiques, au lieu de se contenter de les rafistoler pour couvrir les nouvelles constructions (tout cela en dehors des réseaux d'eau existants, des égouts, des bouches d'incendie, des rues et de l'éclairage municipal).
Chaque municipalité pourrait entreprendre cette démarche, qui contribuerait directement à atténuer les dommages que subissent notre planète et notre atmosphère. Cela nous rapprocherait également les uns des autres. Mais il faut aussi que la province finance les municipalités de manière plus rationnelle.
F.D.R.
Gatineau
La Fédération québécoise des municipalités (FQM) est heureuse d’annoncer un financement de près de 40 000 $ répartis entre 10 projets retenus dans le cadre de l’édition spéciale « Fête nationale » du programme Accueillir en français. Rappelons que cette initiative a été mise sur pied grâce à la collaboration du gouvernement du Québec.
Jusqu’à présent, nous avons financé 40 projets de toutes sortes et nous sommes persuadés que nos membres sont inspirés et ont le désir de faciliter l’intégration de nouveaux arrivants. Une communauté qui intègre des personnes issues de l’immigration récolte les fruits de la diversité et de l’enrichissement culturel créant un tissu social vibrant et prospère.
Jacques Demers, président la FQM, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley, préfet de la MRC de Memphrémagog
Québec, Qc
Lettres de Mai
Alors que le printemps se déploie, nous souhaitons mettre en lumière un enjeu environnemental crucial auquel s'attaque Conservation de la nature Canada (CNC) à travers le Québec. Les végétaux bourgeonnent, fleurissent et poussent, mais certains d'entre eux menacent la biodiversité. CNC lutte contre les plantes exotiques envahissantes, y compris la plus envahissante d'entre elles : le phragmite (ou roseau commun).
CNC lutte contre le phragmite dans le sud du Québec, notamment dans le haut marais de l'île aux Grues, située dans le fleuve Saint-Laurent à l'est de la ville de Québec. Il s'agit de l'un des plus gros projets de contrôle de phragmite dans la province qui utilise la méthode de bâchage.
Cette plante non indigène menace l'équilibre fragile de ce milieu unique. Le haut marais abrite une grande variété d'espèces, ce qui en fait un élément important de la biodiversité du Québec. Ce combat contre le phragmite n’est pas facile et il est loin d’être terminé, mais il est toutefois en plein essor!
Pour faire connaître ce projet, CNC a créé un "https://www.natureconservancy.ca/fr/nous-trouver/quebec/projets-vedettes/chaudiere-appalaches/iag-phragmite.html" article web et une courte vidéo qui présentent les bâches colossales actuellement en place. Les gens peuvent également apprendre quelques astuces pour empêcher la propagation de cet envahisseur tenace.
Anne Guay, Conservation de la nature Canada
Québec, Qc
La ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, le président de l'Union des municipalités, Daniel Côté, et le président de la Fédération des municipalités, Jacques Demers, se sont réunis pour annoncer le lancement d'une campagne de sensibilisation ayant pour thème "http://email.prnewswire.com/ls/click?upn=3slWLw94I3jq-2B-2FedjFNgZBuZEb2Wk10ppdmxBlLYp4AG6B4eq1FxXYZI2YYHfcy8HooVxplaEcDIObPh1EVM8564SmPnWXk5tBLJitxMWBk6IFSZlxOQ7-2BVyj2FsF2PcmjaYtV1G2jn5zUhX3eEzg1yDJ-2Bl-2FHSp2VgKUnql7x0MprXyTqpJX7OLykMS9d53pxq4H_uDUVLOcHvXwbK42LtKnJ8WwBTGGIhiuiJz2T8JWH6SgcG-2BT5LX6Kq1o-2FNr7h7yMIXGU-2FPq4A4LjpjhvKbS8V7iVO7mNUJ-2Fe2P2AKL5CnHvaFWbGxvh4Ng-2BD3HcUObjGg6eKdArkWpAChQoE-2FtjEkexwzOqzrajwT0ulE-2F8h0wF-2BQCMeJzZpqcghGPZWUVRh-2BHvQxcEA0Q1XR9WQmcJbuy8xJYTzWmYjDS1ggSs5m7-2Bu7bJyX7AniCo-2B7Yjl997ZDhPW1LyFfNog0TTat-2Bp37IJW9JjGJgk3gyl56kPfoupIsEp-2B4RaC1uBELlL3rRo87u90JoSU7AY7-2FjL-2FCfQ1ZqBSAa9Ijnc8Z8DVDbxRavLQ-2BrTf-2BM-2ByhpIQaBqGz87P-2F" Derrière chaque élu(e) municipal, il y a une personne. Traitons nos élu(e)s municipaux comme du monde.
Ce message de solidarité est le résultat d'une des 13 mesures annoncées le 6 octobre 2021 dans le "http://email.prnewswire.com/ls/click?upn=3slWLw94I3jq-2B-2FedjFNgZAr-2FkL2a7zzDe-2FNfXh3TbbpRo6Lmb7-2FmLsyCW09fT3vX220RvAcFMUcj31psrnNidjsBPVJPxysDvTQ8zskNgBg72N3u36ruZt4rzptJS2KuzlTO8eYf0qtXTIYOjNup4A-3D-3Dg3UN_uDUVLOcHvXwbK42LtKnJ8WwBTGGIhiuiJz2T8JWH6SgcG-2BT5LX6Kq1o-2FNr7h7yMIXGU-2FPq4A4LjpjhvKbS8V7iVO7mNUJ-2Fe2P2AKL5CnHvaFWbGxvh4Ng-2BD3HcUObjGg6eKdArkWpAChQoE-2FtjEkexwzOqzrajwT0ulE-2F8h0wF-2BQCMeJzZpqcghGPZWUVRh-2BHvQxcEA0Q1XR9WQmcJbuy8xJYTzWmYjDS1ggSs5m7-2BtmWe3gI8kOqUtE5aW2mMa1MYJSWKq1IVMxvQNW6Zn45TFATU2xZiID9qZQUL2yReIQC5hgHA1DTGMWLW-2B4N4-2FEUEgEAKp2wYKrPutOoUQq-2BhaYGmPHLlvak3onaG1szk2G4zsad34MmHc34cItg-2BMA
Plan d'action pour favoriser le respect et la civilité : unis pour la démocratie!, en marge des élections générales municipales. La campagne se déroulera du 26 avril au 23 mai dans les journaux et sur les plateformes Web. Elle a pour but de sensibiliser les citoyens à l'importance du respect dans leurs interactions avec le personnel et les élus municipaux ainsi que sur les bonnes pratiques pour exprimer leurs opinions.
Andrée Laforest, La ministre des Affaires municipales
Québec, Qc
Veuillez noter que ce texte va parvenir à l’Impératif français.
Il y a plusieurs semaines, plusieurs mois que je passe en revue votre Bulletin d’Aylmer et avec votre dernier bulletin du mercredi 26 avril 2023, j’en ai eu ras le bol.
Je suis très déçu, encore une fois, du peu d’importance que vous accordez à la place du français dans ce bulletin ainsi que dans plusieurs autres bulletins publiés antérieurement. Je suis tanné, de voir de l’anglais sur la page couverture en suivi sur la suivante (Resident celebrate…), et de surcroît, l’article de la troisième page (April 18 Municipal Council…) est aussi en anglais. Étant trop choqué par cette bavure, j’ai peut-être manqué la mention « La version française à la page ? ». Mais serait-ce que votre bulletin est imprimé dans une autre province que le Québec ?
Le fait de ne pas mettre le français aux premières loges est insultant. Vous n’avez pas entendu dire que le français devrait paraître en premier ? « On est au Québec icitte ! »
Je n’ai aucun malaise avec les articles anglophones, mais que celles-ci fassent la page couverture et pire encore que la version française soit absente, s’en est trop.
À titre de modèle, aller donc lire les éditions du
J’ai récemment demeuré à Aylmer et j’ai constaté combien le français fait piètre figure, pauvrement respecté dans plusieurs commerces. Ailleurs dans le grand Gatineau, j’observe un plus grand respect de la francophonie, le reflet d’un Québec dont l’attirance et la beauté se fait remarquer par l’engagement et les réalisations de ces citoyens à honorer son patrimoine culturel, transmis par nos ancêtres, démontrant son héritage français avec fierté.
« Ça sera peut-être la prochaine édition. »
Entre-temps, à mes yeux, vous faites piètre figure !
Sylvie Lagacé
Aylmer/Gatineau
Le ministre Marco Mendicino s’était engagé à travailler avec ses collègues au Parlement pour concevoir de nouveaux amendements qui seraient plus clairs et conformes aux promesses faites par le Parti libéral au cours des trois dernières campagnes électorales, de sortir les armes de style assaut de nos rues, sans pour cela interdire celles raisonnablement utilisées pour la chasse. Il ne fait aucun doute que les Libéraux, le NPD et le Bloc québécois ont mené des négociations derrière les scènes en vue d’obtenir un consensus sur le genre d’amendements qui pourraient conséquemment être déposés.
Toutefois, à ce stade-ci, il est extrêmement préoccupant de constater que rien n’a officiellement été mentionné quant à l’introduction et au contenu de nouvelles mesures. Le temps presse pour que la Chambre des Communes puisse adopter le projet de loi avant l’été sans avoir à affronter un déluge de manifestations partout au pays, appuyées par le lobby des armes à feu.
Alors qu’il est évident que les Libéraux s’efforcent de corriger les erreurs du passé et d’élaborer de nouveaux amendements avec l’appui d’un premier ministre résolu et d’un infatigable ministre, et que le Bloc québécois, par la voix de Kristina Michaud, sa très compétente critique en matière de Sécurité publique, participe de manière intelligente et constructive à la démarche, nous n’avons toujours rien vu ou entendu de la part du NPD.
Puisque deux partis sur trois font preuve d’un réel désir visant à interdire les armes d’assaut, on ne pourra que conclure que le NPD serait responsable d’un échec en lien avec la production de nouveaux amendements améliorés.
Le NPD a non seulement omis de signaler un appui quelconque aux efforts visant à trouver une nouvelle solution législative, il a aussi amplifié la désinformation au cœur des craintes et de la confusion qui ont mené au retrait des amendements.
En effet, dès le début, les députés conservateurs ont saisi le monopole du vide créé par les Libéraux en matière de communication et ont avancé, faussement, que les amendements auraient essentiellement l’effet d’interdire les fusils de chasse.
C’est là un calque des tactiques normalement employées par le lobby des armes, c’est-à-dire exagérer ou même mentir au sujet des armes touchées. Or, il s’avère que presque tous les modèles mentionnés n’auraient aucunement été touchés par les amendements proposés, un fait guère mentionné dans les médias, mais validé par la GRC.
Plutôt que de rectifier les faussetés à l’instar de leurs collègues bloquistes, de nombreux députés néo-démocrates ont répété la fausseté selon laquelle les amendements élargiraient de façon dramatique la définition d’armes prohibées de manière à inclure toutes sortes de fusils de chasse, mentionnant à peine ou pas du tout l’objectif central d’interdire la possession privée d’armes d’assaut. Pourtant, c’est une mesure qu’appuient 80 % des Canadiens avec, ironiquement, certains sondages indiquant l’appui le plus élevé chez les électeurs du NPD.
Un positionnement aussi vague, évasif et peu sincère ne date pas d’hier. Par exemple, quand on a demandé en 2020 si le NPD appuierait le décret ministériel interdisant quelque 1 500 modèles d’armes d’assaut à la suite du massacre en Nouvelle-Écosse, Monsieur Singh a évité le sujet en posant des questions additionnelles.
Mais leur geste le plus inexcusable a été de pousser, lors des audiences sur le C-21, pour exempter les adeptes de tir « pratique » du gel sur l’achat de nouvelles armes de poing, une démarche qui a attiré les louanges de la part du lobby des armes. Le C-21 comporte déjà une exemption pour les tireurs « olympiques », une situation considérée problématique par nos groupes. Plutôt que de resserrer les conditions de cette exemption, le critique du NPD en matière de Sécurité publique a plaidé en faveur de l’élargissement de l’exemption pour y inclure l’IPSC (la confédération internationale de tir pratique), un organisme qui organise des compétitions dans le cadre desquelles l’on simule des scénarios de prise d’otage et d’autodéfense.
Une telle exemption signifierait que le gel sur l’achat d’armes de poing serait dénué de tout sens, puisque l’IPSC pourrait sanctionner à sa guise n’importe quel « sport ». En effet, à l’IPSC on a déclaré qu’advenant une telle exemption, « nous deviendrons la porte d’entrée pour la possession d’armes de poing au Canada et nous pourrons envisager une énorme augmentation de notre membership ».
Se pourrait-il que le NPD négocie en vue d’élargir l’exemption Olympique en échange d’une nouvelle définition interdisant les armes d’assaut ?
C’est pourquoi nous interpellons le chef du NPD afin qu’il émette une position claire à savoir s’il agit ou non de bonne foi, sans négociation pour affaiblir d’autres mesures, afin d’assurer, une fois pour toutes, l’interdiction des armes d’assaut au Canada.
De Nathalie Provost, PolySeSouvient
Ken Price, Familles de Danforth
Montréal
Tout d'abord, je vous remercie de me lire... et en français. De mon côté, je vous ai également lu. En conséquence de quoi, j'admets que CBC est en fait largement financé par le gouvernement, à plus de 50%. Donc toutes mes excuses pour avoir minimisé cela. En fait, ce chiffre pourrait justement pousser certains, comme vous, à penser que CBC est un média contrôlé par l'état... Ceci étant dit, je le répète : mon éditorial, tant par son ton que par ses idées, se portait à la défense de la radio-télévision publique en établissant une distinction entre "média d'état", "média indépendant" et "média public". CBC-Radio-Canada est un média public, pas un média d'état ; allez en Russie ou en Chine, vous comprendrez ce que cela signifie. Mais j'admets que c'est votre droit et votre liberté d'exprimer une opinion contraire. Vous voyez, nous ne sommes pas encore dans la dictature que vous croyez...
Didier Périès
Aylmer
Merci, Mme Legacé, de nous avoir signalé notre erreur sur la première page de notre édition du 26 avril 2023. Heureusement, en revoyant nos éditions antérieures, nous avons constaté qu'il s'agissait d'une erreur rare ; nous n'avons pas trouvé d'autres pages de couverture exclusivement en anglais.
Nous vous assurons que nous suivons les directives linguistiques établies par l'Office de la langue française. Nous apprécions le soutien de nos lecteurs dans le respect de ces règles, ainsi que dans le respect de nos normes journalistiques de pertinence et d'exactitude dans nos reportages.
Notre communauté est très diversifiée et engagée, et il est de notre devoir de communiquer avec l'ensemble de notre lectorat, c'est-à-dire toute la population d'Aylmer. Comme notre population compte un pourcentage élevé d'anglophones, nous publions dans les langues demandées par nos lecteurs. Nous sommes une entreprise privée, familiale, et nous pouvons continuer à publier parce que nous attirons un grand nombre de lecteurs - un très grand nombre de lecteurs pour la publicité dans nos pages, qui est notre principal soutien. Sans un volume suffisant de publicité, nous ne pourrions pas continuer à publier, ce qui ferait d'Aylmer/Gatineau un autre "désert d'informations". Les tentatives précédentes d'offrir un journal en français à Aylmer ont échoué parce qu'elles n'étaient pas soutenues par la population. Mais en publiant dans les langues utilisées par nos lecteurs, nous sommes en mesure d'attirer les entreprises locales qui constatent que leur publicité dans le Bulletin d'Aylmer est efficace et leur apporte plus d'affaires. Et, oui, nous pouvons faire des erreurs, et il est donc utile d'avoir des lecteurs qui sont aussi vigilants que vous.
Un journal communautaire est construit par la communauté qu'il sert et, en retour, il peut aider la communauté à atteindre ses objectifs, en plus de la simple énumération des événements d'actualité. Nous avons soutenu les nombreux projets et mobilisations de l'Impératif français, par exemple. Le gouvernement de la ville a également été un allié, en aidant à fournir à ses citoyens des informations claires et locales. Aujourd'hui, nous sommes entourés d'un monde agressif au-delà de nos frontières, et il est important que nous nous mobilisions tous pour des objectifs communs.
Je vous encourage, Mme Legacé, à continuer à jouer un rôle plus positif dans la construction d'un Québec positif et progressiste ; une méthode consiste à soutenir l'environnement journalistique d'Aylmer-Gatineau. Une approche proactive consisterait à fréquenter nos annonceurs (qui paient les factures) et surtout à demander aux boutiques et aux entreprises locales de faire leur publicité ici, là où se trouve leur marché, plutôt qu'auprès des entreprises technologiques américaines (Facebook, Google) qui accaparent actuellement environ 80 % des revenus publicitaires du Québec, sans contribuer au soutien des lois, de l'histoire et des traditions du Québec, sans parler des normes journalistiques communes. Oui, cela inclut de signaler toute erreur ou omission de notre part, et nous vous en remercions.
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), en collaboration avec le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, accentue son aide à l’Alberta, qui est aux prises avec plusieurs incendies de forêt, notamment dans le nord de la province.
Ainsi, en plus des équipes déjà sur place, une section de 20 pompiers forestiers, une officière à l'information et une équipe de gestion de feux majeurs composée de douze spécialistes pouvant prendre en charge la gestion opérationnelle d’un incendie d’envergure ou d’un complexe de feux, y seront également déployés. Le départ est prévu mercredi matin à 9 h 50, à l’Aéroport international Jean-Lesage, à Québec.
Melanie Morin
Messines, Qc
Le ministre Marco Mendicino s’était engagé à travailler avec ses collègues au Parlement pour concevoir de nouveaux amendements qui seraient plus clairs et conformes aux promesses faites par le Parti libéral au cours des trois dernières campagnes électorales, de sortir les armes de style assaut de nos rues, sans pour cela interdire celles raisonnablement utilisées pour la chasse. Il ne fait aucun doute que les Libéraux, le NPD et le Bloc québécois ont mené des négociations derrière les scènes en vue d’obtenir un consensus sur le genre d’amendements qui pourraient conséquemment être déposés.
Toutefois, à ce stade-ci, il est extrêmement préoccupant de constater que rien n’a officiellement été mentionné quant à l’introduction et au contenu de nouvelles mesures. Le temps presse pour que la Chambre des Communes puisse adopter le projet de loi avant l’été sans avoir à affronter un déluge de manifestations partout au pays, appuyées par le lobby des armes à feu.
Alors qu’il est évident que les Libéraux s’efforcent de corriger les erreurs du passé et d’élaborer de nouveaux amendements avec l’appui d’un premier ministre résolu et d’un infatigable ministre, et que le Bloc québécois, par la voix de Kristina Michaud, sa très compétente critique en matière de Sécurité publique, participe de manière intelligente et constructive à la démarche, nous n’avons toujours rien vu ou entendu de la part du NPD.
Puisque deux partis sur trois font preuve d’un réel désir visant à interdire les armes d’assaut, on ne pourra que conclure que le NPD serait responsable d’un échec en lien avec la production de nouveaux amendements améliorés.
Le NPD a non seulement omis de signaler un appui quelconque aux efforts visant à trouver une nouvelle solution législative, il a aussi amplifié la désinformation au cœur des craintes et de la confusion qui ont mené au retrait des amendements.
En effet, dès le début, les députés conservateurs ont saisi le monopole du vide créé par les Libéraux en matière de communication et ont avancé, faussement, que les amendements auraient essentiellement l’effet d’interdire les fusils de chasse. C’est là un calque des tactiques normalement employées par le lobby des armes, c’est-à-dire exagérer ou même mentir au sujet des armes touchées. Or, il s’avère que presque tous les modèles mentionnés n’auraient aucunement été touchés par les amendements proposés, un fait guère mentionné dans les médias, mais validé par la GRC.
Plutôt que de rectifier les faussetés à l’instar de leurs collègues bloquistes, de nombreux députés néo-démocrates ont répété la fausseté selon laquelle les amendements élargiraient de façon dramatique la définition d’armes prohibées de manière à inclure toutes sortes de fusils de chasse, mentionnant à peine ou pas du tout l’objectif central d’interdire la possession privée d’armes d’assaut. Pourtant, c’est une mesure qu’appuient 80 % des Canadiens avec, ironiquement, certains sondages indiquant l’appui le plus élevé chez les électeurs du NPD.
Un positionnement aussi vague, évasif et peu sincère ne date pas d’hier. Par exemple, quand on a demandé en 2020 si le NPD appuierait le décret ministériel interdisant quelque 1 500 modèles d’armes d’assaut à la suite du massacre en Nouvelle-Écosse, Monsieur Singh a évité le sujet en posant des questions additionnelles.
Mais leur geste le plus inexcusable a été de pousser, lors des audiences sur le C-21, pour exempter les adeptes de tir « pratique » du gel sur l’achat de nouvelles armes de poing, une démarche qui a attiré les louanges de la part du lobby des armes. Le C-21 comporte déjà une exemption pour les tireurs « olympiques », une situation considérée problématique par nos groupes. Plutôt que de resserrer les conditions de cette exemption, le critique du NPD en matière de Sécurité publique a plaidé en faveur de l’élargissement de l’exemption pour y inclure l’IPSC (la confédération internationale de tir pratique), un organisme qui organise des compétitions dans le cadre desquelles l’on simule des scénarios de prise d’otage et d’autodéfense.
Une telle exemption signifierait que le gel sur l’achat d’armes de poing serait dénué de tout sens, puisque l’IPSC pourrait sanctionner à sa guise n’importe quel « sport ». En effet, à l’IPSC on a déclaré qu’advenant une telle exemption, « nous deviendrons la porte d’entrée pour la possession d’armes de poing au Canada et nous pourrons envisager une énorme augmentation de notre membership ».
Se pourrait-il que le NPD négocie en vue d’élargir l’exemption Olympique en échange d’une nouvelle définition interdisant les armes d’assaut ?
C’est pourquoi nous interpellons le chef du NPD afin qu’il émette une position claire à savoir s’il agit ou non de bonne foi, sans négociation pour affaiblir d’autres mesures, afin d’assurer, une fois pour toutes, l’interdiction des armes d’assaut au Canada.
De Nathalie Provost, PolySeSouvient
Ken Price, Familles de Danforth
Montréal
Le ministre Marco Mendicino s’était engagé à travailler avec ses collègues au Parlement pour concevoir de nouveaux amendements qui seraient plus clairs et conformes aux promesses faites par le Parti libéral au cours des trois dernières campagnes électorales, de sortir les armes de style assaut de nos rues, sans pour cela interdire celles raisonnablement utilisées pour la chasse. Il ne fait aucun doute que les Libéraux, le NPD et le Bloc québécois ont mené des négociations derrière les scènes en vue d’obtenir un consensus sur le genre d’amendements qui pourraient conséquemment être déposés.
Toutefois, à ce stade-ci, il est extrêmement préoccupant de constater que rien n’a officiellement été mentionné quant à l’introduction et au contenu de nouvelles mesures. Le temps presse pour que la Chambre des Communes puisse adopter le projet de loi avant l’été sans avoir à affronter un déluge de manifestations partout au pays, appuyées par le lobby des armes à feu.
Alors qu’il est évident que les Libéraux s’efforcent de corriger les erreurs du passé et d’élaborer de nouveaux amendements avec l’appui d’un premier ministre résolu et d’un infatigable ministre, et que le Bloc québécois, par la voix de Kristina Michaud, sa très compétente critique en matière de Sécurité publique, participe de manière intelligente et constructive à la démarche, nous n’avons toujours rien vu ou entendu de la part du NPD.
Puisque deux partis sur trois font preuve d’un réel désir visant à interdire les armes d’assaut, on ne pourra que conclure que le NPD serait responsable d’un échec en lien avec la production de nouveaux amendements améliorés.
Le NPD a non seulement omis de signaler un appui quelconque aux efforts visant à trouver une nouvelle solution législative, il a aussi amplifié la désinformation au cœur des craintes et de la confusion qui ont mené au retrait des amendements.
En effet, dès le début, les députés conservateurs ont saisi le monopole du vide créé par les Libéraux en matière de communication et ont avancé, faussement, que les amendements auraient essentiellement l’effet d’interdire les fusils de chasse. C’est là un calque des tactiques normalement employées par le lobby des armes, c’est-à-dire exagérer ou même mentir au sujet des armes touchées. Or, il s’avère que presque tous les modèles mentionnés n’auraient aucunement été touchés par les amendements proposés, un fait guère mentionné dans les médias, mais validé par la GRC.
Plutôt que de rectifier les faussetés à l’instar de leurs collègues bloquistes, de nombreux députés néo-démocrates ont répété la fausseté selon laquelle les amendements élargiraient de façon dramatique la définition d’armes prohibées de manière à inclure toutes sortes de fusils de chasse, mentionnant à peine ou pas du tout l’objectif central d’interdire la possession privée d’armes d’assaut. Pourtant, c’est une mesure qu’appuient 80 % des Canadiens avec, ironiquement, certains sondages indiquant l’appui le plus élevé chez les électeurs du NPD.
Un positionnement aussi vague, évasif et peu sincère ne date pas d’hier. Par exemple, quand on a demandé en 2020 si le NPD appuierait le décret ministériel interdisant quelque 1 500 modèles d’armes d’assaut à la suite du massacre en Nouvelle-Écosse, Monsieur Singh a évité le sujet en posant des questions additionnelles.
Mais leur geste le plus inexcusable a été de pousser, lors des audiences sur le C-21, pour exempter les adeptes de tir « pratique » du gel sur l’achat de nouvelles armes de poing, une démarche qui a attiré les louanges de la part du lobby des armes. Le C-21 comporte déjà une exemption pour les tireurs « olympiques », une situation considérée problématique par nos groupes. Plutôt que de resserrer les conditions de cette exemption, le critique du NPD en matière de Sécurité publique a plaidé en faveur de l’élargissement de l’exemption pour y inclure l’IPSC (la confédération internationale de tir pratique), un organisme qui organise des compétitions dans le cadre desquelles l’on simule des scénarios de prise d’otage et d’autodéfense.
Une telle exemption signifierait que le gel sur l’achat d’armes de poing serait dénué de tout sens, puisque l’IPSC pourrait sanctionner à sa guise n’importe quel « sport ». En effet, à l’IPSC on a déclaré qu’advenant une telle exemption, « nous deviendrons la porte d’entrée pour la possession d’armes de poing au Canada et nous pourrons envisager une énorme augmentation de notre membership ».
Se pourrait-il que le NPD négocie en vue d’élargir l’exemption Olympique en échange d’une nouvelle définition interdisant les armes d’assaut ?
C’est pourquoi nous interpellons le chef du NPD afin qu’il émette une position claire à savoir s’il agit ou non de bonne foi, sans négociation pour affaiblir d’autres mesures, afin d’assurer, une fois pour toutes, l’interdiction des armes d’assaut au Canada.
De Nathalie Provost, PolySeSouvient
Ken Price, Familles de Danforth
Montréal
Je vous informe que la l’édition 2023 du tournoi de hockey récréatif 50+ (les 6 et 7 mai derniers), a généré d’importants profits : au cours de la dernière saison, la Ligue de hockey Sleeman versera 4 000 $ au Centre alimentaire Aylmer.
La ligue de hockey Sleeman a pu tenir son tournoi pour la première fois depuis 2019, et depuis son premier tournoi de 2016, la ligue a contribué tout près de 25 000 $ au Centre alimentaire.
Je tiens à remercier to ceux qui ont contribué à l’organisation du tournoi et un merci particulier à Joe Chiuchiarelli et tous les joueurs et les partisans qui continuent de supporter cette cause méritante…Un travail bien accompli!
Charles Ethier, Tournoi 50 ans Plus
Aylmer
Les propriétaires de PME prennent des mesures pour rendre leurs activités plus écologiques, mais cela ne se fait pas sans obstacles. Un nouveau rapport de la FCEI énonce 10 principes directeurs pour élaborer les politiques environnementales en tenant compte des PME.
La majorité (74 %) des propriétaires de PME croient qu’il est possible d’assurer en même temps la croissance de l’économie et la protection de l’environnement. Près des deux tiers (64 %) ont indiqué que le recyclage des matériaux (suremballage, etc.) était l’enjeu environnemental le plus important pour leur entreprise. Les propriétaires de PME attachent aussi de l’importance à la réduction des déchets (59 %), à l’assainissement des eaux et au traitement des eaux usées (44 %), ainsi qu’à la préservation des milieux naturels (40 %).
Maud Lariviere, FCEI
Montréal
Le mois d’avril s’est avéré beaucoup moins occupé qu’à l’habitude pour les équipes de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). Au cours du dernier mois, l’organisme de protection a enregistré 18 feux de végétation ayant affecté 5,2 hectares (ha) de forêt, alors que la moyenne des dix dernières années est de 46,3 feux affectant 27,3 ha. Sans surprise, ces feux de végétations sont survenus en majorité au sud de la province, où le couvert de neige disparaît plus rapidement.
Melanie Morin, SOPFEU
Messines, Qc
Monsieur Périès, contrairement à la croyance populaire un grand nombre de personne avec un nom anglais vive en français. En réalité CBC reçoit 71 % de son financement du gouvernent, sait-à-dire le peuple canadian(https://cbc.radio-canada.ca/en/impact-and-accountability/finances/annual-reports/ar-2018-2019/financial-sustainability/revenue-and-other-funds).
Je n’ai jamais pensée ou dit que CBC est un media contrôlé par l'état, désolent que vous me prêter de tels propos, en passant j’écoute radio canada tous les jours. Monsieur Périès, je voyage beaucoup et surtout je suis très bien informé, merci tout de même pour la suggestion. Je n’ai jamais cru ou dit qu'on est dans une dictature, encore une fois vous me prêter des propos erronés.
Peter McCauley
Aylmer
Le mois de mai est dédié aux enfants disparus, à la sensibilisation entourant les disparitions et l’éducation pour les prévenir. On y célèbre les enfants retrouvés sains et saufs, on se remémore ceux qui sont toujours disparus et on honore la mémoire de ceux qui nous ont quitté. Le mois de mai est également l’occasion de souligner l’importance de la prévention en éduquant nos jeunes et les adultes afin d’être tous outillés pour que nos jeunes soient en sécurité et ainsi prévenir les disparitions.
Selon les statistiques de la GRC, le nombre d'enfants disparus au Québec a augmenté par rapport à l'année dernière. En 2021, on enregistrait 3456 cas de disparitions d'enfant, alors que nous en comptons 4665 en 2022. Ces chiffres sont alarmants et soulignent la nécessité de sensibiliser le public à la sécurité des enfants et de prendre des mesures pour protéger nos jeunes.
Dans le cadre du Mois des enfants disparus, le Réseau Enfants-Retour organise une conférence pour les corps de police le 18 mai prochain. Cette conférence, intitulée "Les meilleures pratiques : travailler ensemble dans les cas de disparition d'un enfant", a pour objectif de rassembler les forces de l'ordre ainsi que nos partenaires qui traitent de disparition d'enfants afin d’améliorer la collaboration et les pratiques dans ces situations difficiles.
Julia Lécuyer, Réseau Enfants-Retour
Montréal
Le Parti libéral fédéral a fait le plus grand bond en avant depuis 2015 en votant, lors de son congrès à Ottawa, en faveur d'une Assemblée nationale des citoyens sur la réforme électorale. Le vote a été adopté avec le soutien massif des membres du parti et des députés libéraux de tout le pays.
Aux milliers d'entre vous qui ont soutenu l'idée d'une Assemblée nationale des citoyens sur la réforme électorale par le biais de sondages, de publicités, de visites aux députés, de courriels, d'accroches-portes et plus encore, nous disons merci !
Cette résolution constituera désormais la politique officielle du Parti libéral pour les huit prochaines années. Bien que les résolutions adoptées lors des congrès du parti ne puissent pas contraindre un gouvernement à agir, elles sont importantes. La dernière résolution sur la réforme électorale adoptée lors d'un congrès du Parti libéral (en 2014) a mené directement à la promesse de la plateforme de 2015 de faire en sorte que chaque vote compte.
Cette victoire au congrès du Parti libéral - avec l'appui d'un si grand nombre de députés libéraux - envoie un message clair à la direction du parti : il est temps de relancer la conversation sur l'abandon de notre système électoral uninominal à un tour injuste. (Traduit)
Anita Nickerson, FVC
Ottawa
La démence est une condition qui s’aggrave avec le temps et qui se caractérise souvent par un déclin de la mémoire, du langage et du jugement, des changements physiques et des changements d’humeur et de comportement.
Chaque personne vit différemment la démence. Certaines personnes atteintes peuvent demeurer actives et engagées dans leur travail, leur vie familiale et leurs autres responsabilités. Des attitudes et des croyances infondées sur la démence peuvent entraîner une stigmatisation.
Faire preuve de respect, avoir une écoute active et utiliser un langage bienveillant sont de bonnes façons de surmonter les défis de la stigmatisation. Vous pouvez aussi, pour aider les personnes atteintes de démence : faire des efforts pour les inclure dans les conversations et/ou les activités; les encourager à parler de leurs expériences; et refuser d’accepter les gestes ou le langage dénigrants, déshumanisants, discriminatoires ou condescendants.
Toutefois, il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour prendre des mesures bénéfiques pour la santé de votre cerveau. Il est possible que les changements dans le cerveau qui peuvent conduire à la démence commencent des dizaines d’années avant l’apparition de signes ou de symptômes.
La plupart des cas de démence ne sont ni héréditaires ni liés à la génétique. Les saines habitudes de vie peuvent aider à réduire le risque de développer la démence, notamment : a) être physiquement actif (l'inactivité physique peut augmenter le risque de démence de 40% ); b) limiter sa consommation d’alcool; c) avoir une alimentation saine et équilibrée (la quantité élevée de sodium dans les aliments hautement transformés peut entraîner une hypertension artérielle, qui augmente le risque de démence de 60 %); d) gérer la dépression, si vous en souffrez; e) éviter la pollution de l’air; f) porter attention à la qualité de votre sommeil; et g) cesser de fumer et éviter le tabagisme passif
Pour en savoir davantage, consultez "https://bit.ly/3GORDCP" canada.ca/demence.
Maganga Lumbu, Santé Canada
Montréal
Le Canada doit créer une agence publique, indépendante de l'industrie nucléaire et des agences gouvernementales promoteurs de l'énergie nucléaire, pour superviser la gestion des polluants radioactifs et le déclassement des installations nucléaires. La nouvelle agence veillerait à ce que les calendriers cibles de gestion des déchets soient respectés et que les rapports sur les progrès réalisés soient mis à la disposition du public.
Theresa McClenaghan, l'Association canadienne du droit de l'environnement
Ottawa
La chef du Parti vert, Elizabeth May, la députée libérale Jenica Atwin, le député du Bloc Québécois Mario Simard et le député néo-démocrate Alexandre Boulerice se joignent à des représentants de la société civile pour exprimer leurs graves préoccupations au sujet de l’expansion de l’énergie nucléaire et du développement de petits réacteurs nucléaires modulaires (PRM).
Les quatre parlementaires demandent à Ottawa de faire une pause dans le financement fédéral pour développer des PRM expérimentaux jusqu’à ce que le Parlement et des experts scientifiques indépendants aient examiné ces plans de manière critique.
Des représentants de la société civile affirment que les PRM ne s’avèrent pas une option climatique rentable et intelligente. Le nouveau nucléaire est déjà beaucoup plus coûteux que les sources d’énergie renouvelables éprouvées comme l’éolien et le solaire, et il n’y a aucune garantie que ces expériences nucléaires produiront de l’électricité en toute sécurité et à un prix abordable. En attendant de savoir si la conception des PRM sera réussie, le Canada perd du temps qui devrait être consacré de toute urgence à une véritable action climatique.
« L’industrie nucléaire, dirigée par des sociétés et des entreprises américaines et britanniques en démarrage, exerce des pressions et fait de la publicité au Canada pour nous convaincre que les nouvelles conceptions de plus petits réacteurs résoudront d’une manière ou d’une autre la crise climatique et surmonteront les problèmes de coût exorbitant, de déchets radioactifs toxiques et d’accidents nucléaires qui affligent l’industrie nucléaire depuis des décennies », a déclaré Susan O’Donnell (Ph. D.), professeur et porte-parole de la Coalition pour un développement énergétique responsable au Nouveau-Brunswick.
« Au Nouveau-Brunswick, en Ontario, en Saskatchewan et en Alberta, les collectivités sont préoccupées par la pression exercée pour développer des réacteurs nucléaires qui pourraient éventuellement être abandonnés sur place, les transformant en sites contaminés par la radioactivité et en dépotoirs de déchets radioactifs », a ajouté Mme O’Donnell.
Ginette Charbonneau, physicienne qui est membre du Ralliement contre la pollution radioactive au Québec, a déclaré que des groupes de la société civile au Canada réclament de cesser les plans d’extraction du plutonium à partir du combustible nucléaire irradié. Elle ajoute que des experts en non-prolifération croient que le soutien du Canada à cette technologie risquée pourrait miner les efforts pour empêcher d’autres pays de développer des armes nucléaires.
« Cette idée est vendue comme étant un « recyclage » des déchets radioactifs, mais en pratique elle créera plus de plutonium et de nouveaux flux de déchets radioactifs extrêmement problématiques qui devront être tenus à l’écart de l’environnement pendant des millions d’années », a déclaré Mme Charbonneau.
Des groupes de la société civile demandent au gouvernement d’interdire le retraitement du plutonium et de cesser de financer les PRM. Ils disent qu’une surveillance parlementaire et indépendante accrue est nécessaire, y compris des évaluations d’impact fédérales complètes pour tous les nouveaux réacteurs expérimentaux.
Annoncée comme la Semaine « Non pas encore le lobby nucléaire! », ces groupes rencontreront à Ottawa des députés, des groupes de réflexion et des ONG et ils tiendront des événements publics pour divulguer l’autre facette de l’histoire de l’énergie nucléaire – notamment les problèmes et les risques dont les lobbyistes de l’industrie ne parlent pas.
Depuis la publication de la « Feuille de route des PRM » en 2018, le gouvernement canadien a apporté son soutien aux PRM et à des initiatives connexes par les moyens suivants : a) environ 100 millions de dollars en subventions à des entreprises nucléaires des États-Unis et du Royaume-Uni pour développer leurs expériences nucléaires au Canada sans preuve indépendante d’un examen scientifique préalable; b) un prêt à faible taux d’intérêt de 970 millions de dollars à Ontario Power Generation pour développer la conception d’un réacteur américain; c) exemption de la plupart des PRM de l’application de la Loi sur l’évaluation d’impact, limitant ainsi considérablement la surveillance par les communautés des Premières Nations et de la société civile; d) soutien des procédés expérimentaux d’extraction du plutonium à partir des déchets radioactifs stockés dans la baie de Fundy; e)un contrat d’un milliard de dollars par année à SNC-Lavalin et à deux sociétés américaines pour exploiter les Laboratoires de Chalk River et d’autres installations fédérales.
Eva Schacherl, Ottawa;
Susan O'Donnell, Nouveau-Brunswick ;
et Ginette Charbonneau, Montréal
Le mois de mai est dédié aux enfants disparus, à la sensibilisation entourant les disparitions et l’éducation pour les prévenir. On y célèbre les enfants retrouvés sains et saufs, on se remémore ceux qui sont toujours disparus et on honore la mémoire de ceux qui nous ont quitté. Le mois de mai est également l’occasion de souligner l’importance de la prévention en éduquant nos jeunes et les adultes afin d’être tous outillés pour que nos jeunes soient en sécurité et ainsi prévenir les disparitions.
Selon les statistiques de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le nombre d'enfants disparus au Québec a augmenté par rapport à l'année dernière. En 2021, on enregistrait 3456 cas de disparitions d'enfant, alors que nous en comptons 4665 en 2022. Ces chiffres sont alarmants et soulignent la nécessité de sensibiliser le public à la sécurité des enfants et de prendre des mesures pour protéger nos jeunes.
A l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus le 25 mai prochain, le Réseau Enfants-Retour organise une soirée à ses bureaux pour souligner cette journée pleine de sens pour le Réseau. Cet événement sera l'occasion pour les familles de se retrouver, de partager leur expérience et de rencontrer l’équipe, les partenaires et les bénévoles du Réseau Enfants-Retour.
À l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus, Global News diffusera les affiches de 32 enfants disparus tout au long de la journée, permettant ainsi de sensibiliser le public à cette problématique importante et de rendre visible le visage de ceux et celles qui manquent à l’appel. Cette visibilité permet de rappeler aux familles qu’on n’oubliera jamais leur enfant et qu’il y aura toujours de l’espoir.
Julia Lécuyer, Réseau Enfants-Retour
Montréal
Selon la FCEI, la réduction prochaine des frais de traitement des transactions par carte de crédit qui vient d'être annoncée le 18 mai 2023 par la vice-première ministre Chrystia Freeland, est une grande victoire pour les PME. La FCEI s'est battue pour obtenir ce gain de cause.
Maud Larivière, FCEI
Montréal
Merci d’avoir porté à l’attention des citoyens d’Aylmer la nouvelle loi permettant aux gens de verrouiller les demandes de crédit à leurs comptes, acheminées aux compagnies de côtes de crédit, TransUnion et Équifax.
Je vais en parler à mes enfants adultes. C’est une excellente loi et elle mérite d’être connue.
Marc Landry
Secteur Aylmer
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), en collaboration avec le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, soutient l’Alberta, qui est aux prises avec plusieurs incendies de forêt, notamment dans le nord de la province. Ainsi, deux représentants de la SOPFEU et huit équipes d’attaques initiales (32 pompiers forestiers) y seront déployés. Le départ etait prévu samedi matin à 10 h, à l’Aéroport international Jean-Lesage, à Québec.
Melanie Morin, SOPFEU
Messines
L’Association du patrimoine d’Aylmer a, depuis près de 50 ans, le mandat et le rôle de veiller à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine local, bâti et naturel, et l'Association est déjà intervenue à quelques reprises dans ce dossier au fil des dernières décennies. L’importance du barrage de Deschênes pour le développement hydro-électrique d’Aylmer et de l’ensemble de la région (l’une des premières centrales hydroélectriques du Québec) notamment en approvisionnant Aylmer (et même Hull pendant un certain temps) en électricité; ce barrage, un exploit majeur en termes d'ingénierie pour l'époque (1895), a permis, grâce aux frères Conroy d’Aylmer et de Deschênes, d’amener sur le territoire un service de tramways entre Ottawa, Hull, Aylmer et le célèbre parc d’amusement Queen’s Park, à l’extrémité ouest d’Aylmer, la démolition du barrage projetée aura inévitablement des conséquences néfastes sinon désastreuses sur le plan écologique et que la préservation du patrimoine naturel est aussi le fer de lance de l’Association.
Et attendu que des recherches archéologiques sur le site ont permis de retrouver des artéfacts témoignant d’une occupation autochtone ancestrale, le gouvernement du Québec a désigné cette section de la rivière des Outaouais comme lieu historique en 2017.
Le site fait partie d’une zone importante de conservation des oiseaux (ZICO) et qu’il abrite la plus grande diversité d’espèces d’oiseaux en Outaouais avec plus de 266 espèces répertoriées, et le parc des rapides Deschênes fait partie des Chemins d’eau, une route touristique qui longe les rivières Gatineau et des Outaouais;
Attendu que le parc des rapides Deschênes est inscrit comme site potentiel de développement dans le plan de plein air urbain adopté par la Ville en 2019, et attendu que la communauté est engagée dans le préservation et de mise en valeur du site pour protéger ses valeurs patrimoniale, archéologique, identitaire, écologique, récréative et touristique, il est résolu que l’Association du patrimoine d’Aylmer s’oppose à tout projet de démolition des vestiges du barrage de Deschênes et se joigne à tous les groupes désireux de le maintenir et d’en faire au contraire un lieu patrimonial et touristique majeur pour la région.
Richard Begin
pour l’Association du patrimoine d’Aylmer
Voici une réaction de François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI, qui était présent sur place pour assister au dépôt du projet de loi 17 visant à alléger la paperasserie :
« Alléger la paperasserie représente une action économique clé pour les PME, d’autant plus pour celles en situation de pénurie de main-d’œuvre. Avec le dépôt du projet de loi 17 aujourd’hui, le gouvernement du Québec démontre une véritable écoute des entrepreneurs et agit pour faire la différence en leur faveur. Le temps ainsi gagné par les allègements proposés pourra être réinvesti dans la planification ou le développement d’affaires et servira à s’informer des programmes gouvernementaux. Je félicite le gouvernement Legault pour le sérieux qu’il accorde à l’allègement réglementaire, il démontre qu'il sait livrer la marchandise. », se réjouit François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI et coprésident du Comité-conseil sur l’allègement réglementaire et administratif du gouvernement du Québec.
La FCEI souligne les avancées notamment pour les secteurs de la production d’alcool et de la construction. Elle analysera en détails le projet de loi et souhaite être entendue en commission parlementaire.
Maud Larivière, La FCEI
Montréal
Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, implore le gouvernement Legault de retirer le projet de loi no 24, Loi donnant suite aux recommandations du rapport du Comité consultatif indépendant sur la révision de l’indemnité annuelle des membres de l’Assemblée nationale.
Ce projet de loi augmenterait les salaires des députés de plus de 30,000$ par année, faisant passer l’indemnité minimum annuelle à 131,766$.
Selon M. Duhaine, maintenant que les députés reviennent d’une semaine de relâche parlementaire dans leurs circonscriptions, ils ont pu constater l’impopularité de cette augmentation de salaire. Le temps est très mal choisi, alors que le gouvernement offre 9% d’augmentation pour 5 ans aux employés de l’État, que le gouvernement renie son engagement solennel du 3e lien autoroutier Québec-Lévis et que le ministre Drainville considère qu’il mérite 17 fois plus d’augmentation que les profs.
Le Parti conservateur propose plutôt de limiter les hausses salariales des élus à l’indice des prix à la consommation d’ici la fin de l’actuel mandat.
Par la suite, en 2026, chaque parti pourra avancer sa solution et la soumettre aux électeurs lors de la prochaine campagne électorale. Présentement, la CAQ n’a aucune légitimité démocratique de se voter 30% d’augmentation de salaire, alors qu’elle n’en a jamais parlé en campagne électorale.
Cédric Lapointe, Parti conservateur du Québec
Québec, Qc
Le Chœur de l’Île est fier de présenter son édition 2023 intitulée Voix humaines sous la direction d’Yves Lacoursière, à l’église Saint-Paul d’Aylmer, 26 chemin Eardley, Aylmer, le vendredi 2 juin, à 20h00.
Fidèle à sa réputation depuis 49 ans dans l’Outaouais, le Chœur de l’Île présente un style varié avec un accent sur le répertoire francophone.
Lise Bouchard
Gatineau
Plusieurs d’entre nous ont, à un moment ou un autre, vendu une propriété. Pour ce faire, l'on doit engager un arpenteur géomètre. J’ai vendu une propriété en 2021. Le manque de professionnalisme que j’ai témoigné et vécu est simplement déconcertant. Il ne se présente pas à des rendez-vous et ce sans préavis. Il ne m’a pas offert de contrat, m’assurant que tout était compris dans le prix cité. Il m’a ensuite dit que les marqueurs de coin n'étaient pas inclus dans le prix cité.
J’ai fait une revue sur Google et j’ai déposé une plainte au syndic des arpenteurs géomètre du Québec en 2021. Toujours pas de résultat. On de vait me contacter au début d’avril. Rien que des questions mettant en doute mon honnêteté. L’ordre professionnel dont j'étais membre avant la retraite ne fonctionnait sûrement pas de cette façon. Peut être que le syndic est débordé par le nombre de plainte, peut-être que le syndic est sous-dotée ou peut-etre que le syndic a adopté la stratégie “Dark Pattern” (connu dans le monde corporatif) qui se sert de différentes méthodes de découragement qui visent à mener les plaintif à l'abandon de la plainte.
Mon erreur fut de ne pas avoir exigé un contrat écrit.
Protégez-vous, le professionnalisme est à la derive.
J. R .F.
Mansfield-Pontefract
Le virus de l'hépatite C (VHC) est la principale cause de décès par maladie infectieuse au Canada. Près de la moitié des personnes infectées par le VHC ne le savent pas. Les néo-Canadiens sont plus exposés au VHC et représentent un nombre disproportionné de cas.
Mais il y a de l'espoir. Le 11 mai était la Journée d'élimination de l'hépatite virale et les groupes de défense, dont le Centre Associatif Polyvalent d'Aide Hépatite C, se réunissent à Ottawa pour rappeler aux décideurs en matière de santé que l'hépatite C est guérissable.
Nous pouvons éliminer le VHC et être un chef de file que le monde entier suivra au cours de la présente décennie si nous mettons en œuvre les cinq priorités définies dans le rapport d'étape sur le VHC d'Action Hépatite Canada.
Laurence Mersilian, le Centre Associatif Polyvalent d'Aide Hépatite C
Isabelle Têtu, la Clinique SABSA de Québec
Québec, Qc.
Lettres d'Avril
Transition écologique La Pêche Coalition for a Green New Deal vous a invité à un webinaire à 19 heures, le 9 mars. Le webinaire a présenté un court métrage documentaire de BBC Panorama intitulé "The Green Energy Scandal Exposed" et des extraits du film "Burned : Are Trees the new Coal ?" suivi d'une discussion interactive sur la question de la biomasse forestière comme solution à la transition énergétique et à la crise climatique.
La discussion était guidée par deux chercheurs qui figurent dans les documentaires - William Moomaw, professeur retraité de l'université Tufts (Boston) et expert en énergie de la biomasse, et Michelle Connolly, directrice de Conservation North, un groupe de défense de la protection de la nature dans le nord de la Colombie-Britannique.
Lien d'enregistrement "https://facebook.us2.list-manage.com/track/click?u=29a4e01ceee4923b00e841df1&id=28202f4c5c&e=f2579de9da"
La Pêche Coalition,
Masham
Les laboratoires de Chalk River planifient toujours leur décharge nucléaire non testée, la première au monde, sept terrains de football de déchets toxiques, en amont du Pontiac, d'Ottawa, de Gatineau et d'ailleurs.
Stephan Harper, voyant le coût de la gestion de ces déchets toxiques, a privatisé le travail pour réduire la responsabilité légale du gouvernement fédéral en cas d'accident. Les déchets dureront des milliers d'années ; lorsque des accidents se produiront, les dirigeants des entreprises auront disparu - ou vivront dans des endroits où ils ne pourront pas être poursuivis par nous. Et que se passerait-il s'ils étaient condamnés ? Disposent-ils des milliards de dollars nécessaires pour réparer un éventuel désastre ? Quelqu'un peut-il remédier aux décès et aux maladies potentiels ?
Non, cette décharge nucléaire est une très mauvaise affaire pour le Pontiac. Mais depuis quand un gouvernement libéral fédéral ne soutient-il pas le secteur des entreprises (exemples : SNC Lavalin, Transmountain Pipeline et le contrat de câblodistribution Rodgers).
C'est une bonne chose que la MRC-Pontiac s'y oppose. Nous devons continuer à protester, même si notre députée libérale, Mme Chatel, a dit que c'était une affaire réglée.
Kenneth Poirier
Iles des Allumettes, Pontiac
Les PME écopent d’une augmentation de leur facture d’électricité de près de 250 M$. Dès le 1er avril, les tarifs d’électricité pour la clientèle affaires augmentent de 6,4 %. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) alerte sur les impacts que cette hausse aura sur les PME québécoises, alors qu’elles subissent une énorme pression.
Benjamin Rousse (FCEI)
Montréal
La semaine dernière, j'ai lu l'article sur la cantine de la plage des Cèdres qui est restée vide pendant si longtemps. Merci d'avoir attiré l'attention sur ce point, ma famille utilise le parc et la plage tout le temps et nous ne pouvons pas croire que la ville laisse la cantine vide.
Qu'en est-il du mini-putt ? Il y avait un terrain de mini golf juste derrière le siège du club nautique qui a fermé la même année que la cantine. Il y avait aussi des toilettes publiques. Je sais qu'un groupe communautaire gérait les deux et que ce groupe utilisait les activités pour collecter des fonds et donner de l'expérience à des adolescents qui avaient des emplois d'été. Et si aucun adulte ne dirigeait les activités, les initiatives étaient vouées à disparaître.
Mais enfin ! Je ne peux pas croire qu'il n'y ait pas d'associations ou d'entreprises privées qui ne veuillent pas gérer ces deux sites. Je pense que quelqu'un à la ville dort au volant. Peut-être les mêmes qui pensent que le nouveau bâtiment de la Marina est bien géré ? Le Bulletin sait-il que seules les organisations à but non lucratif déjà enregistrées et reconnues par la ville peuvent utiliser l'espace public du bâtiment de la marina ? Et pourtant, nous avons tous payé pour cela ! Je ne peux pas louer l'espace pour mon 40e anniversaire de mariage, bien que j'aie vécu à proximité, que j'aie toujours payé mes impôts et que je sois prêt à engager les traiteurs, etc. Non....Je dois aller à Ottawa pour louer un bel endroit. Je vais probablement utiliser le mini-putt là-bas aussi ? Ou Chelsea, ils semblent avoir raison - je peux utiliser les installations partout, mais pas dans mon propre jardin.
Merci d'avoir attiré l'attention sur ce problème, il y a quelque chose qui cloche. (Traduit)
Sandy Lacasse
Aylmer
C’est jeudi dernier que l’entreprise québécoise PMB Huissiers de justice soulignait son 35e anniversaire en affaires auprès d’une centaine de convives réunies au site Zibi, à Gatineau. L’entreprise composée d’une dizaine d’employés et professionnels huissiers de justice a choisi ce moment pour dévoiler son plus récent projet : une toute nouvelle plateforme informative dédiée au grand public, le site web Huissier Québec.
Forte de son expérience dans le domaine, le plus important cabinet d’huissiers en Outaouais a développé un outil en ligne permettant de mieux informer le grand public au sujet du rôle que peut jouer un huissier ou une huissière de justice, et ce, dans un langage clair et accessible. La plateforme vise à renseigner la population, à la rendre plus avertie et mieux outillée à faire face à des situations parfois complexes.
Au cours des derniers mois, l’équipe derrière Huissier Québec a donc rassemblé des études de cas concrètes et représentatives qu’elle présente sur le site afin que les gens puissent s’y retrouver et mieux comprendre comment une problématique a pu être résolue, grâce à l’implication d’un huissier de justice. La plateforme permet également d’être référé vers un professionnel pouvant appuyer les démarches de la personne désireuse d’avoir accès à du soutien.
Pour consulter la plateforme, il suffit de visiter le www.huissierquebec.ca.
Pascal Montpetit, PMB Huissiers
Gatineau
Suivant l’avis du Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre (CCTM), le ministre du Travail, Jean Boulet, a déposé mardi dernier le projet de loi n°19, Loi sur l’encadrement du travail des enfants. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a "https://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=rWhfMMIZ3nNBQUEeSKM1cholloOBPrT2Ztm4rG6TiAyypIkL6wdHKiX577JIL1-2BypQpijuF8EmxIDmLvkksDO29noOXeE6SGpZ70OgQ-2FA0N2bjao6wJeDFo5ZH-2Fmon46m-2BQdrm3xXdTAuhZDcyISGMujRN4Mq2poV5ZeV9PZv0k-3D7NHR_Y-2BXF-2B1WmAx-2BUgxyvqmxyyhla9i9L0DPgxKHjzX5fRYSqYSMCkZ6mF3quFhXFVLWHyLHfusJncjZ5rzjOMn0tJBSh6fYY5lEbZIyjWyZWwHj9AqZ11gvEJ03Q0dIf4Z4m82u9lFgPR8ow1svMO1OZ3DxKbCYBeJPZUE2-2Bb6CFc2QPujqVpKKGWaM6P-2FPObZK0hUwN4t-2F-2BJay3XejxPuhRNdBbYFPzqlv2F2d7ZwtzBvxfeVITWeDNVx9tLL-2BepSE0VWftTXMjnTgFq0Va3mO5f2WRi-2Fa0U0wm-2F9rtZC7bZjgvs9JO5kT3uRrLrjzXXoj-2FPAoFccjrRfIeEjVxY1hxv-2FirK9GRhjvS99-2FvcjomZpxiGgicfz-2FiBYQPD5gWPMsT-2FjiJhBWYSTsjaFBtdT3GIA-3D-3D" sondé les PME en février dernier afin de documenter le sujet et apporter une contribution constructive.
Les résultats de cette enquête dévoilent qu’une minorité de PME seulement (34 %) ont déjà embauché et/ou emploient actuellement des jeunes de 16 ans et moins, et que, parmi ces répondants, une forte majorité emploie des membres de leur famille. Vous trouverez l'intégralité du communiqué de presse : site FCEI.
Benjamin Rousse, FCEI
Montréal
Le chemin Vanier est l'une des plus anciennes voies nord-sud d'Aylmer, avec de grands arbres anciens le long des deux côtés. Il y a des quartiers résidentiels dans différentes parties de cette longue route, plus la limite ouest du parc industriel, le lac de la carrière avec des bois, et maintenant une zone commerciale à l'angle des Allumettières.
Il y a quelques années, j'ai lu la suggestion de la rédactrice en chef selon laquelle la ville devrait exiger une servitude le long du chemin Vanier, entre les Allumettières et le chemin Pink. Elle suggérait que suffisamment de côtés du chemin Vanier soient préservés pour des sentiers à usages multiples, tout en conservant les grands arbres le long du chemin.
Je vois sa vision ! Je m'imagine faire du vélo entre le chemin Vanier et les nouveaux quartiers qui s'installent là où il y avait autrefois des terrains de vente d'automobiles et quelques maisons à grand terrain. Je m'imagine faire du patin à roues alignées sous des arbres matures. J'imaginais que ces nouveaux ensembles résidentiels ne donneraient pas tous sur le chemin Vanier, comme si ce dernier était le vieux chemin laid que personne ne veut voir, dépouillé de ses arbres matures.
Aujourd'hui, en circulant dans ce secteur, je vois des terrains défrichés où il ne reste plus un seul arbre.
Et cela jusqu'au chemin Vanier, alors il est certain que ce qui nous attend est exactement ce que personne ne veut : des bouts de nouveaux lotissements, repliés sur eux-mêmes avec de nouveaux arbres grêles plantés là où il y avait autrefois des arbres anciens massifs.
Ces quartiers ne sont pas propices aux promenades à pied ou à vélo. Il aurait pu être agréable de se rendre au Maxi pour y faire ses courses. Maintenant, il y aura des quartiers fermés, uniquement accessibles en voiture.
Je ne peux pas croire que le conseil municipal de Gatineau laisse faire cela - encore une fois. Honte aux conseillers. Honte au nouveau maire. Il est incroyable que l'administration ne donne pas de conseils à ce sujet. ( Développement du chemin Vanier : Le Conseil de Gatineau n'est pas là !
Le chemin Vanier est l'une des plus anciennes voies nord-sud d'Aylmer, avec de grands arbres anciens le long des deux côtés. Il y a des quartiers résidentiels dans différentes parties de cette longue route, plus la limite ouest du parc industriel, le lac de la carrière avec des bois, et maintenant une zone commerciale à l'angle des Allumettières.
Il y a quelques années, j'ai lu la suggestion de la rédactrice en chef selon laquelle la ville devrait exiger une servitude le long du chemin Vanier, entre les Allumettières et le chemin Pink. Elle suggérait que suffisamment de côtés du chemin Vanier soient préservés pour des sentiers à usages multiples, tout en conservant les grands arbres le long du chemin.
Je vois sa vision ! Je m'imagine faire du vélo entre le chemin Vanier et les nouveaux quartiers qui s'installent là où il y avait autrefois des terrains de vente d'automobiles et quelques maisons à grand terrain. Je m'imagine faire du patin à roues alignées sous des arbres matures. J'imaginais que ces nouveaux ensembles résidentiels ne donneraient pas tous sur le chemin Vanier, comme si ce dernier était le vieux chemin laid que personne ne veut voir, dépouillé de ses arbres matures.
Aujourd'hui, en circulant dans ce secteur, je vois des terrains défrichés où il ne reste plus un seul arbre.
Et cela jusqu'au chemin Vanier, alors il est certain que ce qui nous attend est exactement ce que personne ne veut : des bouts de nouveaux lotissements, repliés sur eux-mêmes avec de nouveaux arbres grêles plantés là où il y avait autrefois des arbres anciens massifs.
Ces quartiers ne sont pas propices aux promenades à pied ou à vélo. Il aurait pu être agréable de se rendre au Maxi pour y faire ses courses. Maintenant, il y aura des quartiers fermés, uniquement accessibles en voiture.
Je ne peux pas croire que le conseil municipal de Gatineau laisse faire cela - encore une fois. Honte aux conseillers. Honte au nouveau maire. Il est incroyable que l'administration ne donne pas de conseils à ce sujet. ( Traduit )
Samantha Jennings
Aylmer
L'article du Bulletin sur le gâchis du hockey mineur dans notre région (il y a environ un mois) était très intéressant. Nos autorités sportives n'ont pas les moyens d'assurer le fonctionnement et la séparation de tous les niveaux de jeu mineur, alors elles mettent ensemble des enfants qui ne sont pas du tout assortis. Pourquoi s'en préoccuper ? Pour donner à ces enfants le sentiment d'être réellement battus par des joueurs plus grands et plus expérimentés ? Les autorités font probablement de leur mieux, mais c'est une vieille histoire : elles ont des limites budgétaires.
Plusieurs hôpitaux de notre région ont fermé des services essentiels - les mères qui accouchent doivent conduire pendant des heures pour se rendre à Gatineau (oh, il y a des promesses. ...), et ainsi de suite, les écoles sont "consolidées", ce qui donne aux enfants plus d'une heure de trajet chaque matin et chaque soir ... ils sont sûrs d'aimer l'éducation après trois ans de cela ! Tout cela à cause des déficits budgétaires et des "réductions d'impôts".
Si vous entendez un politicien ou un journaliste affirmer que "les réductions d'impôts vous permettent de garder votre argent dans votre poche", éteignez la radio ; ce sont des escrocs. Les impôts servent à financer tous les services que le gouvernement est censé fournir. Le but du gouvernement n'est pas d'"économiser de l'argent". C'est le rôle des banques. Le gouvernement doit fournir des services, de manière frugale.
Mais d'une manière ou d'une autre, ces experts en relations publiques (c'est tout ce que de nombreux politiciens semblent être) peuvent dire ce qu'ils veulent et les médias passent au sujet suivant - probablement un autre argumentaire de vente - et personne ne les interpelle publiquement. Ils s'en vont en comptant leur prime à venir, aussi bien le politicien que le journaliste.
"Une réduction d'impôts"... n'est-ce pas comme un coup de pioche ? Si nous voulons de meilleurs services de santé, nous devons les payer. (Traduit)
R.X. Martin
Aylmer
Les lettres à l'éditeur du Bulletin d'Aylmer sont lues par environ 50 000 personnes (faites correspondre les médias sociaux !) qui vivent dans votre communauté et partagent vos préoccupations. Quelques directives pour s'assurer que votre lettre sera publiée :
Toutes les lettres doivent être signées avec un numéro de téléphone (non publié).
N'importe quelle langue est acceptable... mais soyez clair, civil et convaincant, pas grossier.
Soyez court et concis : TOUTES les lettres sont révisées pour des raisons de grammaire, de ponctuation, d'orthographe, etc. et de longueur. Attendez-vous à ce que votre lettre soit révisée.
Nous recevons de nombreuses lettres et l'espace est compté : ne vous répétez pas et n'ajoutez pas de commentaires inutiles.
Les lettres sont des opinions personnelles ; elles ne sont pas des articles d'actualité, ni des commentaires de ce journal. Nous acceptons les réponses à des lettres antérieures.
Nous n'acceptons pas les lettres faisant l'éloge ou la critique des entreprises locales. Nous n'acceptons pas les attaques personnelles, ni les articles promotionnels pour des candidats ou des partis politiques.
Le rédacteur en chef
Je tiens à remercier chaleureusement tous les travailleurs d'Hydro-Québec qui ont travaillé sans relâche pour nous aider à surmonter la dernière tempête de verglas. Espérons que ce soit la dernière de cet hiver ! Voilà un service gouvernemental qui est offert sur tout le vaste territoire rural de l'Outaouais - et pourtant nous payons moins cher que l'électricité privatisée de l'Ontario ! Merci à tous ! (traduit)
Blake Henry
Aylmer
Quel plaisir de voir nos lumières s'allumer ce matin, alors que nous nous levions, nous attendant à une autre journée sans électricité. Hier soir, nous avions vidé notre réfrigérateur dans des glacières, avec de la glace ! Notre famille est redevable à tous les travailleurs d'Hydro - et aux ingénieurs - qui font de leur mieux contre tout ce que Mère Nature nous envoie. Cela ressemble à l'avenir de notre planète. (traduit)
Michel Tsing
Aylmer Nord
L'élection au Danemark est un exemple puissant de la façon dont la représentation proportionnelle transforme la démocratie Le contraste avec la dernière élection du Canada ne pourrait pas être plus frappant. Ce n'est pas seulement dans les chiffres - c'est dans la politique.
Au Canada, avec le scrutin uninominal à un tour, la recherche du pouvoir est le moteur de l'agenda. Les gouvernements minoritaires sont précaires. Ils durent jusqu'à ce qu'un parti pense pouvoir s'emparer de tout le pouvoir avec 39 % des voix. Ils veulent obtenir le contrôle total du Parlement.
La plupart des gouvernements minoritaires du Canada ont duré environ deux ans. Au Danemark, par contre, les élections ont lieu de façon prévisible tous les 3 ou 4 ans.
Grâce à la représentation proportionnelle, aucun parti unique n'a obtenu tout le pouvoir au Danemark depuis 1909. La dernière fois que le Danemark a eu un gouvernement qui n'a duré que deux ans, c'était en 1979. Les partis danois ont appris à travailler ensemble et les électeurs attendent d'eux qu'ils le fassent.
Contrairement au Canada, où le Premier ministre n'assiste qu'à deux débats avec les autres chefs de parti, les électeurs danois peuvent regarder 13 débats télévisés. Cela permet aux électeurs de mieux comprendre les politiques proposées par chaque parti.
Les médias danois obtiennent des résultats élevés ou exceptionnels en matière de liberté d'expression, d'indépendance politique et d'intégration sociale. Une étude réalisée en 2022 sur la façon dont les médias danois ont couvert les élections a conclu que les médias danois accordent un traitement équitable aux préoccupations des élites et du public.
Élection de 2022 au Danemark : chaque électeur a vraiment compté pour le résultat. Le taux de participation aux élections danoises a été de 84,1 %. La dernière élection fédérale au Canada ? 62.3%.
Les élections canadiennes sont souvent caractérisées par des discours de peur qui divisent et une politique de "course de chevaux". Un sondage réalisé immédiatement après la dernière élection a montré que 49% des électeurs canadiens utilisaient leur vote pour arrêter un parti qu'ils n'aiment pas, plutôt que pour élire un parti qu'ils soutiennent.
Au Danemark, les électeurs pouvaient voter pour les partis et les candidats en lesquels ils croyaient, en sachant que leur vote comptait vraiment. 98,46 % des électeurs danois ont déposé un bulletin de vote qui a permis d'élire un député.
Lors des dernières élections fédérales au Canada, la majorité des Canadiens (52 %) ont voté pour des bulletins qui n'ont fait aucune différence.
Anita Nickerson FVC
Ottawa
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) est ravie de voir que le budget fédéral présenté confirme que les frais de transaction par carte de crédit pour les petits commerçants seront réduits, tel que promis l’automne dernier. Toutefois, le gouvernement a raté l’occasion d’aider les PME à faire face à la hausse des frais d’exploitation alors qu’elles sont lourdement endettées.
Benjamin Rousse, FCEI
Montréal
Au Canada, l’extrémisme violent est considéré comme un problème de santé publique pour lequel des programmes de prévention s’imposent, et la montée de la violence attribuable aux mouvements d’extrême droite est devenue un enjeu de sécurité nationale. Une nouvelle https://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=b04-2FxJjw1-2Bw6PXZG8mTj1tctobHoQRqkhBSCQohB0apJY6EA1i3WdUc20yX3yk-2F3k3w7Ckuj8xkDB7yMK1j8pQ-3D-3DNtE9_Y-2BXF-2B1WmAx-2BUgxyvqmxyyhla9i9L0DPgxKHjzX5fRYSqYSMCkZ6mF3quFhXFVLWHp9Z1ec03idrWKvxvdHl5ed55psamQHLV6MH-2BN5B7JDjcYZAzhpEtsQ59ZNxQ5dB2UYdjlXkw6VQ5mVPcFKkDdeRPHcLQZOBRR5r15uqrdi-2BJfDP8GMvEXi4FT4m1XhpH7KI4C7URf58XEAribF5J3J8DkmvAblqtny5yRO3Zr-2Fhd-2FWuR233y-2BhlyKqmudHZ4SPxNO9WLxcXocjSGBp51W-2F2H1e79wMW80bTZNRv-2F3xdTnEaCuTGZixPk8jaMkHFsDsdZefTo-2FFekc1syYR1LOUUMJGPznrTxoC3LmCnOP5NP5nynzAeXXXekvXk9UhFBr3CWClvFiAU4a7PAFttw6g-3D-3D étude met en lumière la nécessité de créer des services spécialisés. Menée auprès de plus de 150 personnes radicalisées dirigées vers l’Équipe de polarisation, l’étude a révélé que la majorité d’entre elles avaient besoin de services de santé mentale, mais que, souvent, elles n’en obtenaient pas à cause d’un manque de confiance dans le système ou parce que les fournisseurs de soins de première ligne estimaient ne pas avoir les outils nécessaires pour les aider.
Environ un tiers des personnes radicalisées présentaient un extrémisme violent associé à l’extrême droite et un autre tiers présentait un comportement violent sans lien avec une idéologie. En outre, plus d’un quart des membres de ce groupe entretenaient des idées extrémistes liées au genre, et la plupart avaient déjà eu recours à des services de santé mentale. Autre constatation : plus d’un tiers de ces personnes étaient aux prises avec un trouble anxieux (36,9 %), plus d’un tiers étaient atteintes de troubles de l’humeur ou de troubles liés au stress (35,7 %) et près d’un tiers avaient reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (28 %).
Shirley Cardenas, Université McGill
Montréal
Une autre année, un autre événement météorologique majeur entraînant des pannes d'électricité. Au plus fort de la tempête de verglas, je me trouvais dans mon jardin lorsque deux branches vieilles de trente ans se sont abattues sur la propriété de mon voisin.
Heureusement, personne n'a été blessé et les branches étaient loin des lignes électriques aériennes. Le changement climatique signifie que les conditions météorologiques extrêmes et les vents violents vont devenir un phénomène extrêmement courant. Il est temps de s'adapter. Commençons par voter pour les conseillers municipaux et les hommes politiques qui soutiennent l'enfouissement des lignes électriques. Pour ceux qui disent que cela coûte trop cher, prenez le temps de réfléchir à ce que la récente tempête de verglas (et le derecho de l'année dernière) a coûté à la région en termes de perte de revenus, de remplacement des biens endommagés et de la nourriture avariée, d'augmentation des primes d'assurance, etc... Les lignes électriques aériennes n'ont plus d'utilité - enterrons-les dans le cadre d'un programme de résilience pluriannuel. Cela permettra également d'éviter l'élagage brutal des arbres matures et sains qui se trouvent actuellement à proximité des lignes électriques (sans parler des innombrables arbres utilisés pour les poteaux). ( Traduit )
Martin de Vries
Aylmer
La grève potentielle des travailleurs de l’Agence du revenu du Canada (ARC), qui demandent des augmentations salariales de 33 % sur trois ans, présente un risque pour les propriétaires de PME. En effet, ceux-ci dépendent quotidiennement des services et des renseignements fiscaux fournis par l’ARC, rappelle la FCEI.
Maud Larivière, FCEI
Montréal
Selon une enquête de l'organisation non gouvernementale Global Witness, près de 40 % des chercheurs en climatologie déclarent avoir été victimes de harcèlement ou d'abus en ligne en rapport avec leurs recherches sur le climat.
Ces abus ne se limitent pas à soulever des objections. Un tiers des femmes climatologues qui déclarent avoir été victimes d'abus disent avoir reçu des attaques spécifiquement liées à leur sexe. Comme ces trolls cachent leur identité, ils utilisent le langage le plus grossier, inacceptable dans une conversation quotidienne. Je suppose qu'ils se prennent pour des génies parce qu'ils peuvent lancer une pierre ou un œuf pourri sans risquer de se faire prendre ! Pourquoi tant de personnes sur les médias sociaux renoncent-elles à leurs propres principes moraux lorsqu'elles s'engagent avec d'autres utilisateurs ? La controverse est utile, mais seulement si elle est utile.
Ces attaques en ligne pourraient décourager les chercheurs de poursuivre leurs recherches sur le climat (ou tout autre sujet) et, certainement, de partager leurs résultats avec le public, selon un employé de Global Witness qui répertorie ces attaques. Il nous appartient à tous de condamner cette pratique destructrice et, à tout le moins, de ne pas répondre à ces messages sans queue ni tête et de ne pas les transmettre.
Hubert Petrides
LePlateau / Gatineau
Le Regroupement pour la surveillance du nucléaire et des chercheurs de cinq universités exhortent Ottawa à reconsidérer son soutien financier et politique au retraitement au Canada – l'extraction du plutonium du combustible nucléaire usé.
Le plutonium est l'une des matières-clés nécessaires à la fabrication d'armes nucléaires . Le plutonium est créé comme sous-produit dans les réacteurs nucléaires. Une fois extrait, le plutonium peut être utilisé soit comme combustible nucléaire, soit comme explosif nucléaire.
La semaine dernière, un comité de la Chambre des communes a publié un rapport recommandant que le gouvernement examine le retraitement des déchets nucléaires et ses répercussions sur la gestion des déchets et la vulnérabilité à la prolifération [des armes nucléaires] ».
Autoriser le retraitement du plutonium au Canada, c'est envoyer un signal dangereux aux autres pays en leur disant qu'ils peuvent extraire du plutonium à des fins commerciales. Une telle pratique augmente le risque d'étendre les capacités d'armement nucléaire à des pays qui ne possèdent pas actuellement les moyens de fabriquer des armes nucléaires. Le risque est d'autant plus grand si le Canada vend la technologie, comme cela est actuellement envisagé.
Dr Gordon Edwards, Ph.D., Regroupement pour la surveillance du nucléaire
Refrew / Ile aux Allumettes, Pontiac
L'étude du 15 mai 2020 intitulé "http://www.sto.ca/index.php?id=837&L=fr%2Fcalendrier_e.html" Mise à jour sur l'avancement des analyses d'insertion au centre-ville d'Ottawa" explique de façon nébuleuse qu'il faudra transporter entre 7 500 et 12 000 personnes par heure sur le pont Du Portage dans quinze ans, ce qui semble improbable. La ville de Québec planifie un achalandage de 3 200 passagers à l'heure . Cela est d'autant plus vrai compte tenu de la généralisation du télétravail . Pour répondre à cette demande, l'étude préconise l'utilisation de 105 autobus articulés avec 72 passagers ou 25 tramways avec 300 passagers chacun, sans préciser s'il s'agit pour une seule direction ou pour les deux, pourtant une information essentielle pour bien comprendre les besoins.
Supposons qu'il y ait 7 500 passagers dans un sens et 3 500 dans l'autre, ce qui saturerait immédiatement le tramway. Par comparaison, l'autobus articulé, lui, est à moitié vide. Avec une capacité de 260 passagers pour le modèle proposé à Québec, ce dernier ne répondrait pas aux besoins. Comparativement, le modèle de Waterloo, Ontario , transporte 200 passagers. La configuration Spirit la plus longue par Alstom a compté 344 passagers. Au-delà, ça nécessite des tramways couplés, des garages doublés en surface et des stations disproportionnellement longues. Avertissement : selon le scénario de cette étude, on en déduit que de nouveaux investissements massifs seront requis dans 15 ans.
Il convient de souligner l'importance de prendre en compte le fait que l'étude exige une fréquence de pas moins de 25 tramways par heure, ce qui est plus intense que celui du métro de Montréal . Il est évident, la sécurité des usagers n'est pas prise au sérieux.
Si vous croyez toujours que le tramway est la solution au transport en commun pour Aylmer, ne vous en faites pas. C'est normal. Nous sommes bombardés de messages positifs pour le tramway. Il n'y a pas si longtemps, l'industrie du tabac nous faisait croire que fumer des cigarettes mentholées était bon pour la toux . L'industrie du tramway ne fait pas exception !
Mes suggestions à vous.
- Demander un remboursement pour cette étude !
- Lors de la prochaine ronde de financement, inclure dans le budget, de bien mettre à jour et de bien évaluer les données en deplacements.
- L'important pour le moment n'est pas au choix du matériel roulant, mais au parcours. Peu importe quel matériel roulant sera choisi. Il est primordial de concentrer notre énergie sur la création de corridors rapides et inévitablement sans obstacle
André Simonson
Gatineau
Le constat n’est pas récent. Disons crûment ce qui se passe sur le terrain.
L’objectif : être élu. Le moyen? D’abord écoutez les électeurs. Ensuite dites leurs haut et fort ce qu’ils veulent entendre. Rassemblez leurs désirs (qui ne sont pas toujours leurs besoins) dans un projet spectaculaire, voire pharaonique qui fera appel à leur imagination. Un projet qui soit de nature à solutionner les problèmes que vous leur aurez inventés. Un plan nord par exemple, un nouveau mode de scrutin ou un troisième lien entre Québec et Lévis. Faute de quoi vous pourrez toujours vous replier sur la méthode Trudeau (1980). « Vous voulez du changement? Nous mettons notre tête en jeu. Vous aurez du changement ». Et nous eûmes 1982. Morale : ne pas définir trop précisément la nature du changement que vous proposez.
Le projet est irréalisable? Grotesque? Le changement que vous projetez est aux antipodes de ce qui est souhaité? Qu’à cela ne tienne! Vous aurez tout un mandat pour faire oublier; une pandémie comme bouc émissaire, ou encore une récession ou même une guerre dans un pays lointain pour expliquer le changement de cap. Vous trouverez toujours des médias malléables et d’excellents communicateurs pour convaincre les récalcitrants que le produit livré est très exactement ce qu’ils avaient commandé. À la rigueur, il vous restera à inventer une nouvelle crise pour faire oublier la précédente. Mieux encore, faites comme les ministres de la CAQ. Des excuses, des larmes et des actes de contrition qui feront dire aux citoyens que " c’est merveilleux un politicien qui fait acte d’humilité, reconnaissant ses torts ". Cela vous permet de berner les gens sans en être pénalisé et même de tirer profit de vos astuces et vous faire élire de nouveau.
À une autre époque, l'électeur échangeait son vote pour un frigo, un bout de chemin, un pont, même un emploi pour lui ou un membre de sa famille. Aujourd’hui les ponceaux sont devenus des tunnels et les dollars prennent forme de crédit d’impôt.
Gérard Laurin
Gatineau / Aylmer
D'après l'article publié dans Le Soleil, la ville de Québec a divulgué pour la première fois des données sur l'entretien du tramway pour les 30 premières années après sa mise en service. Le contrat signé avec Alstom pour l'entretien s'élève à 768 millions de dollars, soit 25 millions de dollars par an. Ces nouvelles pourraient cependant avoir des répercussions sur le projet de tramway de Gatineau. En effet, la ville de Gatineau devra tenir compte des coûts d'entretien élevés associés à la construction d'un système de tramway, qui pourraient dépasser les 30 millions de dollars par an. À ceci s'ajoutent les coûts initiaux de construction, les frais d'exploitation et les très importants risques qui sans suit.
Dans l'ensemble, ces développements récents suggèrent que la construction d'un système de tramway pourrait être plus coûteuse et plus complexe que prévu. La ville de Gatineau devra donc être vigilante et prendre en compte ces facteurs lorsqu'elle décidera de poursuivre ou non son projet de tramway.
Par ailleurs, un autre article de Radio-Canada a noté que le projet de troisième lien entre Québec et Lévis pourrait être réservé exclusivement aux transports en commun. Ce troisième lien permettrait de réduire le nombre de voitures sur la route et d'améliorer la qualité de l'air. Sur ce, lors d'une réunion du conseil de la STO, il a été révélé qu'un nouveau pont réservé au transport public serait bénéfique pour la région. Ce pont se situera entre le musée National de la Guerre et la station Taché/UQO, créant un lien direct entre le centre Hush Puppies et le nouvel aréna des Sénateurs. Si la ville de Québec peut avoir un nouveau tunnel, Gatineau peut avoir un nouveau pont dédié au transport en commun. Ce pont, tout comme celui du pont Du Portage, ont la possibilité d'être bimodaux. Une tendance actuelle consiste à privilégier le transport en commun sur les nouveaux liens, comme les ponts et tunnels.
Il est important de se concentrer sur la création de corridors rapides et ininterrompus pour le transport en commun, indépendamment du choix de matériel roulant. Des efforts doivent être déployés en ce sens. Quels sont les projets en cours ou planifiés visant à créer des couloirs sans obstacles pour la STO ?
André Simonson
Gatineau
Dans la dernière chronique de Didier, il déclare que la contribution du contribuable à Radio-Canada est faible, mais 1,24 milliard n'est pas faible, à moins que ce ne soit l'argent des autres. Je suppose qu'il est allé à l'Université des Finances Chrystia Freeland et qu'il était le premier de sa classe.
Les Libéraux fédéraux ne contrôlent pas Radio-Canada; ils n'y sont pas obligés -- Radio-Canada est un bastion de l'idéologie de gauche qui reflète la propagande Libérale. S'il vous plaît, arrêtez de faire référence à ce qui se passe au sud de la frontière pour justifier ce que nous devrions faire au Canada; concentrez-vous sur ce qui se passe réellement ici. L'alarmisme est un stratagème classique des progressistes pour justifier leur contrôle de la liberté d'expression, le projet de Loi C-11 en est un excellent exemple. Assez dit, un Canada fort et libre !
Peter McCauley
Aylmer
Afin de réduire le nombre de feux de végétation ce printemps, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) lance sa campagne annuelle de sensibilisation, en déboulonnant certains mythes sur le sujet. Une série de vignettes éducatives et deux vidéos animées seront diffusées jusqu’à la fin du printemps, principalement via les médias sociaux. L’objectif de cette campagne est de rappeler que contrairement à la croyance populaire, c’est au printemps que surviennent la majorité des incendies forestiers québécois, notamment en raison de la perte de maîtrise de nombreux brûlages de rebuts initiés par des résidents.
La SOPFEU souligne qu’au printemps, les pompiers municipaux et les pompiers forestiers de la SOPFEU interviennent en moyenne sur 275 incendies affectant la forêt. À cette époque de l’année, malgré le temps frais et les sols encore humides, le risque d’incendie est souvent très élevé. En fait, avant l’apparition de la feuillaison et de la verdure, le combustible au sol est composé d’herbes fanées, de feuilles mortes et de broussailles sèches, qui sont hautement inflammables. Il suffit de quelques heures d’ensoleillement et d’un peu de vent pour que la végétation morte s’assèche rapidement et que le niveau du danger d’incendie grimpe de façon substantielle. Un feu peut alors se propager sur une bonne distance et menacer la forêt de même que les bâtiments à proximité.
Melanie Morin, SOPFEU
Messines
Vivre en Ville salue la décision d'étudier un lien dédié au transport collectif annoncée par la ministre des Transports et de la Mobilité durable Geneviève Guilbault. L'annulation du projet de troisième lien autoroutier est une décision responsable et la volonté d'offrir une véritable alternative durable pour la mobilité interrive est inspirante.
L'étalement urbain, qui nous coûte personnellement et collectivement très cher, est notamment le résultat de décennies de construction de réseaux autoroutiers qui ont eu un effet important et dommageable sur les collectivités. Pour renverser la tendance et gagner le pari de la mobilité durable, il faudra des investissements au moins aussi importants en transport en commun.
L'ambition de structurer le développement urbain autour d'un projet ambitieux de mobilité durable est emballante, d'autant plus que l'opportunité est belle d'interconnecter le projet avec le futur tramway. Voilà une vision cohérente avec la Politique nationale de l'architecture et de l'aménagement du territoire, dont le plan de mise en œuvre est attendu au cours des prochaines semaines.
Christian Savard, Vivre en Ville.
Quebec
Lettres de Mars
Le mot « systémique » est devenu de plus en plus populaire depuis quelque temps; de sorte qu’aujourd’hui j’ai été témoin de ce que je me permets de qualifier maintenant d’âgisme systémique.
Je vous raconte que ce matin, 6 mars 2023, j’ai accompagné au bureau des passeports du Canada un ami qui, tout comme moi, réside dans une résidence de personnes retraitées depuis une dizaine d’années.
Avant de s’y rendre, nous avons vérifié que toute la paperasse qu’il devait produire était en ordre. Sur le formulaire j’agissais comme répondant, de sorte que je devais, inscrire mes nom et prénom en lettres moulées.
Nouvelle obligation, je me devais d’inscrire aussi mon propre numéro de passeport « valide ». J’ai été surpris de constater que pour être un répondant de nos jours il nous fallait avoir un passeport non-expiré. À nos âges, dans la mi-quatre-vingtaine, rare sont ceux qui détiennent encore un passeport.
En suivant les instructions je me suis appliqué à bien comprendre que parfois les directives adressées au répondant s’adressaient plutôt au demandeur. Que voulez-vous, au gouvernement fédéral on massacre non seulement la traduction de la langue française mais, dans ce cas-ci, sa compréhension.
J’ai poursuivi en apposant ma signature à l’endos de la photo de mon ami, confirmant l’authenticité de celle-ci et corroborant ainsi que cette photo représente bien le demandeur du passeport. Par la suite j’ai signé mon nom au bas du formulaire.
De son côté, mon ami avait en main un certificat de naissance fraîchement reçu du Directeur de l’État civil du Québec, copie récente d’une facture dont le nom et l’adresse confirmait qu’il s’agissait bien de lui et de son lieu de résidence et bien entendu sa carte d’assurance-santé du Québec. De plus son numéro d’assurance sociale de 9 chiffres et sa signature complétaient toute la paperasse requise.
ATTENTION ! On refuse de prendre ses documents, il devra tout recommencer, sa carte d’assurance-santé, bien qu’elle soit authentique, conforme et en vigueur, ne comporte pas sa photo. Pourtant c’est bien imprimé dans le plastique de la carte « Cette carte est valide sans la photo ».
Après 80 ans, la Régie de l’Assurance Maladie du Québec (RAMQ) n’exige plus de photo du détenteur de la carte, car habituellement une telle photo est liée à notre permis de conduire. Alors quand on n’a pas de permis de conduire, on ne va plus à la Société d’Assurance Automobile du Québec, (SAAQ) donc on ne prend plus de photo, ainsi la carte santé est sans photo.
Conclusion, même avec votre certificat de naissance, votre carte d’assurance-santé en vigueur, vos photos bien signées et corroborées, votre numéro d’assurance sociale inscrit au formulaire, et votre présence en personne qui permet au fonctionnaire de constater « de visu » que vous ressemblez bien à votre photo, on refuse de recevoir votre demande. Vous êtes en quelque sorte « passé date », trop vieux, rentrez chez-vous.
Voilà ce que j’appelle de « l’âgisme systémique » à Passeport Canada.
Antoine L. Normand
Aylmer
Pour la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Gatineau (CCG), le budget fédéral 2023-2024 devrait viser à restaurer l’efficacité de l’action gouvernementale, cruciale dans le contexte d’incertitude actuel. En effet, les lourdeurs administratives, le chevauchement fréquent et le ciblage parfois déficient des programmes d’aide fiscale et financière, sans oublier les délais exagérés du système d’immigration plombent notre potentiel de croissance économique. Tant les entreprises que les citoyens et les nouveaux arrivants font les frais de ces inefficacités de la bureaucratie fédérale.
« En plus du contrôle de l’inflation, la lutte contre les pénuries de main-d’œuvre doit évidemment demeurer au sommet des priorités gouvernementales, afin de soutenir les entreprises et de préparer le retour à une croissance plus vigoureuse. Le budget fédéral 2023-2024 doit être l’occasion d’accentuer mais aussi d’affiner les efforts en ce sens, d’accroître leur efficacité », a indiqué Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
« Nos propositions reflètent ces attentes. Nous réitérons par exemple l’importance des incitatifs fiscaux à la rétention des travailleurs expérimentés et celle de la modernisation du régime de l’Assurance-emploi. Mais nous recommandons aussi d’accélérer le traitement des demandes d’immigration ainsi que l’émission des permis de travail, puis de mieux financer les programmes de stages pratiques et la formation continue », a souligné M. Milliard.
Finances publiques et fiscalité
Sur le plan des finances publiques, la FCCQ et la CCG, considèrent que le gouvernement fédéral devrait prévoir différents scénarios d’élimination du déficit suivant l’évolution des conditions économiques, et adopter une loi sur l’équilibre budgétaire. À moyen terme, un examen approfondi du régime fiscal visant sa simplification serait de mise, tout comme l’amorce de discussions avec le gouvernement du Québec sur le rapport d’impôt unique.
« De plus en plus d’experts le disent, le gouvernement fédéral doit reprendre le contrôle de ses finances publiques et cela passe par le retour à l’équilibre budgétaire d’ici 2027-2028. Les signaux envoyés à l’énoncé économique cet automne sont positifs en ce sens, mais une réévaluation en profondeur des dépenses budgétaires et fiscales, puis l’élimination des dédoublements coûteux et inefficaces peuvent y contribuer », selon Charles Milliard.
Appui aux entreprises
Considérant le ralentissement économique annoncé pour 2023, le fardeau fiscal des entreprises ne devrait surtout pas s’alourdir. La FCCQ et la CCG proposent en ce sens de reconsidérer la pertinence et les critères de taxation des revenus passifs et surtout, du transfert d’entreprises familiales, soit le projet de loi C-208. « Nous attendons les modifications législatives annoncées pour C-208 et souhaitons des progrès rapides dans ce dossier, crucial pour le Québec », a rappelé M. Milliard.
Par ailleurs, alors que l’accès des entreprises au financement s’amenuise, un effort accru s’impose pour augmenter l’offre de capital de croissance et le soutien à la modernisation technologique. La FCCQ et la CCG souhaitent donc un déploiement rapide et surtout, des critères d’admissibilité souples pour les mesures annoncées, dont la création de la Corporation d’innovation du Canada ou le réexamen du crédit d’impôt à la recherche scientifique et au développement expérimental (RS&DE).
Développement régional, transport et infrastructures
Des interventions structurantes sont ainsi attendues dans les dossiers importants pour le développement régional que sont l’élaboration d’une solution de transport ferroviaire moderne entre Québec et Toronto, le financement de la mobilité durable urbaine et interurbaine ainsi que des chemins de fer d’intérêt local, le soutien aux infrastructures aéroportuaires régionales, puis le déglaçage des voies maritimes du Saint-Laurent et de ses grands affluents.
« Les impacts économiques du cycle inflationniste et du ralentissement en cours seront inégaux selon les régions et les secteurs. Il est nécessaire de présenter dès maintenant les mesures budgétaires susceptibles de fluidifier l’activité économique à travers le territoire, pour assurer le retour à une croissance durable, bénéficiant à l’ensemble des régions du Québec », a conclu Charles Milliard.
Pascale de Montigny-Gauthier
Spokesperson, Chambre de commerce de Gatineau
Oups! L’équipe du Bulletin d’Aylmer souhaite attirer l’attention du lecteur sur une erreur qui s’est glissée dans l’édition du 8 mars. Dans l’article intitulé « L’UQO veut éliminer les obstacles d’accès à la procréation assistée pour les femmes LGBTQ+, trans et non binaires », l’expression « femmes non binaires » a été utilisée. Ces mots, ensemble, créent un oxymoron. Le terme que nous utilisons est « personnes non binaires » et « femmes transgenres ». Veuillez nous excuser pour toute confusion que cela a pu causer.
L’éditrice
Après près de 40 ans, n'est-il pas temps que les résidents du Québec ne soient plus traités comme des citoyens de seconde zone lorsqu'ils ont besoin de soins médicaux ou chirurgicaux ailleurs au Canada ?
L'un des cinq principes de la Loi canadienne sur la santé est la transférabilité. La LCS a été adoptée à l'unanimité en 1984, c'est-à-dire que tous les députés québécois ont voté en sa faveur. Les Québécois, comme les autres Canadiens, bénéficient de la transférabilité des prestations hospitalières. Toutefois, l'article 11 stipule clairement que lorsque les patients sont traités dans une autre province ou un autre territoire, c'est le tarif "province d'accueil" du médecin qui s'applique, et non le tarif "province d'origine" du patient. Toutes les provinces et tous les territoires ont signé l'accord de facturation médicale réciproque (Reciprocal Medical Billing Agreement - RMBA) afin de faciliter les paiements.
Toutefois, le Québec a refusé de signer et ne paie que ses propres tarifs. Peu de médecins des autres régions du Canada acceptent la carte de santé du Québec. La plupart d'entre eux exigent un paiement initial et laissent le patient se faire rembourser partiellement par le gouvernement du Québec. Cela peut prendre des mois.
Trois cas de figure se présentent :
1) Les patients de l'ouest du Québec qui ne parviennent pas à trouver un médecin de famille ou qui souhaitent consulter un spécialiste peuvent demander des soins médicaux ou chirurgicaux à Ottawa.
2) Les patients québécois en vacances ou en voyage d'affaires qui ont besoin d'un traitement médical ou chirurgical urgent dans une autre partie du Canada.
3) Les patients québécois qui s'installent définitivement dans une autre province ou un autre territoire et qui, pendant les trois premiers mois, ne sont couverts que par une carte d'assurance maladie du Québec que peu de médecins acceptent. Certains d'entre eux peuvent avoir besoin de renouveler leur ordonnance ou d'effectuer des tests de diagnostic peu après leur arrivée.
Pendant de nombreuses décennies, ce problème a été ignoré par les premiers ministres et les ministres fédéraux de la santé de toutes tendances politiques.
Je note que le Premier ministre Justin Trudeau et le ministre de la santé Duclos représentent tous deux des circonscriptions du Québec. Je trouve surprenant qu'ils restent si peu préoccupés par l'importante lacune dans la couverture de santé publique des autres Québécois lorsqu'ils s'aventurent de leur province vers une autre partie du Canada.
Le 1er mars 2023, le ministre fédéral de la santé, Jean-Yves Duclos, a indiqué qu'il récupérait 82 millions de dollars de transferts fédéraux en matière de santé à huit provinces en raison des frais facturés aux patients en 2020 et 2021 - principalement pour des procédures de diagnostic. Il a également mis en garde contre de futures récupérations concernant les frais facturés par les cliniques privées pour des soins virtuels.
Le Québec a toujours soutenu que la prestation des soins de santé relevait de la compétence provinciale. Pourtant, si un patient est traité dans une autre province, quelle province est désormais compétente : celle du patient ou celle du médecin traitant ?
Il est intéressant de noter que M. Duclos a déclaré très clairement le 10 mars : "Il ne devrait pas y avoir de frais pour les services de santé médicalement nécessaires, quel que soit l'endroit où les gens vivent dans ce pays".
Il est temps de traduire ces paroles en actes. J'exhorte le ministre Duclos à faire preuve de volonté politique au nom de ses électeurs et à rencontrer son homologue, Christian Dube, afin de s'assurer que tous les résidents du Québec bénéficient d'un transfert complet de leurs prestations médicales.
Charles S. Shaver, MD
Le Dr Charles S. Shaver, médecin à Ottawa, est né à Montréal. Il est diplômé de l'université de Princeton et de la Johns Hopkins School of Medicine et est revenu au Canada en 1970. Il est président sortant de la section de médecine interne générale de l'Ontario Medical Association. Les opinions exprimées ici sont les siennes.
NOTRE PATIMOINE BÂTI A BESOIN D’AMOUR : LA VILLE DOIT AGIR
Les médias font régulièrement état de la démolition, partout au Québec, de joyaux de notre patrimoine bâti qu’on avait laissés dépérir. La destruction très récente de la maison située au 485, Chemin d’Aylmer, mentionnée au Répertoire du patrimoine culturel du Québec, montre bien que ce fléau afflige aussi notre communauté. D’ailleurs, dans le Vieux-Aylmer, des bâtiments d’un intérêt exceptionnel sont dans un état d’abandon ou de délabrement qui fait craindre qu’ils ne tombent aussi bientôt sous le pic du démolisseur. Pensons, entre autres, à la maison située au 10, rue Principale. Alors que nous célébrons cette année le 175e anniversaire de l’élection du premier maire d’Aylmer, M. John Egan, ce bâtiment d’où il dirigeait son entreprise, la Union Forwarding Company Railway, est aujourd’hui inoccupé et placardé depuis plus de 13 ans, et ce, sous les yeux d’une communauté inquiète et impuissante.
Pourtant, le règlement concernant le site patrimonial d’Aylmer énonce que « toute construction située dans le site patrimonial doit être conservée en bon état » (art. 5.1.1). Il semble que la Ville n’ait pas été en mesure, à ce jour, d’imposer le respect de son règlement. La nécessité de mettre fin à un laisser-faire dangereux pour la pérennité du patrimoine bâti a été enfin reconnue par le législateur québécois qui a modifié la loi pour exiger des municipalités qu’elles adoptent un règlement concernant l’entretien des immeubles et, en particulier, des immeubles patrimoniaux. Or, la Ville de Gatineau tarde à adopter son règlement. Chaque mois compte pour les édifices fragilisés de longue date. L’Association du patrimoine d’Aylmer demande aux élues et aux élus d’adopter sans délai le règlement prévu par la loi, un règlement qui devra d’ailleurs comporter un régime rigoureux et crédible de protection patrimoniale. Mais il faudra aussi que la ville déploie les ressources nécessaires pour assurer le respect de ses normes et pour accompagner les propriétaires.
Réjeanne Gagnon, présidente de l’Association du patrimoine d’Aylmer
Une erreur s’est glissée dans l’édition du 15 mars. M Roger Blanchette à enseigné au Campus Félix-Leclerc l'année de son ouverture en 1988, mais le CEGEP existe depuis 1971 ! Il à donner un cours sur l'histoire régionale, mais n'ai pas créé de programme sur l'histoire régionale: un tel programme n'a jamais existé. M Blanchette remercie le Bulletin pour tout l'intérêt que le Bulletin apporte à la diffusion de la patrimoine.
L’Editeur
ERRATUM: Dans son numéro du 15 mars, un article du Bulletin parlait de moi a titre de récipiendaire d'un Certificat du Patrimoine remis par la Ville de Gatineau lors de sa Réception annuelle du Patrimoine.
Deux erreurs se sont glissées dans le texte. Premièrement, on disait que j'avais enseigné au nouveau CEGEP en 1988. Il s'agit bien sur du nouveau pavillon Félix-Leclerc du CEGEP de l'Outaouais, et non pas d'un nouveau CEGEP. On écrivait aussi que j'avais fondé le programme sur l'histoire régionale. En fait, un tel programme n'a jamais existé. Ce que j'ai fait, c'est donner un cours sur l'histoire régionale. Ceci dit, je remercie le Bulletin d'Aylmer pour son intérêt et sa couverture des faits et évènements touchant le patrimoine local.
Roger Blanchette
Aylmer
Avez-vous remarqué que chaque fois qu’au Québec l’on parle du prestige, du statut, du rayonnement de la langue française, on détourne l’attention sur la qualité du français ! C’est vieux comme stratégie ! Non pas que ce ne soit pas un enjeu important, mais celui-ci est surtout la conséquence d’une stratégie culpabilisante qui détourne l’attention des enjeux de prestige, de statut, d’encadrement légal et réglementaire et des obligations gouvernementales!
Cette campagne « Au Québec, le français est en déclin » peut aussi s’entendre comme signifiant « Au Québec, les gens parlent mal ! » À sa façon, cette publicité est blessante, diminuante pour un peuple dont la survie, la croissance et le rayonnement relèvent d’une force et d’un passé collectifs admirables compte tenu de son histoire, de sa géographie et de la dominance anglaise et canadienne sur le Québec. Une campagne positive et non abaissante aurait été HAUTEMENT préférable. De plus, comment réagira le Québec pluriel à cette campagne, à sa façon, dénigrante et éloignante ? » L’intention était bonne, mais !!!
Cette vaste campagne promotionnelle sociétale est, de surcroît, produite et diffusée très largement par notre gouvernement dans les médias traditionnels et sociaux !
Au lieu de cibler « le déclin du français » par l’usage des anglicismes, cette publicité aurait été beaucoup mieux adaptée si elle avait ciblé :
- La langue de travail
- La langue d’accueil et de service
- La langue commune de la diversité
- L’intégration des nouveaux arrivants allophones et anglophones
- L’accès aux études postsecondaires en français
- L’obtention, pour le Québec, des compétences exclusives de l’immigration, de l’éducation, de la culture, de la langue…
Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Aylmer
Nous approchons du 55e anniversaire de l'assassinat du Dr Martin Luther King, qui a entraîné des troubles civils prolongés et a été un événement déterminant dans ma vie.
Né à Montréal, j'ai déménagé à l'âge de deux ans dans l'Ohio, puis au Kansas. Mon père, neurochirurgien, est décédé à l'âge de 51 ans au cours de ma première semaine de lycée. J'ai reçu des bourses pour l'université de Princeton et l'école de médecine John Hopkins, et je pensais que je resterais pour toujours aux États-Unis.
Cependant, le Dr King a été abattu le 4 avril 1968 et des émeutes ont éclaté dans plus de 100 villes américaines. À Baltimore, le couvre-feu a été instauré à 16 heures et des gardes nationaux étaient présents dans les rues. Il y a eu 6 morts, 700 blessés, 5800 arrestations et 12 millions de dollars de dégâts matériels.
Comme il était trop dangereux de rester dans ma maison, j'ai dormi à l'infirmerie du campus de Homewood, dans un quartier plus sûr de la ville. Pour la première fois, Hopkins a annulé les examens et nous a demandé de rentrer chez nous. Plusieurs d'entre nous se sont rendus à l'aéroport et ont loué des voitures. Alors que je retournais dans le centre-ville cette dernière nuit, j'entendais des tireurs d'élite tirer depuis les toits.
À ce moment-là, ma mère était retournée à Kingston, dans l'Ontario. Elle m'a trouvé un poste de chercheur et, un mois plus tard, j'ai rencontré ma future femme, une diplômée de l'université Queen's d'Ottawa. Nous nous sommes mariés juste avant ma dernière année à Hopkins et avons déménagé à Toronto en 1970, puis à Ottawa en 1974. Le Canada semblait être un endroit plus sûr, avec une plus grande tolérance raciale, moins d'armes à feu et un problème de drogue moins grave.
Cependant, au début des années 1990, le mouvement séparatiste prenait de l'ampleur. Les politiciens fédéraux semblent inefficaces. Les émeutes de Baltimore avaient laissé une trace permanente dans mon cerveau. Je ne pourrai jamais oublier ce que trois jours d'anarchie m'ont fait ressentir. Le vernis de la civilisation est en effet très mince. Je craignais qu'une violence similaire n'éclate au Canada, car tous les humains sont câblés de la même manière, indépendamment de leur race ou de leur religion. Il fallait donner aux Québécois une nouvelle raison de s'accrocher à leur citoyenneté canadienne.
J'ai téléphoné à des hôpitaux dans tout le pays et j'ai découvert que pratiquement tous quadruplaient leurs tarifs pour les "non-résidents du Canada", ce qui serait le cas des Québécois ; cela représentait environ 3 000 à 5 000 dollars par jour. Les résidents du Québec souffrant de maladies cardiaques préexistantes, de tumeurs malignes, de diabète sucré, etc. pourraient se trouver dans l'impossibilité de souscrire une assurance voyage privée pour rendre visite à des amis et à des parents dans d'autres régions du Canada - ce qui est très important pour les "néo-Canadiens" dont la famille élargie vit dans différentes villes à travers le Canada.
D'autres ne pourraient plus voyager librement pour leurs affaires ou leurs vacances. Aucun politicien n'avait pensé à cet argument.
Bien que je n'aie jamais suivi de cours de journalisme, j'ai publié de nombreux articles d'opinion sur ce sujet, de Vancouver à St. Mon français n'étant pas parfait, j'ai payé de ma poche la traduction en français d'une demi-douzaine d'articles différents, qui ont été publiés dans la plupart des journaux du Québec. Tous ont été publiés dans Le Droit et deux dans Le Devoir, sans qu'aucun mot n'ait été supprimé.
Les séparatistes ont été battus lors du référendum de 1995, mais par seulement 55 000 voix, soit 1,16 %. Cependant, le "oui" a été soutenu par 60 % des francophones. J'espère, mais je ne le saurai jamais, que mes articles ont joué un rôle.
La bataille pour préserver l'intégrité du Canada n'est pas terminée. Malheureusement, de nombreux résidents du Québec se sentent encore comme des "citoyens de seconde zone" lorsqu'ils consultent un médecin ailleurs au Canada, car la couverture médicale des Québécois reste incomplète. Comme je l'ai souligné dans de nombreux articles, le gouvernement du Québec viole l'article 11 de la loi canadienne sur la santé depuis 39 ans et refuse de signer l'accord de réciprocité en matière de facturation médicale (RMBA). En conséquence, les résidents du Québec qui se font soigner en Ontario et dans d'autres provinces doivent généralement payer de leur poche, avant d'être partiellement remboursés. Cette situation va à l'encontre des propos tenus par le ministre fédéral de la santé, Jean-Yves Duclos, le 10 mars dernier. S'il parvenait finalement à persuader le ministre de la Santé Christian Dube de signer l'entente RMBA, les Québécois auraient une chose de plus à perdre dans l'éventualité d'un futur vote en faveur de l'indépendance. Je note avec intérêt que le soutien à la souveraineté dans un sondage Léger a augmenté de 6 % par rapport à il y a un an, pour atteindre 38 %. Cette tendance pourrait-elle être légèrement inversée si les Québécois bénéficiaient enfin d'un régime d'assurance-maladie transférable dans tout le Canada ?
Charles S. Shaver, MD
Ottawa
Médecin d'Ottawa, le Dr Charles S. Shaver est né à Montréal. Il est président sortant de la section de médecine interne générale de l'Ontario Medical Association.
Les opinions exprimées ici sont les siennes.
Bonjour M. Périès. Je viens de lire votre chronique dans le Bulletin d’Aylmer du 8 mars 2023. La colère est mauvaise conseillère oui définitivement, mais que vous avez raison d’être en colère cher monsieur. Votre capacité à l’indignation sous-jacente est remarquable et si souvent juste.
Vous me rappelez un des rares humains que j’ai admiré et que vous connaissez sans doute: feu Albert Jacquard. Ce grand homme avait beaucoup à dire sur l’espèce humaine qui dilapide outrageusement cette ressource d’énergie fossile et que la nature a mis des millions d’années à mettre en réserve et en équilibre naturel avec les écosystèmes.
Continuez votre admirable travail à nous conscientiser comme vous le faites si bien. Vous alimentez ainsi, un petit peu à la fois, cette vague de contestation populaire terrible qui se prépare à l’horizon.
Sincèrement et fidèlement,
Daniel Henri
Aylmer
Des groupes environnementaux et de la société civile s'opposent à l'annonce faite vendredi le 22 mars par le gouvernement fédéral d'un nouveau financement pour le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires (PRNM). Les groupes examineront de près les chiffres du budget de mardi.
La "Déclaration conjointe du Premier ministre Trudeau et du président Biden", publiée le vendredi 24 mars, engage le Canada à fournir un financement et un soutien en nature à un programme dirigé par les États-Unis visant à promouvoir les PRNM.
Le Fonds stratégiques pour l'innovation du gouvernement canadien a déjà accordé près de 100 millions de dollars à des entreprises travaillant sur des technologies PRNM expérimentales. En outre, la Banque de l'infrastructure du Canada s'est engagée à verser 970 millions de dollars à l'Ontario Power Generation pour la construction d'un réacteur PRNM de 300 mégawatts à Darlington. Le financement fédéral profite notamment aux entreprises américaines GE-Hitachi et Westinghouse, ainsi qu'à l'entreprise canadienne SNC-Lavalin.
Tous les projets de PRNM financés sont encore en phase de recherche et de développement. Au niveau mondial, aucun PRNM n'a jamais été construit pour un usage domestique.
En outre, le gouvernement fédéral verse à Énergie atomique du Canada limitée 1,35 milliard de dollars par an pour mener des activités de recherche et de développement dans le domaine nucléaire et pour gérer ses déchets radioactifs toxiques. La quasi-totalité de ces fonds est transférée à un consortium composé de SNC-Lavalin et de deux entreprises américaines (Fluor et Jacobs), fortement impliquées dans la recherche sur les armes nucléaires et les PRNM.
Plus de 100 groupes de tout le Canada ont critiqué le plan du gouvernement fédéral visant à promouvoir la technologie nucléaire des PRNM :
• Les PRNM sont une distraction, une technologie sale et dangereuse, une qui produira des déchets radioactifs de toutes sortes. Les réacteurs proposés qui extrairaient du plutonium du combustible irradié sont particulièrement inquiétants, car ils font planer le spectre de la prolifération des armes nucléaires.
• Le développement des PRNM prendra trop de temps pour répondre à l'urgence de la crise climatique dans le court laps de temps nécessaire pour atteindre les objectifs du Canada.
• Les PRNM seront beaucoup plus coûteux que les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Les petits réacteurs seront encore plus chers par unité d'énergie que les grands réacteurs actuels, qui n'ont pas d'acheteurs en raison de leur coût excessif..
• L'énergie nuclé aire crée moins d'emplois que les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Les énergies solaire, éolienne et marémotrice font partie des secteurs d'emploi qui connaissent la plus forte croissance en Amérique du Nord.
• L'Agence internationale de l'énergie prévoit que 90 % des nouvelles capacités électriques installées dans le monde au cours des cinq prochaines années seront renouvelables.
Le gouvernement fédéral doit investir d'urgence dans les énergies renouvelables, les économies d'énergie et l'action climatique, et non dans des technologies nucléaires lentes, coûteuses et spéculatives.
Gordon Edwards
Montreal
Lettres de Février
8 février 2023
Semaine de prévention du suicide
La 33e édition de la Semaine de prévention du suicide au Québec se tiendra du 5 au 11 février 2023. Cet événement est coordonné par l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) avec la collaboration des tous les acteurs concernés par la problématique du suicide au niveau provincial, régional et local.
Le thème en 2023 « Mieux vaut prévenir que mourir » met l’accent sur l’importance de la prévention en invitant la population à parler du suicide malgré les tabous, les craintes ou le malaise que cela pourrait générer. Aborder la problématique du suicide avec les proches et dans les milieux qu’on fréquente est une façon de prévenir le suicide. En février, le site oseparlerdusuicide.com offre de l’information sur la détresse, comment la déceler et comment y répondre, ainsi que des témoignages de personnes qui ont osé parler du suicide dans leur vie.
En Outaouais, la Semaine de prévention du suicide est l’occasion d’encourager les citoyens et les décideurs à agir pour la prévention du suicide, de normaliser la demande d’aide et de mieux faire connaître les ressources d’aide, dont la ligne québécoise de prévention du suicide au 1 866 APPELLE (277-3553).
CISSSO,
Gatineau
8 février 2023
Aux usagers des cliniques médicale et de physiothérapie, prenez garde!
Depuis environ un mois, le stationnement situé au 375, chemin Aylmer ( des cliniques médicale et de physiothérapie ) est surveillé. Ce stationnement est situé en face des dites cliniques et il est parfois utilisé lorsqu’il y a débordement dans le stationnement de ces cliniques. Le gestionnaire de la propriété située au 375, chemin Aylmer ne veut plus partager son stationnement. J’ai reçu une contravention de 69 $ lors de mon rendez-vous médical mardi dernier.
Josée Cloutier,
Aylmer
8 février 2023
Le MDN exige de François Legault qu’il honore sa parole
Réunis en assemblée générale à Montréal, les membres du Mouvement Démocratie Nouvelle ont adopté un plan d’action qui a pour objectif que la prochaine élection générale de 2026 se déroule sous l’égide d’un nouveau système électoral proportionnel mixte compensatoire. Le MDN vise ainsi à faire reculer le plus rapidement possible le premier ministre François Legault sur sa décision de ne plus réformer notre système démocratique, et ce, contrairement à l’engagement initial qu’il avait pris devant la population québécoise et qu’il a réitéré à de multiples reprises. L’ambition des membres est, à terme, de se doter d’un parlement vraiment représentatif de la volonté citoyenne.
Les membres du MDN n’ont pas manqué au cours de l’assemblée de rappeler que François Legault avait promis par le passé d’achever le projet démocratique initié par René Lévesque en 1968, celui de doter le Québec d’une démocratie où chaque vote compte. Ils constatent que la population est majoritairement en faveur d’une telle réforme et qu’elle se mobilise, notamment chez les jeunes. Le MDN s’est donné le mandat de consolider et d’élargir fortement l’appui populaire en faveur de la réforme du mode de scrutin.
Jean-Benoit Ratté, MDM,
Montréal
8 février 2023
Service d’aide en impôt – Programme des bénévoles?
Administré conjointement par l’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec, le http://www.revenuquebec.ca/benevoles Service d’aide en impôt –Programme des bénévoles vise à aider les personnes à faible revenu à remplir leurs déclarations de revenus pour qu’elles obtiennent les prestations et les crédits d’impôt auxquels elles ont droit. Les bénévoles travaillant au service d’aide en impôt reçoivent une formation en ligne qui leur permet de remplir des déclarations de revenus simples. Ils viennent en aide aux personnes qui éprouvent de la difficulté à remplir celles-ci et qui ne peuvent pas recourir à des services professionnels.
Les organismes participants peuvent être admissibles à deux subventions dans le cadre du service d’aide en impôt, l’une offerte par l’ "https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/programme-communautaire-benevoles-matiere-impot/subvention.html" Agence du revenu du Canada (ARC) et l’autre, par "https://www.revenuquebec.ca/fr/juste-pour-tous/vous-aider-a-vous-conformer/service-daide-en-impot-programme-des-benevoles/devenez-un-organisme-communautaire-participant/" Devenez bénévole.-,Subvention offerte aux organismes participant au service d'aide en impôt,-En tant qu'organisme" n _blankRevenu Québec. De plus, l’ARC accorde un montant de 500 $ pour les dépenses de base relatives à l’organisation des séances de préparation de déclarations de revenus.
Pour tous les détails, visitez : "http://www.revenuquebec.ca/benevole" n _blankrevenuquebec.ca/benevoles.
K-P Marchand-Giguère ,Agence du revenu du Canada,
Montréal
8 février 2023
La désinformation a gagné : Amendements sur les armes d’assaut retirés
Les survivants et victimes de tuerie de masse qui militent depuis des décennies pour interdire les armes d’assaut sont sous le choc face au retrait unanime des amendements G-4 et G-46 visant l’interdiction des armes d’assaut par le Comité permanent de la sécurité publique et nationale. Il est clair que la désinformation propagée par les députés conservateurs et le lobby pro armes a gagné.
La seule lueur d’espoir repose dans l’intention exprimée par le ministre de continuer de « travailler avec nos collègues pour élaborer une solution claire » dans ce dossier et la possibilité d’une réintroduction de nouveaux amendements en fonction des consultations supplémentaires qui ont été simultanément votées, notamment dans l’éventualité que ces dernières pourrons clarifier l’impact réel des mesures proposées et de contrer efficacement la désinformation endémique.
Nous attendons avec grand impatience pour entendre la position de l’opposition sur la suite des choses, notamment celle du Bloc québécois. Le gouvernement n’a besoin qu’un seul parti d’opposition pour livrer sur sa promesse d’interdire les armes d’assaut et il serait impensable pour le Bloc de ne pas collaborer en ce sens.
Nathalie Provost, survivante et porte-parole de PolySeSouvient,
Montréal
8 février 2023
Un électorat informé et engagé
Contrairement au Canada, où le Premier ministre n'assiste qu'à deux débats avec les autres chefs de parti, les électeurs danois peuvent regarder 13 débats télévisés. Cela permet aux électeurs de mieux comprendre les politiques proposées par chaque parti.
Les médias danois obtiennent des résultats élevés ou exceptionnels en matière de liberté d'expression, d'indépendance politique et d'intégration sociale.
Une étude réalisée en 2022 sur la façon dont les médias danois ont couvert les élections a conclu que les médias danois accordent un traitement équitable aux préoccupations des élites et du public.
Élection de 2022 au Danemark : chaque électeur a vraiment compté pour le résultat.
Le taux de participation aux élections danoises a été de 84,1 %.
La dernière élection fédérale au Canada ? 62.3%.
Les élections canadiennes sont souvent caractérisées par des discours de peur qui divisent et une politique de "course de chevaux".
Un sondage réalisé immédiatement après la dernière élection a montré que 49% des électeurs canadiens utilisaient leur vote pour arrêter un parti qu'ils n'aiment pas, plutôt que pour élire un parti qu'ils soutiennent.
Au Danemark, les électeurs pouvaient voter pour les partis et les candidats en lesquels ils croyaient, en sachant que leur vote comptait vraiment. 98,46 % des électeurs danois ont déposé un bulletin de vote qui a permis d'élire un député.
Lors des dernières élections fédérales au Canada, la majorité des Canadiens (52 %) ont voté pour des bulletins qui n'ont fait aucune différence.
Anita Nickerson, FairVoteCanada,
Ottawa
8 février 2023
Le premier événement de BougeBouge
Hier avait lieu le premier événement de HYPERLINK "https://www.bougebouge.com/bougebouge/" BougeBouge dans la région de la capitale fédérale en 2023, une course de 5 km à l’intérieur du Centre Rideau et le Centre Shaw à Ottawa. BougeBouge est fier du succès de cette activité qui vise à faire bouger la population et la motiver à prendre de bonnes habitudes sur le plan de l’activité physique. Plus de 200 personnes ont parcouru le circuit.
Saviez-vous que notre course de 5 km à Ottawa était la première activité pour lancer le Bal de Neige? Du 3 au 20 février 2023, profitez de l’hiver pour bouger grâce à plusieurs activités d’hiver amusantes à faire en famille ou entre amis. HYPERLINK "https://www.canada.ca/fr/patrimoine-canadien/campagnes/bal-neige.html" Apprenez-en plus sur la programmation sur le site Web du Bal de Neige 2023. Nous profitons de l’occasion pour inviter les gens à notre prochain événement qui aura lieu en Outaouais. Le 14 mai prochain, c’est le HYPERLINK "https://www.bougebouge.com/boutique/evenements/festival-bougebouge-outaouais-2023/" Festival BougeBouge Outaouais au centre Asticou.
BougeBouge est un organisme d’économie sociale qui rassemble les communautés québécoises autour des principes de la démarche de motivation autodéterminée à la vie active. La mission de notre organisation est de prévenir le décrochage physique chez les adolescents, les jeunes familles et les retraités par le rassemblement des acteurs de vie active dans les communautés.
Kathy Tremblay, BougeBouge,
Gatineau
8 février 2023
Stationnement coin Broad-Thomas
Lors d’évènements au centre-ville, marché le dimanche, messes à la mosquée, la rue Broad est impraticable avec les panneaux centraux de vitesse. La rue devient bloquée et cette situation devient dangereuse pour le public en plus de causer des conflits entres automobilistes. J’ai fait parvenir un e-mail à mon conseiller concernant cette situation, mais je n’ai reçu aucune réponse. La police a déjà été mise au courant de cette situation, mais sans résultat. Ces panneaux de vitesse sont dangereux et devraient être enlevés. Une solution serait de peinturer une indication de vitesse au milieu de la chaussée.
Denis Noel,
Secteur Aylmer
8 février 2023
Des emplois verts pour une transition juste
Il est frustrant mais pas surprenant de voir la première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, susciter une nouvelle vague de peur et de colère à propos de l'inévitable transition vers l'énergie propre. Mme Smith veut manifestement motiver sa base en vue des élections du printemps.
Mais peu importe ce que Smith veut croire, l'ère des combustibles fossiles se termine. Entre la dure réalité de la crise climatique et la baisse rapide du coût de l'énergie propre, la transition énergétique va être douloureuse pour les travailleurs de l'énergie, à moins que nous n'ayons mis en place un plan de transition solide.
L'idée d'une transition juste pourrait scandaliser les grandes sociétés pétrolières et leurs alliés, mais la grande majorité des Canadiens sont en avance sur les politiciens dans leur soutien à cette idée. Les sondages montrent que la plupart d'entre nous reconnaissent que l'énergie propre apportera de bons emplois ainsi qu'une électricité moins chère et plus fiable. Les gens ordinaires veulent que notre gouvernement travaille à une transition juste, et non contre elle, afin qu'aucun travailleur ou communauté ne soit laissé pour compte.
(Traduit.)
Tiffany White,
Ottawa
8 février 2023
La sylviculture, un nouveau tourisme ?
La foresterie serait-elle devenue le nouveau "tourisme" ? Non pas que nous nous attendions à ce que les touristes visitent nos scieries mitées, mais le "tourisme accru" pourrait devenir la nouvelle promesse de nos politiciens pour sauver le Québec rural.
Aujourd'hui, le "tourisme" lui-même est futile, parce que chaque juridiction à travers le Canada propose d'"augmenter le tourisme". Comment cela pourrait-il être possible ? Si, comme par magie, on augmentait le nombre de touristes, il y aurait peut-être assez de corps - peu importe que certaines régions aient des attractions touristiques, que d'autres n'en aient pas, et que peu d'entre elles aient l'infrastructure touristique (hôtels et restaurants) pour faire face à toute augmentation. Le Pontiac fait partie de cette catégorie -- manque d'infrastructure -- donc il est malhonnête pour tout candidat politique de promettre de relancer notre région en promettant de "stimuler le tourisme". Bien que la plupart des autres politiciens promettent la même chose à leurs régions !
Pourtant, le Pontiac possède beaucoup de forêts, surtout sur le territoire non organisé de notre MRC. Alors, quel est l'attrait touristique ? Il n'y en a pas ; nous ne proposons pas de tour de la Dumoine en canot-bus !
Mais, si on se souvient bien, il y a eu une énorme conférence sur les changements climatiques tout récemment - les COPS. Il ne fait aucun doute que le changement climatique est grave et qu'il est existentiellement dangereux. Nous devons augmenter nos pièges à carbone, ainsi que réduire les émissions - c'est un appel constant des conférences COPS. Plus d'arbres. Plus de forêts. Les gens peuvent construire des hôtels, mais il est peu probable qu'ils replantent des forêts entières.
Le Pontiac en a déjà, mais elles ont besoin d'être protégées plus qu'exploitées, dans l'optique du COPS. Et c'est là que notre avenir économique pourrait reposer. Nous avons besoin d'un soutien énorme pour planter plus d'arbres et pour protéger ceux que nous avons déjà et qui travaillent pour nous comme puits de carbone. Si chaque arbre compte, il y a de nombreux emplois ici, dans la gestion, l'éclaircissement, la plantation, l'élagage, ainsi que dans l'utilisation du bois.
Entendons nos candidats s'engager à apporter un financement central plus important à notre région pour cette tâche. Protéger et ouvrir nos forêts. Faisons en sorte que le gouvernement fédéral s'engage, au lieu de multiplier les réunions et les discussions. Découvrons si le Pontiac a un lien avec le Québec - en argent pour soutenir l'existence continue de la planète. Mettons la MRC et nos municipalités à bord. Nous pouvons faire du Pontiac une grande arche, parmi tant d'autres, pour l'humanité ; nous avons besoin de financement pour nos arbres. Payons le Pontiac à partir d'un fonds central pour conserver et agrandir notre incroyable forêt -- pour le bénéfice de tous, y compris le nôtre.
Le Journal du Pontiac
22 Janvier 2023
8 février 2023
L'APA : soutien financier
Bien que l'APA peut compter sur le soutien financier de la Ville de Gatineau, elle doit aussi s'assurer d'une part de financement autonome pour réaliser sa mission. Ce financement autonome provient principalement de l'adhésion du public (ses membres), de leurs dons ainsi que de la vente de produits (ex: livres) et services (ex: numérisation), en plus que quelques levées de fonds telle que la Vente de plantes vivaces au printemps.
Le début de l'année est justement la période de renouvellement des adhésions et du recrutement de nouveaux membres. Merci d'appuyer notre organisme dans la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti d'Aylmer.
Pour adhérer ou renouveller votre adhésion: https://www.zeffy.com/.../dbc44673-7809-4552-927f...
L'APA,
Gatineau / Aylmer
8 février 2023
La Semaine de sensibilisation à la paperasserie
Dans le cadre de la 14e édition de sa Semaine de sensibilisation à la paperasserie, la FCEI publie un rapport intitulé
Les patients avant la paperasse. Selon celui-ci, les médecins canadiens consacrent collectivement environ 18,5 millions d’heures par année à de la paperasserie et des tâches administratives superflues, soit l’équivalent de 55,6 millions de consultations par année.
L'intégralité du communiqué de presse se trouve on-line.
Maud Larivière, FCEI,
Montréal
8 février 2023
L'augmentation au salaire minimum à 15,25 $
La FCEI souligne que l’annonce faite par le ministre du Travail Jean Boulet prend une approche définitivement plus pragmatique qu’une augmentation drastique qu’aurait été celle à 18 $. Il reste que les PME québécoises qui voient leurs coûts exploser de partout ont besoin d’aide pour atténuer les impacts économiques de cette hausse de 7 %, la plus importante depuis plus de vingt ans. Concrètement, cette augmentation à 15,25 $ représente un coût supplémentaire annuel par employé au salaire minimum de 2 400 $, sans oublier l’effet domino qu’elle engendrera sur la totalité de la masse salariale de l’entreprise.
Maud Larivière, FCEI,
Montréal
8 février 2023
Trois fois bravo aux entreprises locales! Appréciation du personnel du Marché Laflamme.
Je veux souligner combien j’ai apprécié l’attention que j’ai reçue de Micheline du bureau de l’administration et de Lucie Dallaire à la caisse lorsque j’ai subi un malaise à mon arrivée en magasin.
Je devais trouver un endroit pour reprendre mon souffle et me suis assise sur les marches de l’escalier intérieur. Mme. Denise la secrétaire a remarqué mon inconfort. Elle m’a approchée me donna de l ‘eau fraiche. Elle est restée quelques minutes afin de s’assurer que j’étais bien. A ma surprise quelques secondes plus tard Lucie Dallaire est apparue pour me demander si tout allait bien et me rappeler de prendre mon temps. C’était rassurant.
Je salue l’équipe du Marché Laflamme, leur disponibilité et professionnalisme font de cet endroit un lieu unique à Aylmer. J’y retournerai fidèlement et apprécie grandement que nous ayons ici une entreprise qui est fière, avec raison, de son personnel et des produits de qualité qu’elle nous offre à chaque jour.
Mary Alarie,
Aylmer
8 février 2023
Crise de l'inflation
Beaucoup d'entre vous ont assisté à l'événement du mois dernier organisé par la Coalition Transition Écologique La Peche avec les économistes Jim Stanford et Dimitri Lascaris qui s'est concentré sur la crise actuelle de l'inflation. Pour ceux qui l'ont manqué, vous pouvez le voir ici : www.youtube.com/watch?v=MtrJRb9nQBo. Nous avons également rédigé une lettre appelant le gouvernement canadien à s'attaquer à la crise de l'inflation sans nuire aux Canadiens ordinaires. Nous vous invitons à signer et à partager cette lettre avec notre députée Sophie Chatel ainsi qu'avec la ministre des finances Chrystia Freeland et le Premier ministre Justin Trudeau.
Transition écologique La Pêche
La Pêche coalition for a Green New Deal,
Masham
8 février 2023
Réponse à Robert Nelly
En réponse à la lettre de M. Nelly se plaignant des salaires de la fonction publique, bien sûr, ce serait formidable si tout le monde pouvait vivre frugalement mais confortablement sans grever le budget de l'État. Par "tout le monde", on entend tout le monde, pas seulement les fonctionnaires, et surtout les propriétaires de sociétés qui soutirent des millions de notre économie sous forme de "bénéfices". Pour quelle raison sont-ils si spéciaux ? Nelly devrait descendre de son cheval idéologique haut et chancelant et regarder de près la vie réelle - et pas seulement du point de vue de l'Est de l'Ontario rural et isolé ! Ils votent encore pour Harper !
Rene Damasio,
Aylmer
8 février 2023
Merci aux équipes à l’Hôpital de Hull!
Trop souvent, on entend des plaintes contre le service disponible à nos hôpitaux et particulièrement combien de temps on doit attendre pour recevoir de l’aide. On n’entend pas assez souvent à quel point les membres des équipes travaillent fort pour changer les vies des personnes qui ont besoin de soins.
Le 6 janvier, j’avais eu besoin d’aller à l’hôpital à cause de crampes abdominales sévères. Premièrement, j’ai fait une consultation avec un infirmier très bien informé sur la ligne 811, qui m’a recommandé d’aller à l’hôpital en pensant que c’était possiblement une appendicite.
Depuis mon arrivée, l’équipe des urgences était attentive et ils ont fait de leur mieux pour déterminer exactement quel était le problème et comment ils pouvaient soulager ma douleur. Il y avait des délais pendant ce processus, bien sûr, mais j’étais vraiment consciente du fait qu’un travail de qualité prend du temps et qu’ils avaient plusieurs autres patients. À chaque occasion, les médecins et les infirmières me rassuraient de façon encourageante. Cette situation a été répliquée avec les équipes responsables des ultrasons et imagerie par résonance magnétique (IRM). Ensuite, quand l’appendicite a été confirmée, l’équipe chirurgicale m’a prise en charge avec le même niveau de service. La douleur était horrible, mais je me sentais en sécurité en tout temps.
Par la suite, j’ai passé trois jours avec les équipes de l’aile 8 ouest. Le niveau de professionnalisme et de gentillesse que j’ai vu était impressionnant. Chaque fois qu’il y avait un changement d’infirmières, elles se présentaient et me demandaient si j’avais besoin de quelque chose. Les assistants et personnes chargées du nettoyage de l’étage et des chambres étaient aussi sympathiques et rapides dans les moments où j’avais besoin d’aide.
En somme, je dois fortement souligner mon niveau de respect et de soutien pour chaque personne qui m’est venue en aide entre le 6 et le 9 janvier 2023 à l’Hôpital de Hull. Une appendicite menace la vie, et vous avez sauvé la mienne de façon incroyablement chaleureuse.
Merci du fond du cœur et Bonne Année!
Crystal Sissons,
Aylmer
8 février 2023
Tentative d'hameçonnage
De nombreuses tentatives d’hameçonnage ont été signalées dernièrement. Veuillez prendre note que si vous avez reçu un courriel au nom de Cyclo Nord-Sud entre le samedi 28 et ce lundi matin 30 janvier, celui-ci est un courriel frauduleux. Merci de ne pas l'ouvrir.
Votre plus grande vigilance est requise. Si vous avez un doute envoyez un email à info@cyclonordsud.org ou contactez nous au 514-843-0077. Nous sommes désolés pour ce désagrément et avons régler la situation.
L’équipe de Cyclo Nord-Sud,
Montréal
8 février 2023
Le Grand dénombrement des oiseaux de février
La 26e édition annuelle du Grand dénombrement des oiseaux de février (GDOF) aura lieu du vendredi 17 au lundi 20 février 2023. Les fervents des oiseaux et de la nature de tous les coins du monde seront unis dans le but de dénombrer le plus d’espèces possible tout au long de ces quatre jours. Combinées à celles d’autres inventaires d’oiseaux, les données du GDOF contribuent à brosser un portrait le plus précis possible de la situation de l’avifaune, à savoir quelles populations sont en déclin, en croissance ou stables face à la perte d’habitats, aux changements climatiques et à d’autres menaces.
Le GDOF est un programme conjoint du HYPERLINK "http://www.birds.cornell.edu/?__hstc=64079792.4479916c23e058b29962855de923053c.1479135369302.1484680468437.1484684686412.45&__hssc=64079792.4.1484684686412&__hsfp=1106922304" n _blankCornell Lab of Ornithology, de la HYPERLINK "http://www.audubon.org/ National Audubon Society et https://www.oiseauxcanada.org/ Oiseaux Canada.
Chaque personne ou groupe qui participe au GDOF compte les oiseaux pendant au moins 15 minutes et fait la saisie des observations à chaque site, que ce soit depuis le domicile, un parc des environs ou une aire de nature sauvage. Les données sont entrées en ligne sur le site Web du GDOF ou au moyen de l’application mobile Merlin Bird ID (en français) ou sur le site Web d’eBird (en français), lequel propulse le GDOF et est la plus importante base de données d’observations d’oiseaux du monde. Les personnes de tous les niveaux d’habileté sont bienvenues. Et il y a une autre raison de compter les oiseaux: ça fait du bien!
Le site Web du GDOF présente des outils et de l’information à l’intention des nouveaux et anciens participants. Nous vous invitons également à assister à un webinaire spécial gratuit (en anglais), qui sera présenté le 15 février (heure à déterminer) en direct sur Facebook. Pour y assister, il vous suffit de vous inscrire.
Andrew Coughlan, Birds Canada,
Port Rowan, ON
Le président du club de bridge de Gatineau, Romain Jacques, invite la population à s’initier au jeu de cartes en 2023! Malgré la popularité du jeu dans le passé, le bridge est maintenant en voie de disparition à Gatineau. C’est pourquoi les clubs de bridge lancent une campagne d’initiation pour encourager les Gatinoises et les Gatinois à découvrir ce jeu prestigieux qui rassemble des joueurs de tous âges et de tous niveaux.
Jouer au bridge vous permet de sortir pour des rencontres sociales et intergénérationnelles, de vous faire de nouveaux amis, d'exercer vos cellules grises et votre mémoire, tout en pratiquant un jeu connu mondialement! D’ailleurs, selon Bill Gates et Warren Buffet, le bridge est l'un des meilleurs moyens de développer son intelligence et sa mémoire.
Jouer au bridge à Gatineau : Des parties sont offertes dans le secteur Hull au Centre communautaire Tétreau du Parc Moussette (361 boul. Lucerne) les mardis et mercredis à 12h00. Pour les débutants qui souhaitent s'initier au bridge, des cours de 9 semaines sont proposés : n'hésitez pas à nous rejoindre.
Les clubs de bridge de l'Outaouais, Club Louise Zicat et le Club du Parc, affiliés à l’American Contract Bridge League (ACBL), existent depuis plus de vingt ans et opèrent à titre d'organismes à but non lucratif.
Pascale de Montigny Gauthier, Les clubs de bridge de l'Outaouais
Gatineau
L’utilisation des cartes de crédit monte en flèche depuis la pandémie. S'il est essentiel pour maintenir la clientèle des PME et faire croître l'entreprise, il s’avère tout de même très coûteux. Selon un nouveau sondage de la FCEI, près des trois quarts (74 %) des PME disent vouloir que ces frais soient réduits à 1 % maximum du montant total de la vente. Pour ce faire, les taux d’interchange devraient être fixés à 0,7 % ou moins, soit la moitié du taux moyen actuel de 1,4 %.
C’est pourquoi la FCEI demande au gouvernement fédéral de s’entendre avec l’industrie des paiements pour mettre en œuvre les mesures promises dans l’Énoncé économique de l’automne afin de réduire les frais des transactions par carte de crédit.
Maud Larivière, FCEI
Montréal
Les courtiers immobiliers de la Chambre immobilière de l’Outaouais sont très fiers de remettre la somme de 10 000$ aux maisons d’hébergement de l’Outaouais pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants. Cet objectif a été atteint principalement en faisant la vente de deux produits conçus exclusivement pour cette campagne par Collection Zétak soit: un sac multifonctionnel communément appelé « fourre-tout », et une pochette corporative.
Les fonds amassés seront partagés entre les 8 maisons de la région et pourront servir à répondre à des besoins ponctuels des femmes et des enfants, tels que les besoins en lien avec leurs démarches, leur nouveau logement, les déménagements, le transport, les vêtements pour les enfants, etc. Les 8 maisons sont : Maison Unies-Vers-femmes, Gatineau – Le Centre Mechtilde, Hull – L’autre chez-soi, Aylmer – Maison Libère-Elles, Chelsea – Maison hébergement Pour Elles des Deux Vallées, Buckingham – Halte-Femme, Haute-Gatineau à Maniwaki – L’EntourElle, Fort-Coulonge –Maison Ingrid, Cantley.
Chantal Legault, CIO
Gatineau
Monsieur Insulté, "abomination" n'est pas un texte mais un poème Haiku. Vous dites qu'accuser les Québécois d'être racistes est hors de propos. Je ne suis pas d'accord. Quand un organisme ( gouvernement ou... ) modifie stratégiquement la Charte des droits et libertés pour opprimer les gens d'une certaine langue ou religion : je considère que c'est du racisme.
J'ai été marié à une irlandaise (anglophone) aimante pendant 37 ans et j'ai été témoin à maintes reprises du comportement irrespectueux des fonctionnaires québécois envers ma femme ; "elle va attendre la maudite anglaise". J'ai donc commencé à parler anglais à ces fonctionnaires. J'ai reçu exactement le même traitement. Si je communiquais en français, il n'y avait pas de commentaires abusifs.
Quant à l'anonymat. J'ai été assez sage pour me souvenir de la haine que les Québécois ont pour les anglais et votre propre réponse agressive confirme cette sagesse. Pourquoi mon identité est-elle si importante pour vous ? Si le chapeau s'adapte...
Vous reprochez à ce journal d'avoir publié mon poème ; à ma connaissance, le Québec n'a pas encore limité la liberté d'expression. Se pourrait-il que si vous étiez Premier ministre, un tel poème serait interdit ?
(Traduit / Bulletin d'Aylmer)
J.R.F.
Pontiac
Le truc? Faites une demande au conseil de ville. Ils accepteront sans problème. Voyez ce qu ils font avec la maison Samuel-Stewart. Une horreur de mur vitré derrière les pierres majestueuses. Qui a défendu ce projet? Ou plutôt qui n 'a pas défendu cette maison
Dan Aubut
Aylmer
Les lettres à l'éditeur du Bulletin d'Aylmer sont lues par environ 50 000 personnes (faites correspondre les médias sociaux !) qui vivent dans votre communauté et partagent vos préoccupations. Quelques directives pour s'assurer que votre lettre sera publiée :
Toutes les lettres doivent être signées avec un numéro de téléphone (non publié).
N'importe quelle langue est acceptable... mais soyez clair, civil et convaincant, pas grossier.
Soyez court et concis : TOUTES les lettres sont révisées pour des raisons de grammaire, de ponctuation, d'orthographe, etc. et de longueur. Attendez-vous à ce que votre lettre soit révisée.
Nous recevons de nombreuses lettres et l'espace est compté : ne vous répétez pas et n'ajoutez pas de commentaires inutiles.
Les lettres sont des opinions personnelles ; elles ne sont pas des articles d'actualité, ni des commentaires de ce journal. Nous acceptons les réponses à des lettres antérieures.
Nous n'acceptons pas les lettres faisant l'éloge ou la critique des entreprises locales. Nous n'acceptons pas les attaques personnelles, ni les articles promotionnels pour des candidats ou des partis politiques.
Le rédacteur en chef
Après une année 2022-2023 riche en dépôt de projets, c’est l’heure du bilan pour Loisir sport Outaouais : plus de 916 000$ ont été octroyépar l’organisme, à travers 6 programmes de subventions régionaux. Ce financement a permis de soutenir 120 projets en activité physique, plein air, loisir de la personne handicapée et sport, déposés par des organismes scolaires, municipaux et à but non-lucratifs.
Les différents programmes d’aides financières sont rendus possibles grâce au ministère de l’Éducation du Québec. Le ministre responsable de l’Outaouais, Mathieu Lacombe, se réjouis du bilan régional « Nous trouvions important d’investir un montant conséquent en loisir, sport et plein air cette année, pour stimuler la relance des programmations. Les projets qui ont été soutenus en Outaouais favorisent l’accessibilité à la pratique de d’activités variées, qui nous rapproche de ce qui était offert avant la pandémie et donne le souffle nécessaire pour s’ajuster aux besoins de la population ».
Valentine Proux-Pohardy, Loisir sport Outaouais
Gatineau
Administré conjointement par l’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec, le Service d’aide en impôt – Programme des bénévoles vise à aider les personnes à faible revenu à remplir leurs déclarations de revenus pour qu’elles obtiennent les prestations et les crédits d’impôt auxquels elles ont droit. Les bénévoles travaillant au service d’aide en impôt reçoivent une formation en ligne qui leur permet de remplir des déclarations de revenus simples. Ils viennent en aide aux personnes qui éprouvent de la difficulté à remplir celles-ci et qui ne peuvent pas recourir à des services professionnels.
Les organismes participants peuvent être admissibles à deux subventions dans le cadre du service d’aide en impôt, l’une offerte par l’Agence du revenu du Canada (ARC) et l’autre, par Revenu Québec. De plus, l’ARC accorde un montant de 500 $ pour les dépenses de base relatives à l’organisation des séances de préparation de déclarations de revenus.
L’an dernier, plus de 3 070 bénévoles répartis dans 520 organismes ont aidé plus de 165 000 personnes, partout au Québec, à remplir leurs déclarations de revenus du Canada et du Québec. Il s’agit donc de plus de 327 000 déclarations remplies et transmises à l’ARC et à Revenu Québec, et plus de 460 millions de dollars en remboursements, en crédits d’impôt et en prestations fédérales et provinciales qui ont pu être obtenus par les utilisateurs du service. Pour tous les détails, visitez : revenuquebec.ca/benevoles.
K-P Marchand-Giguère ,Agence du revenu du Canada
Montréal
Heureusement que des conseillères et conseillers municipaux de Gatineau croient que le principe de précaution doit s'appliquer quand il y a un doute. C’est ce que de nombreux citoyen.es de notre ville ont pu constater lors de la dernière session du conseil le 14 février dernier. Quelques uns.es de nos élu.e.s ont affirmé qu’ils appuieront le 21 mars prochain une résolution présentée par leur collègue Anik DesMarais pour que cesse l'épandage de Bti (un pesticide) dans 7 districts de notre ville.
Des secteurs humides de ces districts sont soumis à des épandages à grande échelle depuis 1996 et bien que des citoyens puissent demander que leur terrain soit exclu de ces traitements, ils sont quand même tenus de payer… à même leurs taxes. Les frais d’épandage sont en effet ajoutés aux comptes des citoyens dans les districts concernés : Pointe Gatineau, Carrefour de l’Hôpital, Du Versant, Bellevue, Lac Beauchamp, Rivière Blanche, Masson-Angers.
Parce que ce Bti est fabriqué à partir d’une bactérie, il est qualifié de biologique mais la désinformation va dans tous les sens autour de sa toxicité. On ne compte plus les études qui démontrent que ces arrosages affectent tous les niveaux de la chaine alimentaire dans les milieux humides. Pour ne donner qu’un exemple : avez-vous un souvenir de la dernière fois où vous avez vu une hirondelle ? Les spores du Bti persistent dans l’environnement et plusieurs espèces en sont victimes, directement ou indirectement, et non seulement les insectes piqueurs…mais un important sous-groupe d’insectes ; aussi, on ne connait toujours pas les impacts de tous ces additifs qui constituent plus de 80% de ce pesticide. Bref, avec tant de doutes, nous avons confiance que nos conseillers et conseillères suivront l’exemple des autres villes d’avant-garde, pro-environnement au Québec et qu’ils et elles voteront pour le principe de précaution et contre l’épandage de Bti lors de session du 21 mars prochain à Buckingham.
Robert Nadeau
Esther Cyr
Gatineau (sect. Aylmer)
Suivi de la lettre de J.R.F. de Pontiac, je suis d’accord avec ce monsieur. Le gouvernement Legault exige que tous ceux/celles qui travaillent au sein du gouvernment puissent passer un test français oral ainsi qu’écrit et que si ces résultats n’équivalent pas 75% ils/elles ne sont pas embauchés. Par contre, nous écoutons les nouvelles à TVA et les anglicismes sont de rigueur, i.e, "stocker, leader, manager, stopper, leadership, player, feeling, party, coach, mon scoop", etc. Les deux langues officielles Canadiennes doivent être respectées oui, au Québec, comme dans les autres provinces. Les anglophones Québécois doivent avoir autant de droits que les francophones.
KRC
Gatineau
L’équipe du Carrefour jeunesse emploi de l’Outaouais vous invite à participer à la 22e édition du plus gros événement de recrutement de la région : Le Rendez-vous de l’emploi qui se tiendra le mardi 7 mars prochain de 13 h à 18 h. Pour cette édition, près de 50 employeurs et des centaines de chercheurs d’emploi seront au rendez-vous.
Voilà pour vous une belle occasion pour discuter avec les employeurs sur les défis de la rareté de main-d’œuvre ou encore ce que recherchent les chercheurs d’emplois en 2023.
Véronique Bernier, CJEO
Gatineau
En 2020, les dépenses de fonctionnement des municipalités québécoises en matière de culture totalisent 956 M$, en baisse de 6,0 % par rapport à 2018.
Ces dépenses comptent pour 4,3 % de l’ensemble des dépenses de fonctionnement des municipalités et représentent une contribution de 112,49 $ par habitant. Environ trois quarts des dépenses municipales en culture sont consacrés aux services rendus à la population (731 M$). C’est ce que révèle le bulletin Les dépenses en culture des municipalités en 2020, publié par l’Observatoire de la culture et des communications de l’Institut de la statistique du Québec.
Les dépenses servant à payer les salaires et avantages sociaux du personnel relevant du service municipal responsable de la culture sont relativement stables (326 M$; – 0,6 % par rapport à 2018), alors que les dépenses d’autres catégories comme les cachets d’artistes et honoraires et l’entretien des immeubles et autres services municipaux, grandement affectées par la pandémie, ont diminué de 35,3 % et de 17 % respectivement.
La part des dépenses financées par les taxes et les impôts fonciers perçus par les municipalités a augmenté pour atteindre 86 % des dépenses en services culturels rendus en 2020 (82 % en 2018). Cette hausse s’explique par une baisse des autres sources de financement, notamment des revenus de la vente de biens et services (– 67 %), en contexte de pandémie.
Comme par le passé, trois domaines se partagent l’essentiel (83 %) des dépenses en culture des municipalités : les bibliothèques (343 M$, – 1,3 %), les arts et lettres (139 M$, – 10,4 %), et le patrimoine, l’art public et le design (122 M$, + 5,2 %).
Parmi les sept groupes de taille de municipalités étudiés, on trouve la dépense par habitant la plus élevée dans le groupe de municipalités de 500 000 habitants et plus, qui est constitué de Montréal et de Québec (181,56 $ par habitant), et dans le groupe des municipalités de 100 000 à 199 999 habitants, qui est constitué de Lévis, de Saguenay, de Sherbrooke, de Terrebonne et de Trois-Rivières (110,54 $ par habitant). Les plus petites municipalités, celles de moins de 5 000 habitants, ont la dépense par habitant la plus faible (43,06 $ par habitant).
Institut de la statistique du Québec
Québec, Qc
379
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Le rédacteur en chef
Administré conjointement par l’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec, le Service d’aide en impôt – Programme des bénévoles vise à aider les personnes à faible revenu à remplir leurs déclarations de revenus pour qu’elles obtiennent les prestations et les crédits d’impôt auxquels elles ont droit. Les bénévoles travaillant au service d’aide en impôt reçoivent une formation en ligne qui leur permet de remplir des déclarations de revenus simples. Ils viennent en aide aux personnes qui éprouvent de la difficulté à remplir celles-ci et qui ne peuvent pas recourir à des services professionnels.
Les organismes participants peuvent être admissibles à deux subventions dans le cadre du service d’aide en impôt, l’une offerte par l’Agence du revenu du Canada (ARC) et l’autre, par Revenu Québec. De plus, l’ARC accorde un montant de 500 $ pour les dépenses de base relatives à l’organisation des séances de préparation de déclarations de revenus.
L’an dernier, plus de 3 070 bénévoles répartis dans 520 organismes ont aidé plus de 165 000 personnes, partout au Québec, à remplir leurs déclarations de revenus du Canada et du Québec. Il s’agit donc de plus de 327 000 déclarations remplies et transmises à l’ARC et à Revenu Québec, et plus de 460 millions de dollars en remboursements, en crédits d’impôt et en prestations fédérales et provinciales qui ont pu être obtenus par les utilisateurs du service. Pour tous les détails, visitez : revenuquebec.ca/benevoles.
K-P Marchand-Giguère ,Agence du revenu du Canada
Montréal
La Ville de Gatineau doit entreprendre rapidement un virage énergétique si elle veut atteindre les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) fixés par son Plan climat pour 2030. Les discussions qui ont eu lieu le 16 février à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) étaient claires à ce sujet. Un panel d’experts réunis par l’UQO et la Commission de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques débattait de l’utilisation des carburants fossiles pour le chauffage de nos maisons et commerces.
Le panel « Transition écologique à Gatineau : Vers une décarbonation des bâtiments » a permis d’identifier les lignes d’action suivantes.
Le professeur Jérôme Dupras, de l’UQO, propose d’aller plus loin que la carboneutralité. Selon lui, il faut viser la carbonégativité pour limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 degré C. Pour y arriver, il faudra obligatoirement accélérer l’adoption de technologies sobres en carbone. M. Dupras parle aussi de renouer avec la nature. Les écosystèmes de nos quartiers sont plus efficaces que la technologie pour stocker du carbone atmosphérique, réguler les pluies et la fraîcheur et assurer une biodiversité abondante et diversifiée. C’est pourquoi il faut favoriser l’intégration des solutions naturelles aux changements climatiques.
Des experts, dont M. Benoit Delage du CREDDO recommandent d’identifier les opportunités qu’offre l’Outaouais par une consultation sur l’avenir énergétique de la région pour planifier et prioriser des stratégies communes et les contraintes réglementaires à implanter en vue de réduire notre consommation énergétique de carbone fossile. La rénovation des bâtiments et leur conversion aux énergies renouvelables, l’interdiction de construire de nouvelles unités dépendantes du chauffage au gaz naturel et une tarification modulée pour une gestion plus serrée de notre consommation d’énergie pendant les fortes demandes sont autant de solutions proposées par les panélistes. Les kilowatts-heure d’énergie qu’on économise ainsi pourront servir à compenser les réductions non atteintes dans les secteurs où il est plus difficile d’obtenir de gains à court terme.
Des villes comme Gatineau ont déjà les capacités opérationnelles et réglementaires pour rendre leurs quartiers plus compacts, protéger les milieux naturels, soutenir le transport collectif et légiférer pour atteindre leurs cibles de réduction de GES. Cette décarbonation, mentionne l’un des panélistes, doit comprendre le rehaussement des exigences d’efficacité énergétique, l’augmentation de la production d’énergie renouvelable qui alimente commerces et maisons, et une combinaison des différents types de production d’énergie pour qu’ils se complètent de façon optimale. Des villes donnent déjà l’exemple. Montréal exige pour les nouvelles constructions un seuil de performance de zéro émission nette d’ici 2025, et l’atteinte du même seuil pour tous les bâtiments montréalais d’ici 2040.
Gatineau s’est engagée sur la voie de la transition écologique ainsi que sur la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre par la mise en œuvre de son plan climat et d’autres plans qui y sont liés (foresterie urbaine, milieux humides et hydriques, biodiversité, gestion de l’eau et des matières résiduelles). Pour passer des aspirations à la réalité, la transition vers l’usage d’énergies renouvelables est un chantier complexe qui exigera volonté d’agir, ténacité, coopération et concentration à l’échelle municipale entre les élus, l’administration et de nombreux acteurs du milieu. À nous de créer une ville qui intègre cette vision.
Quelle approche Gatineau choisira-t-elle pour répondre à ses objectifs de réduction des GES de son plan climat, dans le bâtiment comme ailleurs ?
Anik Des Marais, conseillère de la ville ( et vice-présidente de la Commission de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques )
Daniel Rosset
Gatineau
En novembre 2022, le produit intérieur brut (PIB) réel du Québec aux prix de base a augmenté de 0,2 %, à la suite d’une hausse de 0,6 % en octobre. C’est ce que nous apprend la publication https://statistique.quebec.ca/fr/document/produit-interieur-brut-par-industrie-au-quebec/publication/produit-interieur-brut-par-industrie-au-quebec-novembre-2022" Produit intérieur brut par industrie au Québec, novembre 2022 diffusée aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.
Le niveau d’activité des industries de services a crû de 0,3 % en novembre, à la suite d’une hausse de 0,6 % en octobre. Le commerce de gros (+ 1,5 %), les soins de santé et l’assistance sociale (+ 0,7 %) et le transport et l’entreposage (+ 1,4 %) sont les secteurs ayant le plus contribué à la hausse en novembre, tandis que le commerce de détail s’est replié de 0,9 %.
Le niveau de production des industries de biens a diminué de 0,1 % en novembre, après une hausse de 0,9 % en octobre. En novembre, l’extraction minière, l’exploitation en carrière, et l’extraction de pétrole et de gaz (– 4,2 %) ainsi que l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse (– 2,5 %) ont connu les baisses les plus importantes, alors que la fabrication a enregistré une hausse notable de 1,0 %.
La croissance du PIB réel du secteur de la fabrication en novembre provient des hausses observées dans 15 de ses 19 sous-secteurs, dont la fabrication de matériel de transport (+ 1,8 %) et la fabrication de boissons et de produits du tabac (+ 4,3 %).
Pour les onze premiers mois de l’année 2022, le PIB réel du Québec est de 3,0 % supérieur à celui des mêmes mois de 2021. Les principaux secteurs ayant contribué à cette hausse sont les services professionnels, scientifiques et techniques (+ 5,6 %), le transport et l’entreposage (+ 10,8 %), les services d’hébergement et de restauration (+ 22,7 %), la fabrication (+ 2,8 %) ainsi que les services d’enseignement (+ 5,5 %).
Institut de la statistique du Québec
Québec
Vous reconnaîtrez peut-être mon nom aux nombreux documents anti-tramway que j'ai rédigés. Ce que j'ai à dire ce soir est de la plus haute importance et est bénéfique pour le tramway.
Il semble y avoir un entêtement à ce que le tramway pour Aylmer passe sur le pont du Portage. Le pont du Portage est à pleine capacité. Pourquoi pas un nouveau pont dédié au transport en commun. Ce nouveau pont relie le Musée national de la guerre à la station Taché-UQO. Il offre un accès direct des deux côtés de la rivière entre les Olympiques de Gatineau et les Sénateurs d'Ottawa au futur aréna des plaines LeBreton. Même pour le tramway, ce serait bénéfique. Un pont dédié aux transports en commun est facile à convaincre la population. Il n'est pas nécessaire d'avoir une structure haute. Le pont est petit et ne nécessite que deux voix. Le fond de la rivière est rocheux et peu profond. Celui-ci est facile à construire. Il peut être transformé en un chef-d'œuvre.
Le phénomène bien connu du "http://www.bv.transports.gouv.qc.ca/mono/1122171.pdf" trafic induit" est que lorsque vous agrandissez ou ajoutez une infrastructure routière, peu de temps après, elle est à nouveau pleine. Ceci est positif pour le pont proposé puisqu'il s'agit d'un pont utilisé strictement pour le transport en commun.
Selon la théorie du "http://www.bv.transports.gouv.qc.ca/mono/1122171.pdf" trafic induit, il y aura une augmentation de l'utilisation de la nouvelle structure de transport en commun au point qu'elle sera pleine avant longtemps. Vous devez savourer cet avantage. Plus pratique, ce pont épargne de précieuses minutes à tous les usagers se dirigeant vers le centre-ville d'Ottawa. Tout le monde d'Aylmer à Buckingham y a accès.
Ce pont est en ligne droite avec le Rapibus existant et peut faire partie du projet structurant du réseau de transport en commun de Gatineau.
Ce pont réduit considérablement le trafic de transit sur tout le réseau de lignes réservées aux autobus du centre-ville de Hull et sur le pont du Portage.
Des plaines LeBreton à la rue Sussex, on ajoute un tunnel en tranchée couverte.
Quel est votre avis ?
André Simonson
Aylmer
Lettres de Janvier
16 janvier 2023
L’équipe de Loisir sport Outaouais est heureuse de vous annoncer que la saison 2023 du Défi château de neige est officiellement lancée dans la région de l’Outaouais !
Ainsi, jusqu’au 13 mars prochain, la région de l’Outaouais convie la population à profiter des plaisirs hivernaux par la construction d’un château de neige. Nul besoin de construire un chef-d’oeuvre ! L’objectif premier du défi, présenté par Carpe Diem Aventures en Outaouais, est de bouger dehors et de s’amuser tout en s’adonnant à un grand classique de l’hiver québécois. Les participants courent ainsi la chance de gagner de fabuleux prix de participation.
Pour participer, il suffit de construire un château de neige à l’endroit de votre choix, dans le respect des mesures sanitaires en vigueur et des consignes de sécurité du défi, de l’immortaliser en photo ainsi que de partager celle-ci en l’inscrivant sur le site Internet du Défi à l’adresse http://www.defichateaudeneige.ca www.defichateaudeneige.ca.
Valentine Proulx-Pohardy, Loisir sport Outaouais
Gatineau / Buckingham
16 janvier 2023
Demande en contestation constitutionnelle ...
Demande en contestation constitutionnelle de la Loi sur la protection de la jeunesse pour une protection accrue des enfants victimes de violence familiale et conjugale/contrôle coercitif : Présentement, la Loi sur la protection de la jeunesse ne protège pas adéquatement les enfants exposés directement ou indirectement à la violence conjugale, qui prend souvent la forme de contrôle coercitif post-séparation. Bon nombre de ces enfants et leurs parents victimes de violence conjugale/contrôle coercitif sont revictimisés lors de leur passage dans le système de la protection de la jeunesse puisque les intervenants de la DPJ ne sont pas en mesure de distinguer la violence conjugale et le contrôle coercitif des conflits de séparation. Cette réalité ne peut plus perdurer dans une société de droit qui est censée garantir et protéger les droits à l’intégrité physique et psychologique de ces personnes en situation de grande vulnérabilité.
Me Andreea Popescu,
Montréal
16 janvier 2023
Le gouvernement devra aide les municipalités
À la suite du dépôt de la mise à jour économique et financière, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) constate l’absence de mesures pour venir en aide aux municipalités. Bien que nos demandes aient été transmises au ministre des Finances, M. Éric Girard, celles-ci n’ont pas été intégrées au Bouclier anti-inflation du gouvernement.
On comprend que le gouvernement souhaite amoindrir l’impact de la hausse du coût de la vie sur la population. Cependant, à titre de porte-parole des régions, nous souhaitons rappeler les importantes répercussions de l’inflation sur les municipalités du Québec. Sans aide, nos populations seront, notamment, confrontées à des augmentations de taxes. Il va sans dire que le gouvernement devra mettre en place de fortes mesures lors du budget 2023-2024 pour que les municipalités puissent continuer d’offrir des services de qualité aux citoyens.
Jacques Demers, FQM
Le préfet de la MRC de Memphrémagog
16 janvier 2023
RPA : le soutien aux aînés
À la suite de la récente décision rendue par le Tribunal administratif du logement en faveur des locataires d'une résidence lavalloise, la Fédération des Centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (FCAAP) tient à souligner le courage de ces résidents qui ont pu bénéficier du soutien de l’organisme Dira-Laval pour exercer leurs droits et ainsi obtenir satisfaction, malgré la complexité des procédures et le déséquilibre des forces en présence.
Depuis plus de trois ans, les CAAP du Québec offrent le service CAAP sur le bail, qui vise à informer, aider et accompagner les locataires vivant en résidences privées pour aînés (RPA) dans toute difficulté en lien avec leur bail. Actuellement, ces organismes accompagnent plus d’une vingtaine de dossiers de demandes conjointes dans lesquels les résidents demandent au tribunal de leur consentir une compensation pour les services non rendus durant la pandémie.
De nombreux outils d’information, dont plusieurs capsules vidéo et des fiches, sont également disponibles sur la page web de la Fédération : https://u12097671.ct.sendgrid.net/ls/
Pierre Trahan, FCAAP
Québec
16 janvier 2023
Guignolée des médias
Depuis une trentaine d’années que la Guignolée des médias existe en Outaouais et en cela nous désirons féliciter et remercier tous les médias de la région pour leur support financier auprès des huit organismes à qui ils viennent en aide!
Gérard Émond, Centre alimentaire,
Aylmer
16 janvier 2023
Le pire de la Loi 96
La nouvelle se fait jour : les pires attentes sur la Loi 96 se réalisent. Nous avions prédit que lorsque le projet de loi serait adopté en juin, l’OQLF aurait carte blanche pour agir comme il l’entendait en soumettant la société québécoise à cette loi mesquine, et c’est ce qui est en train de se produire : Les parents et les élèves sont en désarroi en essayant d’obtenir des certificats d'admissibilité à l'anglais auprès des conseils scolaires à cause des nouvelles exigences du CEGEP. À Gatineau une entreprise qui embauche ses employés par l’entremise de quatre sociétés québécoises distinctes a reçu un avis de non-conformité parce que le représentant de l’OQLF a dénombré 26 employés sur place. L’OQLF a accédé aux ordinateurs sur place, a examiné la langue de correspondance. Des avertissements et des avis sont émis aux propriétaires d’entreprise lorsqu’ils émettent des factures en anglais.
En l’absence totale de solutions politiques, le seul recours est d’amener le tout devant les tribunaux. Le Comité spécial prépare donc une série de dossiers juridiques pour contrer la Loi 96 dans sept domaines clés : des Canadiens inadmissibles aux services offerts en anglais et des résidents permanents non admissibles dorénavant à l’obtention de messages en anglais de la part du gouvernement québécois.
Pour combattre cette loi, il nous faut de l’argent. La façon la plus simple pour contribuer est d’aller sur le site Go Fund Me à "https://protegermesdroits.us6.list-manage.com/track/click?u=7a2fb2420a15c27a634558fa9&id=89100c0b43&e=a60c8d17a9"
info@protegermesdroits.ca pour faire un don privé.
Andrew Caddell, Comité spécial sur la politique linguistique,
Kirkland, Quebec
16 janvier 2023
Les municipalités et les MRC sont essentielles aux projets d’énergie renouvelable
La Fédération québécoise des municipalités (FQM) partage la volonté du ministre de l’Économie d’ajuster la démarche d’appel d’offres d’énergie éolienne en cours afin d’assurer un développement optimal de l’ensemble des régions du Québec.
Dans le passé, les régions ont vu les ressources énergétiques de leur territoire être développées et exploitées par des entreprises privées sans bénéficier des retombées à long terme. Dorénavant, pour s’assurer de mettre en service rapidement de nouveaux projets énergétiques, les communautés devront être impliquées en tant que réelles partenaires dans tous les projets énergétiques. Le gouvernement doit inclure dans cette nouvelle démarche d’appel d’offres que tout projet d’énergie éolienne comprenne une participation des communautés locales et régionales.
Le succès de la filière énergétique québécoise et son acceptabilité sociale passent inévitablement par la participation du milieu dans l’ensemble des projets énergétiques renouvelables, que ce soit par appel d’offres ou contrat de gré à gré. Le monde municipal doit être un acteur principal de ce type de développement.
Marie-Ève Dion, FQM
Québec, Quebec
16 janvier 2023
L'aide pour les municipalités?
À la suite du dépôt de la mise à jour économique et financière, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) constate l’absence de mesures pour venir en aide aux municipalités. Bien que nos demandes aient été transmises au ministre des Finances, M. Éric Girard, celles-ci n’ont pas été intégrées au Bouclier anti-inflation du gouvernement.
On comprend que le gouvernement souhaite amoindrir l’impact de la hausse du coût de la vie sur la population. Cependant, à titre de porte-parole des régions, nous souhaitons rappeler les importantes répercussions de l’inflation sur les municipalités du Québec. Sans aide, nos populations seront, notamment, confrontées à des augmentations de taxes. Il va sans dire que le gouvernement devra mettre en place de fortes mesures lors du budget 2023-2024 pour que les municipalités puissent continuer d’offrir des services de qualité aux citoyens.
Jacques Demers, président de la FQM
Québec, Qc
24 janvier 2023
Le passage du flambeau
Selon un nouveau HYPERLINK "https://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=rWhfMMIZ3nNBQUEeSKM1cholloOBPrT2Ztm4rG6TiAyyvnxmg7ykZxXg2Qb7BfAIGniN4XN1SBeqS17eNhYqCTRAgB-2F6z6L9NLLIIr9hV1qDzc15TeaDBZjK3ZfmYrjTDkFyenSn1JG7Izat7vc4u6UcQZL7J-2Fwb-2B3aPE3WMQ7JV-2BRUjEZ64mCd93-2BBe-2F-2BQUz7Re_Y-2BXF-2B1WmAx-2BUgxyvqmxyyhla9i9L0DPgxKHjzX5fRYSqYSMCkZ6mF3quFhXFVLWHyLHfusJncjZ5rzjOMn0tJBSh6fYY5lEbZIyjWyZWwHj9AqZ11gvEJ03Q0dIf4Z4mHKcVTSIOrTZtXk-2BBmTeBj1p1NuGQimqwMyP13Vm4P0B76fmpFnx-2FkJM-2BnTq7Tu4fXaO1YTJrIYvKaI2PL-2BWe32QaiK0TLZFq6uG8oRh3OCp-2FTP9gRaJ7HnP35XpMCTsM2Ktatwd5z9ChPFA6T60LGUQlNfrHKGkZrmXWgvZFeVrgELjpXMKKgEn-2FJBRqjqcntiucC12HRezuOGvl3mdOLsaCHMkyc6RZ7mJNXw4FaFkpOMonB05rXn-2FVFVPcyZUlYE1ySxP6gMFjj-2B4Yo-2BGMzg-3D-3D" de la FCEI, plus de 2 000 milliards de dollars (2 T$) en actifs commerciaux pourraient changer de mains puisque les trois quarts (76 %) des propriétaires de PME comptent passer le flambeau d’ici 10 ans.
La retraite est la principale raison invoquée par les chefs d’entreprise pour céder leur entreprise (75 %). Cependant pour 22 %, c’est en raison de l’épuisement, et pour 21 %, c’est pour prendre du recul face à leurs responsabilités. Toutefois, seulement 1 propriétaire d’entreprise sur 10 (9 %) a prévu un plan de relève formel écrit.
Maud Larivière, FCEI,
Montréal
24 janvier 2023
Déclin marqué de la population d’orignaux
Lors de la conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) qui s’est tenue en décembre, les peuples autochtones nous ont rappelé leur longue histoire de gestion durable d’écosystèmes divers et abondants, comme c’est le cas du peuple Anishnabe du Réserve faunique de La Vérendrye.
Au cours des 15 dernières années, la communauté a constaté un déclin marqué de la population d’orignaux. Une étude réalisée par le gouvernement québécois montre que le nombre d’orignaux dans le parc a chuté de https://canadians.us19.list-manage.com/track/click?u=fb9e08a9113c74c2263f5d4e2&id=39be4dbdbe&e=4cef51d000 35 % au cours des 12 dernières années. Le gouvernement n’a pas pour autant pris les mesures nécessaires pour y remédier. En réaction à ce déclin d’une population autrefois stable, les communautés Anishnabe du parc et des environs se sont réunies et ont mis sur pied le https://canadians.us19.list-manage.com/track/click?
u=fb9e08a9113c74c2263f5d4e2&id=6080a848b5&e=4cef51d000 Comité Anishnabe de l’orignal en 2021. Ils comptent sur l’orignal pour se nourrir sainement, se vêtir et leurs cérémoniaux. Ce dernier a réalisé l’étude la plus complète à ce jour sur la population d’orignaux de la région. Le rapport pointe du doigt la chasse sportive, l’exploitation forestière et le changement climatique comme étant les causes de l’effondrement de la population.
Ce déclin de la population d’orignaux soulève un certain nombre de questions, à savoir quelles forces économiques, politiques et sociales y ont contribué? Qu’allons-nous faire maintenant? https://canadians.us19.list-manage.com/track/click?u=fb9e08a9113c74c2263f5d4e2&id=70e876d209&e=4cef51d000 Cette analyse explore le rôle que la foresterie, l’exploitation minière, la chasse sportive et la gestion des ressources par les gouvernements coloniaux ont joué sur cet écosystème, sur les orignaux et sur les gens qui y vivent depuis des millénaires.
Vi Bui, https://canadians.us19.list-manage.com/track/click?u=fb9e08a9113c74c2263f5d4e2&id=5635e162ea&e=4cef51d000
Le Conseil des Canadiens,
Ottawa
24 janvier 2023
Les Métallos réclament une loi anti-briseurs de grève
Alors que la pénurie de main-d’œuvre et l’inflation font rage au Québec, le Syndicat des Métallos négocie pour améliorer les conditions de travail des membres à travers le Québec. Les entreprises font des profits comme jamais, le coût de la vie grimpe, à nous de se mobiliser pour que les travailleuses et travailleurs aient leur juste part.
Les délégués du Syndicat ont aussi convenu de se préoccuper davantage de la transition juste sur le plan environnemental. On savait que les usines où il y avait des investissements allaient durer longtemps… Aujourd’hui, la même logique vaut pour l’environnement. On doit s’impliquer pour inciter nos employeurs à investir dans la performance énergétique, pour une transition just.
Les délégués ont appris que leurs efforts pour une législation afin de protéger les retraites en cas de faillite ont porté fruit : un projet de loi en ce sens a été adopté unanimement par les députés à la Chambre des communes. C’est une belle victoire métallo. La prochaine cible, c’est une loi anti-briseurs de grève au fédéral. On met le cap là-dessus! Ce n’est pas normal que les lois canadiennes n’interdisent pas les travailleurs de remplacement, il en va de la paix industrielle et de l’intégrité du processus de négociation.
Clairandrée Cauchy, Syndicat des Métallos (FTQ),
Montréal
24 janvier 2023
Proposition visant à atténuer la pénurie de médecins de famille
Des patients sont récemment décédés de façon inattendue dans des services d'urgence au Nouveau-Brunswick et en Ontario. Le CHEO a ouvert une deuxième unité de soins intensifs. En raison de l'épuisement, de l'épuisement professionnel et des mauvaises conditions de travail, de nombreux travailleurs de la santé ont démissionné, obligeant les services d'urgence de tout le Canada à fermer temporairement. Environ cinq millions de Canadiens n'ont pas de médecin de famille, mais seulement des cliniques sans rendez-vous. Il n'est pas étonnant que les soins de santé aient dépassé l'inflation en tant que principal problème national, selon le sondage Nanos.
Le premier ministre du Manitoba a réitéré sa demande à Ottawa d'augmenter le Transfert canadien en matière de santé de 22 % à 35 %. Mais le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, refuse (de parler d'argent supplémentaire tant que les provinces ne garantissent pas son utilisation). Il veut qu'elles se concentrent sur le recrutement et le maintien en poste des professionnels - ce qui n'est pas suffisant selon les premiers ministres.
Que peut-on faire ? Les inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers sont en hausse. La Colombie-Britannique triple le nombre de places pour l'obtention du permis d'exercice des médecins formés à l'étranger ; d'autres provinces accélèrent le traitement des diplômés étrangers en soins infirmiers et en médecine. L'Association médicale canadienne propose un permis d'exercice de la médecine transférable à l'échelle nationale. D'autres proposent également des soins en équipe avec des salaires et des avantages sociaux pour les médecins.
Nous avons besoin d'incitatifs pour garder les médecins plus âgés au travail, par exemple en réduisant les frais annuels de licence. Plus de 15-16% de nos médecins de famille et spécialistes ont 65 ans ou plus.
Les médecins peuvent s'absenter du travail pendant des semaines, voire des mois, en raison d'une crise cardiaque, d'une infection grave comme le COVID-19, de la résection de tumeurs, d'une chirurgie de la prostate ou d'une chirurgie cardiaque, d'une dépression, d'une arthroplastie du genou ou de la hanche, etc. Cela peut aboutir à la retraite. L'assurance invalidité privée est généralement impossible à obtenir après 65 ans.
Toutes les provinces offrent des avantages différents, comme les congés médicaux. Les jeunes médecins sont mobiles et attirés par ces avantages. Des licences médicales transférables à l'échelle nationale feraient pression sur toutes les provinces pour qu'elles offrent des avantages tels que l'invalidité à court terme aux médecins plus âgés.
Je propose donc que le Québec et toutes les provinces offrent ce qui suit :
Les médecins et chirurgiens praticiens couverts, âgés de 65 à 80 ans, sans délai : Les médecins recevraient 70 à 80 % de leurs facturations mensuelles moyennes pendant 60, ou de préférence 90 jours.
Le fait qu'Ottawa subventionne directement un tel programme serait un exemple de transferts ciblés en matière de santé qui devrait convenir à Duclos et être bien accueilli par la plupart des provinces. Pourtant, en revendiquant la "compétence provinciale exclusive", le Québec pourrait protester contre ces "conditions liées" aux fonds fédéraux. Ottawa pourrait alors payer les médecins directement ! Rappelons que le Programme fédéral de santé intérimaire paie directement les médecins qui traitent les réfugiés, ou qui traitent les prisonniers fédéraux, et, jusqu'en 2013, les membres de la GRC.
Une couverture d'invalidité à court terme permettrait de maintenir les médecins plus âgés au travail, même à temps partiel. Par exemple, 80 % des patients des services d'urgence pourraient être pris en charge par des médecins de famille, ce qui allégerait le fardeau de ces établissements surpeuplés et en sous-effectif.
(Traduit)
Charles S. Shaver, MD,
Ottawa
24 janvier 2023
Interdiction des feux de bois en période de smog
On est rendu là ! Après des décennies de sensibilisation aux dangers provenant de la fumée de combustion du bois, et ce particulièrement en période de smog; il est temps de passer à l’interdiction et la coercition (amendes). Il est temps qu’une minorité arrête d’enfumer une majorité, en particulier nos jeunes enfants.
Montréal a interdit le chauffage au bois, en tout temps. Québec, Kirkland, Ste-Julie, St-Lambert, Vaudreuil-Dorion, Beaconsfield, Montroyal, Baie d’Urfée, etc ont interdit le chauffage au bois en période de smog.
Élus de Gatineau, c’est votre tour de protéger vos concitoyens.
Eric Beaudoin,
Gatineau
Lettres de Décembre
On entre dans la froidure de l'hiver, mais on aura toujours la poésie pour nos tenir le coeur au chaud!
Notre chaleureux Guy Perreaul animera cette joute amicale et Josette Noreau brisera la glace en tant que sacrifiée. Défileront ensuite sur la patinoire Marie-Pier Bouladier, La Chamane, Victor Denoncourt, Randy Kelly, Myriam Legault-Beauregard, Simon R M, Annie St-Jean et Danièle Vallée. Pour la veillée, ils seront notre première accumulation, non pas de neige, mais de magie littéraire et de poésie!
Le slam est une compétition amicale qui favorise l’interaction avec le public, un art de la parole qui se répand au-delà des barrières générationnelles et culturelles. SlamOutaouais représente la Ligue québécoise de slam (LiQS) en Outaouais et offre des spectacles de haut calibre depuis 2007.
Avec notre slamattitude, on vous fera fondre, c'est certain!
On lance le chapeau, jamais la serviette. Parce que les nombres d’équipes augmente à la compétition nationale et le nombre de joute également, vos slameurs favoris ont besoin de votre aide pour s’y rendre et y rester. Avec nos mots et nos yeux qui pétillent, on tend notre chapeau virtuel vers votre générosité et votre amour de la poésie. HYPERLINK "https://ymlpcl7.net/4cc52wwanaewheyavayhjalahu/click.php" n _blankhttps://gofund.me/4b41f619
Nous remercions notre chateau fort, À la Dérive, pour l’épopée qu’on s’apprête à slamer. Merci à l'AAAO de sa collaboration et de son soutien.
Annie St-Jean, slammestre SlamOutaouais
Gatineau
Les citoyen·ne·s de l’Outaouais sont confronté à une crise du logement qui a des impact majeur sur leur vie. Afin d’en savoir plus sur les enjeux liés à cette crise, l’Association de circonscription NPD Pontiac a invité des expert·e·s dans le domaine pour une éclairante discussion.
L'événement prendra la forme d'une table ronde sur le droit au logement et sur la réalité de la crise actuelle dans Pontiac, Gatineau et les MRC environnantes. Ce sera l'occasion de réunir des militants de longue date du droit au logement tels que Jenny Kwan, députée néo-démocrate de Vancouver et porte-parole en matière de logement, Céline Brault, ancienne présidente de la Chelsea Housing Corporation, François Roy, coordonnateur de la association de défense des droits « Logemen'Occupe » ainsi que Latonya Ludford gestionnaire du Canada Project à The Shift.
L'événement est ouvert au public et comprendra une période de questions. Il sera également bilingue. Date : 14 janvier 2023 à 14h ; Université du Québec en Outaouais (Local D0443, Pavillon Alexandre-Taché)
Catherine Emond-Provencher, NPD Pontiac
Gatineau
J’ai bien aimé les éditoriaux de l’édition du 7 décembre 2022. Celui de Didier Périès « Réinventons nos villes », abordant la question de la densification urbaine et celle de l’environnement. J’aime bien la conclusion : « Restaurons, rénovons, adaptons… ». Un article assez « densifié » et riche sur le plan du contenu. Bravo, Monsieur Piérès!
Celui de Ian Barrett « Electric Car Charging Stations » a été également très éclairant sur les besoins pratiques en matière de bornes de recharge pour les véhicules électriques. Des suggestions importantes pour l’avenir du transport électrique. Merci Monsieur Barrett.
André Pinard
Gatineau
Le Syndicat canadien de la fonction publique qui représente les travailleurs du secteur Énergie, de même que Équiterre, Greenpeace, Nature Québec, le Regroupement des organismes environnementaux en énergie et le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec dévoilent les résultats troublants d’une nouvelle étude qui révèle qu’il pourrait en coûter jusqu’à 32% plus cher d’adhérer au nouveau programme biénergie électricité-gaz actuellement proposé par Hydro-Québec et Énergir plutôt que de se chauffer à l’électricité.
L’étude, réalisée par Écohabitation, conclut que, pour les nouveaux bâtiments résidentiels unifamiliaux, la biénergie électricité-gaz coûte 32% de plus qu’avec l’électricité au tarif Flex D d’Hydro-Québec, en utilisant un système de chauffage central avec accumulateur de chaleur et une thermopompe. Ces équipements permettent de décarboner les bâtiments tout en gérant efficacement les pointes de demande hivernale d’électricité, un enjeu pour Hydro-Québec.
De plus, l’étude mentionne qu’il coûte jusqu’à deux fois plus cher de se chauffer au gaz comparativement à un système de chauffage électrique central avec accumulateur de chaleur et thermopompe à climat froid.
Non seulement il y a des alternatives moins polluantes que le gaz et qui n’émettent aucun gaz à effet de serre, mais elles sont plus économiques pour le consommateur(trice). Il est inacceptable qu’Hydro-Québec fasse la promotion de la biénergie alors qu'elle connaît et maîtrise ces meilleures technologies. L’avantage concurrentiel de l’électricité pourrait d’ailleurs encore augmenter dans l’avenir puisque le prix du gaz naturel a doublé depuis le début de 2022.
À la lumière de ces nouvelles révélations, nous demandons au gouvernement de retirer son soutien à la biénergie dans les bâtiments et de choisir une vraie solution gagnante pour le Québec.
Les Groupes rappellent que cette entente, approuvée par la Régie de l’énergie, prévoit notamment qu’Hydro-Québec augmente ses tarifs d’électricité pour compenser les pertes de revenus d’Énergir. À elle seule, cette compensation coûterait à terme 2,4 milliards de dollars aux clients d’Hydro-Québec.
Jean-Pierre Finet, ROEE, Patrick Bonin, Greenpeace Canada, Mathilde Condrain-Morel, Équiterre, Gabriel Marquis, Nature Québec, Emmanuel Patola, SCFP-Québec, et Jacques Rousseau, Regroupement vigilance hydrocarbures Québec
Montréal
L’Institut de la statistique du Québec publie la mise à jour de l’empreinte carbone des ménages au Québec -- pour l’année 2018. Celle-ci s’élève à au moins 70 420 kilotonnes d’équivalent CO2 (Kt éq. CO2), ce qui équivaut à 8,4 tonnes par habitant. Il s’agit d’une hausse de 6 % par rapport à l’empreinte carbone révisée pour l’année 2017 (64 474 Kt éq. CO2 ou 8,0 tonnes par habitant).
L’empreinte carbone des ménages correspond aux émissions de gaz à effet de serre (GES) produites pour répondre aux besoins de consommation des ménages, qu’elles aient été générées par les ménages eux-mêmes ou par les secteurs d’activité économique qui leur fournissent les biens et les services demandés.
L’empreinte carbone mesure les émissions occasionnées par la consommation des ménages au Québec (40 618 Kt éq. CO2 en 2018), ailleurs au Canada (11 903 Kt éq. CO2) et ailleurs sur la planète (17 899 Kt CO2).
Pour en savoir plus : HYPERLINK "mailto:cid@stat.gouv.qc.ca"cid@stat.gouv.qc.ca
L’Institut de la statistique du Québec
Québec, Qc
Le Syndicat canadien de la fonction publique qui représente les travailleurs du secteur Énergie, de même que Équiterre, Greenpeace, Nature Québec, le Regroupement des organismes environnementaux en énergie et le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec dévoilent les résultats troublants d’une nouvelle étude qui révèle qu’il pourrait en coûter jusqu’à 32% plus cher d’adhérer au nouveau programme biénergie électricité-gaz actuellement proposé par Hydro-Québec et Énergir plutôt que de se chauffer à l’électricité.
L’étude, réalisée par Écohabitation, conclut que, pour les nouveaux bâtiments résidentiels unifamiliaux, la biénergie électricité-gaz coûte 32% de plus qu’avec l’électricité au tarif Flex D d’Hydro-Québec, en utilisant un système de chauffage central avec accumulateur de chaleur et une thermopompe. Ces équipements permettent de décarboner les bâtiments tout en gérant efficacement les pointes de demande hivernale d’électricité, un enjeu pour Hydro-Québec.
De plus, l’étude mentionne qu’il coûte jusqu’à deux fois plus cher de se chauffer au gaz comparativement à un système de chauffage électrique central avec accumulateur de chaleur et thermopompe à climat froid.
Non seulement il y a des alternatives moins polluantes que le gaz et qui n’émettent aucun gaz à effet de serre, mais elles sont plus économiques pour le consommateur(trice). Il est inacceptable qu’Hydro-Québec fasse la promotion de la biénergie alors qu'elle connaît et maîtrise ces meilleures technologies. L’avantage concurrentiel de l’électricité pourrait d’ailleurs encore augmenter dans l’avenir puisque le prix du gaz naturel a doublé depuis le début de 2022.
À la lumière de ces nouvelles révélations, nous demandons au gouvernement de retirer son soutien à la biénergie dans les bâtiments et de choisir une vraie solution gagnante pour le Québec.
Les Groupes rappellent que cette entente, approuvée par la Régie de l’énergie, prévoit notamment qu’Hydro-Québec augmente ses tarifs d’électricité pour compenser les pertes de revenus d’Énergir. À elle seule, cette compensation coûterait à terme 2,4 milliards de dollars aux clients d’Hydro-Québec.
Jean-Pierre Finet, ROEE, Patrick Bonin, Greenpeace Canada, Mathilde Condrain-Morel, Équiterre, Gabriel Marquis, Nature Québec, Emmanuel Patola, SCFP-Québec, et Jacques Rousseau, Regroupement vigilance hydrocarbures Québec
Montréal
Plus de 5 000 Canadien.ne.s et une coalition de groupes environnementaux, dont fait partie la Fondation David Suzuki, HYPERLINK
"https://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=J-2FGQ-2FTjCUwWdVFKLsVn5TBhBd6fy7OWLrH0Fdk23k9q6pvjmCDcCgWM9BwPbYFWry6PQ9nZn7cJDleotrdufCKmPPndnS-2BMpAjGD7fIVCtsCOhhNSp6EwEnV-2FOMWqx1d_4Rg_Y-2BXF-2B1WmAx-2BUgxyvqmxyyhla9i9L0DPgxKHjzX5fRYSqYSMCkZ6mF3quFhXFVLWH8iQOahAUpPzHruquScvxEmNh04I8Pq1T8lo6aZuAPnN2vbR-2FHf-2Be5FsGoMKJIRCiP1F-2F5ZgMSH625nd36rhCoyYPwlqDcB4i7onOwJxxfmv-2BnBk323KPgS8CMYPdh8GAWijDsr2Vqf4wV6yWb9I-2FnkyvuoffGkX1-2BvUMKzuJmD8d31CgDlPK5NfWtbg-2Bxy9NfbU9Op2qIGv5o4-2FhtIjHMPd6nVo7Ni-2F8C5NGHvNTseCSXWQCqR3WxLsQJpa-2FP5EBxWKA4lSUg9cXwgqzQb7hImrjyS9qDbXPIuCgiZp4tId-2BPek46BySrH-2FIVjxxj8Ep"
n _blankdemandent au gouvernement fédéral d’agir, après plus de six ans d'attente, pour enfin protéger les papillons monarques.
Les pesticides, les changements climatiques et la perte d'habitats naturels ont engendré une situation désastreuse pour les deux populations nord-américaines de monarques. La population occidentale a diminué de plus de 95 % depuis les années 1980. La population orientale a diminué de plus de 70 % au cours des trois dernières décennies.
Ces groupes demandent une protection immédiate des monarques et une stratégie nationale pour réduire l'utilisation des pesticides. L'utilisation excessive du glyphosate a fait disparaître l'asclépiade (la plante hôte du papillon monarque) d'une grande partie de la flore, ce qui a contribué au déclin des monarques. D'autres produits chimiques, comme les pesticides néonicotinoïdes, peuvent être particulièrement toxiques pour les insectes comme les abeilles et les papillons, et ont été interdits dans d'autres pays. Enfin, un autre facteur est le rayonnement des communications sans fil, qui peut affecter la navigation pendant la migration.
Le déclin des papillons monarques et l'incapacité du Canada à les protéger mettent en lumière les enjeux des négociations de la COP15 en vue d'un nouveau cadre mondial axé sur l'arrêt et l'inversion de la perte de la biodiversité. La protection des monarques en tant qu'espèce menacée et la
HYPERLINK "https://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=J-2FGQ-2FTjCUwWdVFKLsVn5TL1zOUfb-2F24voc7EX9Ek-2F7-2Fm8mgmcf7LesGANGuLTgitfsCOeqrHMX9pf-2FU75v2-2FCnJALs4rti9j-2BXrRoc-2FJ2fs-3DaW6O_Y-2BXF-2B1WmAx-2BUgxyvqmxyyhla9i9L0DPgxKHjzX5fRYSqYSMCkZ6mF3quFhXFVLWH8iQOahAUpPzHruquScvxEmNh04I8Pq1T8lo6aZuAPnN2vbR-2FHf-2Be5FsGoMKJIRCiP1F-2F5ZgMSH625nd36rhCoyYPwlqDcB4i7onOwJxxfmv-2BnBk323KPgS8CMYPdh8GAWijDsr2Vqf4wV6yWb9I-2Fnt50Pdm8TumVPNvhvj48qclolU5kGrLR-2F4UwQqd44RJmZ9cWTQob-2BlM6qxO6h1OwEsQ2tsQ1eG1sQc1kx2EB4wY9jD0cH7awkWnxTQ4FDOu5CfwK8HhObuxIzo173eZl8iCcvdo5wjBs99moBnu7j64ztz4D09h2zBKoBkAtI1SX"
n _blankréduction des pesticides doivent être incluses dans les engagements du Canada.
Stephanie O'Neill, Fondation David Suzuki
Montréal
Le "nouveau" Parti conservateur du Québec, lors des élections provinciales du 3 octobre, a proposé un système de santé à deux niveaux pour le Québec, privé et public. Le candidat du PCQ dans le Pontiac a déclaré aux médias locaux qu'il était favorable à la privatisation de l'hôpital de Shawville et, vraisemblablement, d'autres petits établissements ruraux. Il est passé de zéro à la troisième place dans cette circonscription, la privatisation n'est donc pas une spéculation futile. Il y a beaucoup d'électeurs qui accepteraient, voire accueilleraient favorablement, une alternative privée -- oui, du système public très efficace du Québec, même s'il souffre d'une terrible sur-bureaucratisation.
S'agit-il simplement d'une frustration qui tend vers n'importe quelle alternative, même si elle est peu judicieuse ? Plus la propagande pro-privatisation de l'Ontario et des États-Unis.
Oui, notre système de santé est toujours en crise et absorbe une part importante du budget de notre province. Il y a beaucoup de problèmes, mais nous ne devrions pas ignorer les rapports positifs et les éloges de ceux qui ont été servis par notre système public. L'argument de la privatisation est que si certains peuvent se permettre de payer leurs propres soins, pourquoi ne pas les laisser faire ?
Si seulement la vie était aussi simple ! "Les laisser se débrouiller" signifie en fait démanteler ce qui reste encore de notre système de soins de santé admiré dans le monde entier. "Laisser les riches se payer eux-mêmes" existe déjà : n'importe qui peut s'envoler vers les États-Unis pour y recevoir des soins. Pourquoi ne pas en rester là et continuer à améliorer le système qui nous sert tous plus ou moins bien ? Nous préférerions les soins de santé du Mexique, ou ceux de la Turquie ? Non, dans l'ensemble, notre système fonctionne presque aussi bien qu'on pourrait l'espérer. D'énormes problèmes de bureaucratie l'entravent, tandis que les établissements privés siphonnent déjà nos infirmières et nos techniciens.
Les soins de santé ne sont pas la même chose que fournir de nouvelles voitures. Ou des produits d'épicerie. Les soins de santé concernent des êtres humains, complexes, pleins de plaintes, de craintes, de souhaits grandioses et d'attentes démesurées. Servir le public de manière aussi intime, dans des conditions de vie et de mort, ne peut qu'entraîner des problèmes et des lacunes. Les soins de santé ne sont pas un achat unique pour le consommateur - étant donné la fragilité des êtres humains, des soins de suivi sont nécessaires, il y a de nouveaux traitements et de nouvelles idées ..... Ne devrions-nous pas nous attendre à ce qu'une hernie soit plus problématique que l'achat d'une voiture ? J'ai entendu beaucoup plus d'éloges que de plaintes sur nos médecins, nos infirmières et nos hôpitaux. Des améliorations sont toujours possibles, des trébuchements choquants (comme le racisme) probables.
Il y a un côté plus sombre à la privatisation : l'insistance des grandes entreprises sur le fait qu'elles peuvent fournir des résultats en matière de santé mieux et plus rapidement que le système public (sans comparaison des coûts). Il y a du profit à faire avec les soins de santé. Il suffit de regarder au sud de la frontière. Ils insistent sur le fait que nous refusons au capitalisme (notre religion officieuse) un centre de profit très lucratif.
Les critiques, même au sein des systèmes privatisés, soulignent que les sociétés échouent en fait dans des domaines importants de la prestation des soins. La recherche, par exemple. La recherche va bien, si les investisseurs de Wall Street peuvent faire de gros profits avec un remède ou un traitement. Mais si ce n'est pas le cas, les maladies ne sont pas traitées - Big Pharma refuse de faire des recherches sérieuses sur la résistance croissante des antibiotiques, par exemple. Il n'y a pas d'argent à gagner ! La privatisation tolère cela.
La privatisation de la santé crée également des zones entières de maladies non traitées (les pauvres) et de vastes bassins d'infection qui, inévitablement, évolueront encore et se répandront.
Les entreprises veulent également que nous financions le système public en même temps que leur vache à lait privée - afin que nous, le public, puissions rechercher et payer pour les problèmes que le système privé refuse de traiter, ne leur laissant que des "centres de profit". De toute évidence, considérer le public comme stupide va de pair avec la vente de la privatisation.
Pourtant, les Canadiens comprennent que nos impôts servent à aider tout le monde et pas seulement à fournir une soupape de sécurité aux riches qui peuvent s'envoler pour des traitements. Et les profits des entreprises sont en fait une forme d'imposition -- d'où viennent les profits ? De nos portefeuilles. Avec la privatisation, nous paierions deux fois des impôts !
La privatisation fracture également une société, élargit les divisions économiques et géographiques existantes, dressant les groupes, les classes et les régions les uns contre les autres. Les zones rurales, les petites villes, les villages éloignés ? Désolé... allez à Montréal. La privatisation repose entièrement sur une mentalité de loi du jungle, renforçant la sanctification de l'"individualisme" par les entreprises au détriment de la famille et de la communauté. La "libre entreprise" n'est pas libre du tout, elle repose sur une politique de "l'acheteur averti" et encourage la corruption et les pots-de-vin, en s'attaquant aux personnes malades, âgées et handicapées.
J'ose ajouter que presque toutes les innovations des entreprises reposent en fin de compte sur le financement de la collectivité, sur les allégements fiscaux et les incitations, sur l'aide du gouvernement et des fondations.
Beaucoup de choses peuvent sembler bonnes de loin, mais il faut arrêter la propagande constante ... les soi-disant avantages de laisser les entreprises faire de l'argent sur notre santé et notre bien-être sont une recette pour la division, la souffrance et l'augmentation de la pauvreté. Pourquoi voudrions-nous une quelconque privatisation ? ( Traduit )
Fred Ryan
West Quebec Post
La Mobilisation Citoyenne pour une Réforme du Scrutin (MCRS), conjointement avec le Mouvement Démocratie Nouvelle, la Coalition pour une Réforme Électorale Maintenant, la Fédération étudiante collégiale du Québec et l’Union étudiante du Québec, ont annoncé la tenue de la « Manifestation pour une réforme du mode de scrutin : prenons notre démocratie en main! ».
La manifestation sera la première de nombreuses actions menées par le MCRS dans les prochaines semaines et prochains mois.
Le MCRS est une mobilisation citoyenne ayant pour but de mobiliser la population afin de mettre en place un mode de scrutin proportionnel mixte à compensation nationale et distribution régionale.
Maël Ferland-P
Alors que le Québec est en voie de rater ses cibles en matière de lutte aux changements climatiques, il est impératif de décarboniser le secteur industriel, deuxième émetteur de gaz à effet de serre de la province. C’est la conclusion à laquelle parvient l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) dans une HYPERLINK "https://iris-recherche.us4.list-manage.com/track/click?u=d77a17eb97fce0bc47ca1edce&id=b3ac6b8e62&e=9c512dd977" n _blankétude qui met en évidence le déséquilibre entre l’empreinte carbone des industries les plus polluantes et leur contribution à l’économie québécoise.
Au Québec, malgré le recours massif à l’hydroélectricité, certaines entreprises ont une empreinte carbone élevée en raison des procédés industriels au cœur de leurs processus de production. À elles seules, dix entreprises québécoises étaient responsables de près de la moitié des émissions attribuables au secteur industriel en 2019. Ces industries doivent être impliquées dans la lutte aux changements climatiques pour que la province soit en mesure de respecter sa cible de réduction des émissions de GES de 37,5% d’ici 2030. Pour limiter le réchauffement planétaire, miser sur l’électrification des transports ne suffit pas. Les grands pollueurs au Québec doivent redoubler d’efforts pour réduire leur empreinte environnementale.
Les entreprises les plus polluantes du secteur industriel, soit celles qui rejettent plus de 50 000 tonnes d’équivalent de CO2 par année, ont un impact environnemental disproportionné par rapport aux bénéfices économiques qu’elles rapportent à la province. En effet, les 72 établissements industriels parmi les plus polluants sont responsables de 22% des GES de l’ensemble du Québec, alors qu’ils génèrent moins de 1% des emplois.
De plus, l’ensemble des actionnaires des dix entreprises responsables de la moitié des émissions du secteur industriel sont situés à l’étranger, nuisant ainsi à la rétention de la richesse créée dans la province. Non seulement une poignée d’établissements industriels alourdissent d’année en année le bilan carbone du Québec, mais le bénéfice économique qu’en tire la population québécoise est somme toute limité.
Camille L. Thuot, IRIS
Montréal
de congés de maladie COVID-19 de 10 jours pour l’ensemble des travailleurs ne pouvant pas faire de télétravail. Avant d’arriver à une décision, il est nécessaire de réaliser une étude d’impact réglementaire et de consulter les propriétaires d’entreprise. Il faut prendre en considération le fait que les PME québécoises sont déjà très affaiblies. Il faut absolument éviter de leur imposer davantage de mesures gouvernementales qui leur ajouteraient des coûts supplémentaires.
Maud Larivière, FCEI
Montréal
I was interested to read Bob McDougall's letter (Nov. 23) regarding feeling he was misled by Councilor Steven Boivin.
I turned to M. Boivin for insight and support about yet another monstrous build in Wychwood for which no permits were acquired until after they cut mature trees down and started construction. I also asked him to ensure all building by-laws were being adhered to, as I was led to believe there are height restrictions and lot/building ratios in place.
All communication with the Councilor has been less than satisfactory, with no conclusion as of yet. Meanwhile, the developer has completed the monster home in record time. What is the point of an urban planning tool or the hard work of the Les Amis de Wychwood to maintain the neighbourhood's trees and architectural harmony, if all can be so easily waived or simply ignored?
To make matters more time-consuming and complicated, as an anglophone, I am not entitled to any communication regarding the rules and regulations of the city in English, yet I pay my taxes like everyone else. Poor service all around.
Suzanne Krantz
Aylmer
Lettres de Novembre
Au moment de dresser le bilan de sa saison 2022, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) souligne que les forêts québécoises ont été largement épargnées par le feu cette année. Seulement 242, 9 hectares (ha) ont été affectés par le feu en Zone de protection intensive (ZPI). Il s’agit de l’une des plus petites superficies brûlées depuis que des données statistiquement comparables sont disponibles. Ainsi, depuis 1984, seules les années 2004 (258,4 ha) et 2008 (132,7 ha) peuvent se comparer à la dernière saison.
Les 389 feux de forêt survenus dans la ZPI au cours de la dernière saison sont également bien en deçà de la moyenne annuelle des dix dernières années, qui se situe à 472 incendies. Pour ce qui est de la Zone nordique, où la SOPFEU ne combat que les feux menaçant des communautés ou des infrastructures stratégiques, 18 incendies ont embrasé la forêt au cours de la saison.
Du 30 avril au 14 mai, pas moins de 212 incendies ont pris naissance, ce qui correspond à 55 % de tous les feux répertoriés au cours de la saison entière. Le temps anormalement sec dès le début du jour et des températures élevées ont fait en sorte que le danger d’incendie variait d’élevé à extrême durant cette période. Pour éviter d’autres éclosions de feux, une interdiction de faire des feux à ciel ouvert a été mise en vigueur pour une durée de 9 jours. La séquence de sécheresse a cependant pris fin au milieu du mois en raison des conditions météo favorables, caractérisées par le passage de plusieurs systèmes dépressionnaires qui ont perduré, de façon régulière, tout au long de l’été.
Ainsi, les mois de juin et de juillet ont été marqués par des quantités de pluie au-dessus des normales de saison. Il n’y a pas eu d’assèchement de la végétation. En juin, le Québec a même enregistré une séquence de 15 jours sans feu de foudre ni feu actif, ce qui est particulièrement rare en cette période de l’année. Au total, seulement dix feux ont été comptabilisés en juin, constituant le record.
Le mois de juillet a été marqué par une quantité inférieure d’incendie avec un total de 44 feux, alors que la moyenne des dix dernières années se situe à 94. Cependant, la fin de la saison a ramené un nombre d’incendies correspondant davantage à la moyenne pour les mois d’août (49 incendies pour une moyenne de 58), septembre (22 incendies pour une moyenne de 21) et octobre (10 incendies à ce jour pour une moyenne de 12).
En raison de la saison calme, la SOPFEU a pu venir en aide, dès la fin juillet, à l’Alberta qui était aux prises avec plusieurs feux de forêt. Soixante pompiers forestiers accompagnés par près d’une dizaine de spécialistes ont prêté main-forte à leurs homologues albertains. Au début août, deux avions-citernes et un avion d’aéropointage, ainsi que leurs équipages ont été dépêché à Terre-Neuve-et-Labrador. Quelques semaines plus tard, 20 pompiers sont venus en aide à l’État de New York.
A la suite du passage de l’ouragan Fiona à la fin septembre, quarante pompiers forestiers et trois spécialistes se rendre à Truro, en Nouvelle-Écosse. Leur mission consistait à disposer des nombreux arbres endommagés par l’ouragan.
Au cours de la dernière saison, 73 incendies sont attribuables à des mégots de cigarette, 66 incendies ont comme origine un feu de camp mal éteint et 82 feux de forêt ont été causés par un brûlage de rebut. Globalement, 94 % des incendies cette année sont imputables à l’activité humaine. Malgré ces statistiques, la SOPFEU rappelle que depuis 1984, une diminution moyenne de 11 incendies de cause humaine par année a été observée, ce qui démontre bien l’efficacité des efforts de prévention déployés par la SOPFEU, les services incendie municipaux et différents partenaires.
Stéphane Caron, SOPFEU
Messines
Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, était devant l’Assemblée nationale pour dénoncer le gonflement du Conseil des ministres de Monsieur Legault.
La dette publique est à son plus haut et la hausse des taux d’intérêt fait augmenter la facture de son refinancement. En cette période inflationniste, les contribuables actuels et futurs devront, par l’entremise des taxes et impôts, éponger les dépenses excessives du gouvernement.
La réduction de la taille du Conseil des ministres est symbolique, mais l’urgence de réduire la taille de l’État est bien réelle. Le régime minceur du gouvernement doit commencer avec le Conseil des ministres, celui-ci est présentement composé de 26 ministres, mais plusieurs ministères sont dédoublés inutilement et pourraient être regroupés.
Cédric Lapointe, Parti conservateur du Québec
Québec
Vivre en Ville félicite les membres du nouveau conseil des ministres et offre au gouvernement son entière collaboration afin de relever les défis auxquels font face les collectivités québécoises. Alors que ce gouvernement devra piloter le Québec dans les transitions nécessaires, notamment face à l'urgence climatique, Vivre en Ville salue l'engagement de François Legault à faire de l'environnement sa priorité, après l'éducation.
Au cours de l'été, Vivre en Ville a transmis aux partis politiques une https://newsletters.yapla.com/stats/tracker/t/t7NmrYuyQBs65l8mrfPwD36/c/xlsmdyRa20WXdoffj4x2bMt0 série de propositions identifiant trois priorités afin de propulser la transition vers des collectivités viables, partout au Québec. Plus précisément: 1)
Adopter un plan de mise en œuvre rigoureux de la Politique nationale de l'architecture et de l'aménagement du territoire, notamment par la création d'un fonds en aménagement et urbanisme durables; 2) Mettre en place un ensemble de solutions afin d'assurer une offre pérenne d'habitations abordables et durables; 3) Investir massivement dans les infrastructures de mobilité collective et active.
Samuel Pagé-Plouffe, Vivre en Ville
Québec
Avec les pressions importantes liées à l’augmentation des coûts et à la pénurie de main-d’œuvre, la situation est précaire pour les PME québécoises. Tous les ordres de gouvernement ont un rôle à jouer pour aider nos PME, dont les municipalités qui vont adopter leur budget d’ici la fin de l’année.
À cette fin, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a envoyé une lettre aux 1 100 municipalités du Québec, demandant qu’on limite au maximum l’augmentation des taxes foncières commerciales et qu’on priorise la réduction du fardeau administratif.
Benjamin Rousse, FCEI
Montréal
Lettres d' Octobre
Alors que les parents attendent de savoir dans quel programme ou école seront admis leurs enfants, une nouvelle https://iris-recherche.us4.list-manage.com/track/click?u=d77a17eb97fce0bc47ca1edce&id=b2e866f63d&e=9c512dd977 étude de l’IRIS révèle que le système d’éducation québécois demeure hautement inégalitaire et ce, en dépit des efforts pour réduire l’exode des élèves vers le système privé. En effet, en 2021, près de la moitié (44%) des élèves du secondaire étaient retiré·e·s des classes ordinaires du réseau public pour être inscrit·e·s à l’école privée ou dans un programme particulier. Au vu du développement qu'il a connu dans les dernières années, le phénomène de l'école à trois vitesses devrait préoccuper le ou la prochaine ministre de l'Éducation.
Au cours des vingt dernières années, le nombre d’élèves qui fréquentent les écoles primaires et secondaires privées a bondi de près de 20% au Québec. Durant la même période, l’effectif des écoles publiques a diminué de 4%. En finançant environ 60% du coût des services éducatifs des écoles privées, le gouvernement du Québec encourage la migration des personnes issues de milieux aisés vers le privé et contribue à séparer les élèves du système scolaire québécois en fonction de leur statut socio-économique et de leurs performances scolaires. En plus de reproduire les inégalités déjà existantes, ce phénomène entraîne un transfert des ressources vers le privé et contribue à la détérioration des services offerts dans le réseau public..
--------- Un système d’éducation qui renforce les inégalités régionales
En raison d’une présence plus grande des écoles privées dans les marchés les plus rentables pour elles, la proportion d’élèves inscrit·e·s dans le réseau privé est beaucoup plus importante dans les centres urbains. Ainsi, au secondaire, cette proportion atteint 34 % à Montréal et 24 % dans la région de la Capitale-Nationale, alors qu’elle n’est que de 5 % sur la Côte-Nord et au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Par ailleurs, aucun·e élève du primaire ou du secondaire ne fréquente le réseau privé dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, du Nord-du-Québec et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.
-------- Programmes particuliers : une forme d’élitisme au sein du réseau public
Alors que les programmes particuliers ont été créés pour retenir les élèves dans les écoles publiques et augmenter leur attrait, leur place au sein du réseau public a augmenté au cours des dernières années. En 2021, près du quart (23%) des élèves du secondaire étaient retirés des « classes ordinaires » pour être inscrit·e·s dans les programmes particuliers du secteur public comme Sport-études, Arts-études ou Éducation internationale, une proportion qui est en hausse de 50% depuis 20 ans. https://iris-recherche.us4.list-manage.com/track/click?u=d77a17eb97fce0bc47ca1edce&id=de9c427991&e=9c512dd977
L’étude montre pourtant que ces programmes reconduisent des inégalités au sein même des écoles publiques puisqu’ils sont très souvent réservés aux élèves les plus privilégié·e·s et les plus performant·e·s. En effet, plusieurs de ces programmes spécialisés imposent la sélection des élèves par le biais de tests d’admission, et 76% d’entre eux exigent une contribution parentale, qui est en moyenne de 1 220 $ par an et qui peut parfois atteindre 14 000 $.
En participant ainsi à l’“écrémage” des classes ordinaires, qui accueillent en plus forte proportion les élèves issu·e·s des milieux défavorisés ou ayant des difficultés d’apprentissage, le réseau public contribue pleinement à la reproduction des inégalités. Il est donc impératif de repenser en profondeur l’organisation et le financement des services scolaires pour mettre fin à l’école à trois vitesses et à aux pratiques de sélection des élèves du primaire et du secondaire .
Anne Plourde, IRIS
Montréal
Le 19 novembre, le Parti vert élira un nouveau chef. Six candidates et candidats sont en lice pour diriger le parti, dont deux qui se présentent selon un modèle de co-direction. Si la réforme électorale a toujours figuré dans les programmes électoraux des Verts et revêt une importance cruciale pour de nombreux membres du parti, nous savons tous à quel point la direction d'un parti est importante !
Quand : Dimanche 6 novembre, 13 h, heure de l'Est
Inscrivez-vous ici : https://secure.fairvote.ca/en/index.php?q=civicrm/mailing/url&u=231824&qid=23112405
https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_X2ZE0MHZRC6W24BWvGnfGQ
Quelles sont les plus grandes menaces et les plus grands défis de la démocratie ? Quelle serait la priorité de la représentation proportionnelle si les Verts détenaient la balance du pouvoir ? Quelles stratégies les candidats proposent-ils pour faire pression ? Quelles autres réformes ou initiatives démocratiques les candidats estiment-ils essentielles pour une démocratie plus forte ?
Chaque candidat aura le temps de se présenter et de répondre aux questions qui lui ont été envoyées par Fair Vote Canada. Pendant la deuxième partie, nous aurons une séance de questions-réponses où nous leur poserons vos questions. Nous répondrons à autant de questions que possible. Toutes les personnes qui soutiennent la RP sont invitées à participer à cet événement. Il n'est pas nécessaire d'être membre ou sympathisant du Parti Vert. Anita
Nickerson, Représentation équitable au Canada
Ottawa
Mon nom est Lise Lortie, je suis responsable du club des tricoteuses de l'Initial.
Je voudrais remercier madame Sophie Demers pour l'article qu'elle a écrit dans votre journal au sujet de notre exposition de tricots . Toutes les créations ont été offertes au Centre de pédiatrie sociale de la région. Merci de nous avoir permis de faire connaître le talent de nos grand-mamans
Lise Lortie
Aylmer
Appuyée par quatre autres associations et organisations du secteur d’Aylmer, l’APA s’oppose à la subdivision du Castel blanc (43 rue Principale). Le Castel blanc est un ensemble patrimonial composé d’une magnifique maison blanche de style néo queen-Anne et d’un grand jardin témoignant du courant pittoresque à Aylmer au 19e siècle.
La subdivision par le promoteur vise à permettre la destruction du jardin pour construire un nouvel édifice. Or l’APA fait valoir que le jardin est inséparable de la maison et comporte donc une grande valeur patrimoniale. Sa destruction serait une catastrophe patrimoniale en raison de son état exceptionnelle de conservation, son rôle au sein de l’ensemble patrimonial pittoresque et de son immense contribution à qualité de vie de la population.
Pour consulter le texte intégral de la communication envoyée au élues et aux élus, voir https://drive.google.com/file/d/1tC8Ne6fif3r9PaI2J0lDDY5GUdDCuEdq/view?usp=sharing&fbclid=IwAR0OctLW5cTcQtORQQ7mN6T29FX1n6lyRCv3b_GCmGaq5xHzo-U3xyPKggU
https://drive.google.com/.../1tC8Ne6fif3r9PaI2J0l.../view...
L'APA,
Aylmer
Par la présente, je réclame votre collaboration et j’en appelle à votre sens démocratique pour permettre au Parti conservateur du Québec de s’asseoir à la table des négociations qui auront lieu en amont des travaux parlementaires.
Lors des élections générales québécoises du 3 octobre 2022, le Parti conservateur du Québec a recueilli 530 786 votes, soit près de 13% des suffrages exprimés. Comme vous le savez, malgré cette volonté indéniable des Québécois à nous donner une voix, nous avons fait élire aucun député à l’Assemblée nationale du Québec.
Depuis l’annonce des résultats, bien des voix dans l’espace public se sont levées pour déplorer cette distorsion électorale historique. Pendant ces dernières années, le Parti conservateur du Québec a été une lueur d’espoir pour plusieurs, nous nous sommes portés garants de faire entrer un mouvement d’insatisfaction à l’intérieur des murs de la « Maison du peuple ». Aujourd’hui, nous avons le devoir de nous élever au-dessus de la mêlée pour maintenir la confiance du public envers les institutions québécoises.
Étant donné la nature de la situation, il vous incombe d’écouter la voix de centaines de milliers de Québécois et de ne pas minimiser les effets désastreux sur le taux de participation électorale qu’engendrerait la marginalisation de ma formation politique. Il serait absurde que la discussion sur le fait de savoir si des droits seront octroyés ou non au Parti conservateur du Québec se fasse sans que nous puissions intervenir, sans que nous puissions même être présents. et d’acquiescer à ma demande de faire partie des négociations des prochaines semaines.
Éric Duhaime
Chef du Parti conservateur du Québec
C'est une occasion rare pour les Canadiens de décider de l'avenir de leur hiérarchie politique. Veulent-ils continuer à être "gouvernés" depuis l'Angleterre ou veulent-ils que leur chef d'État soit un Canadien ? J'opte pour un Canadien.
D'abord, il s'agit d'institutions, pas de personnalités. ... pas de Charles. Il s'agit de figures de proue de la démocratie canadienne.
Un roi britannique comme chef d'État ne reflète plus la démocratie canadienne, notre État indépendant ou notre diversité ethnique. Comment les nouveaux citoyens peuvent-ils comprendre le Canada s'ils doivent prêter serment d'allégeance à quelqu'un d'Angleterre ? L'utilisation du monarque britannique comme chef d'État empêche le développement de l'identité canadienne. Comme le rapportait l'Association du Barreau canadien (1979), "... si nous voulons promouvoir la confiance, la fierté et le sentiment d'appartenance, le chef d'État devrait être un Canadien".
Nous avons besoin de figures de proue canadiennes qui représenteront les attributs bilingues et multiculturels du pays, seront des modèles pour notre jeunesse et projetteront les valeurs canadiennes sur la scène internationale.
Le monarque britannique devrait rester le chef titulaire du Commonwealth - dont le Canada resterait un membre important. La famille royale pourrait continuer à être invitée à visiter le Canada.
Le gouverneur général devrait devenir notre chef d'État. Ce beau titre descriptif fait partie de la tradition canadienne. Tous les droits de la Couronne au Canada, tant dans la Constitution écrite que par convention, seraient transférés au gouverneur général, ce qui éviterait un débat débilitant sur leur définition.
Il est politiquement utile de maintenir une institution distincte du "chef d'État", qui se distingue du poste de premier ministre en tant que "chef du gouvernement". Le chef d'État remplit également d'autres fonctions, telles que : nommer un nouveau premier ministre en période d'ambiguïté politique ; soulager le premier ministre de nombreuses fonctions cérémonielles ; agir à la fois comme une "présence humiliante" et une caisse de résonance pour le premier ministre ; et rappeler aux citoyens qu'il existe un État qui persiste même s'ils n'aiment pas le parti au pouvoir. Il serait avantageux d'avoir un mandat relativement long, disons cinq ans, renouvelable une fois. L'expérience, la reconnaissance et la sagesse seront importantes.
Les nouveaux gouverneurs généraux ne devraient pas être élus, afin d'éviter les doubles emplois et les conflits entre les fonctions de gouverneur général et de premier ministre.
Comme l'a suggéré un journal, les Officiers de l'Ordre du Canada pourraient faire office de comité de nomination pour une courte liste de candidats. Une nomination provenant de l'Ordre ajouterait du prestige, de la légitimité et du mérite au poste. La liste des candidats de l'Ordre du Canada devrait être soumise à un " collège électoral " - un groupe électoral conjoint fédéral-provincial formé de députés et de membres des assemblées législatives provinciales. L'éventuel gouverneur général devrait être ratifié par les deux tiers de ce groupe pour obtenir un certain degré d'approbation de tous les partis.
Ce nouveau régime, une "démocratie constitutionnelle" plutôt qu'une "république", soulignerait notre tradition d'équilibrer la protection constitutionnelle de "la paix, l'ordre et le bon gouvernement" avec la démocratie populaire "par le peuple".
Ce changement de régime exigera qu'on en soigne les détails -- un processus d'apprentissage national. Les dirigeants canadiens devraient discuter de ces possibilités entre eux. Ni leurs politiques ni leurs idéologies ne sont en danger. Comme je le fais ici, pas de "politicaillerie".
La modification de notre Constitution serait trop longue, trop complexe -- et acariâtre. Mais il n'est pas nécessaire qu'il en soit ainsi. Nos dirigeants politiques pourraient demander à un organisme neutre - disons la Royal Society - de fournir les noms d'une commission d'experts chargée d'examiner cette question, puis accepter de mettre en œuvre ses recommandations. Je le répète : il n'est pas nécessaire de politiser cette question.
En fin de compte, nous serions bel et bien un gouvernement pour et par les Canadiens.
(abrégé sur demande du Ottawa Citizen, traduit)
John E. Trent (ret)
Chelsea
Lundi a marqué le début de la Semaine de la PME et la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) célèbre les 1,2 million de dirigeants de PME et les millions de travailleurs autonomes qui apportent une contribution inestimable au Canada.
Toutefois, les entrepreneurs canadiens traversent une période difficile : dettes pandémiques, des ventes plus faibles qu’à la normale, des pénuries de main-d’œuvre et de la forte hausse des coûts d’exploitation. En effet, 56 % des PME au pays n’ont pas encore retrouvé leurs revenus normaux. Les propriétaires de PME doivent également rembourser les dettes accumulées pendant la pandémie, lesquelles totalisent en moyenne 144 000 $. Le magasinage des Fêtes, qui permet à bon nombre de PME de rester à flot, pourrait également subir un ralentissement https://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=rWhfMMIZ3nNBQUEeSKM1cholloOBPrT2Ztm4rG6TiAyMjVHQUn4mWWuEe5VU9GAozuZSSAPI1Wj0pCo3lRzqsZXWTRkKlz4kS60QHJ3i6Fo-2BG3H4JOMo6PRF3hHd22LRztQRRtN8H4xn20evIYYITrHSD3aI-2BcFjoMksKB-2FyAa3rn4jZ7rohk4qN8DQgCqgkhc-2BhEmdTmWY78bR4v6GiXg-3D-3D7LC-_Y-2BXF-2B1WmAx-2BUgxyvqmxyyhla9i9L0DPgxKHjzX5fRYSqYSMCkZ6mF3quFhXFVLWHyLHfusJncjZ5rzjOMn0tJBSh6fYY5lEbZIyjWyZWwHj9AqZ11gvEJ03Q0dIf4Z4my8YZvf-2FWe38EKH2s-2FCar77lEAKOGmtmbyR-2B0y7KBSdVYpuug11Eyg3eprza63j-2BrspoPKxXBQgqgd5iE0TJ0dfs18H3i1fxDiWWKz319f07-2B9GfXdkPM1zYAynHOp2WLoly9P5u-2FwlTKVaYJ7aGz9z0EnGbNQ9zNsT2gMEf4FaDgOFo38I-2Fzs6QbuyJYzosUChzSin-2FfDO9vH5SsiSnQJ4NqpAc1mxIidvS1-2FfL1ayBYEo475smmRsbSUJS0HSbalKvor2jPCfFng-2BpVl7pqJQ-3D-3D
selon un rapport récent de la FCEI.
Les consommateurs peuvent appuyer les PME en privilégiant les petites entreprises locales au lieu des grandes multinationales, notamment en payant comptant ou par carte Interac plutôt que par carte de crédit qui coûte cher aux commerçants.
Benjamin Rousse FCEI
Montréal
La Coalition pour l’histoire, organisme qui se consacre à promouvoir l'enseignement de l'histoire au niveau du primaire jusqu’à l’université, dévoile sa toute nouvelle plateforme dont les recommandations visent à permettre aux jeunes Québécois de toutes origines d’acquérir une meilleure connaissance de l’histoire du Québec, du Canada et du monde.
Parmi les propositions au cœur de la nouvelle plateforme, soulignons la volonté de la Coalition de voir un cours d’histoire sur le Québec contemporain ajouté à la formation générale collégiale, l’enrichissement de la formation disciplinaire des futurs enseignants ainsi que l’élargissement de l’accès à des postes d’enseignement pour les diplômés universitaires en histoire et géographie.
La Coalition pour l’histoire recommande également de confier au nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise la responsabilité d’évaluer la compétence « éducation à la citoyenneté »; la création de quatre chaires d’histoire du Québec dans nos universités; la création par la SODEC d’un programme de financement particulier visant à soutenir financièrement le cinéma et les séries historiques portant sur le Québec en fiction et en documentaire; l’adoption d’une véritable politique de commémorations nationales et historiques; ainsi que la préservation et la mise en valeur des archives québécoises.
La Coalition pour l’histoire regroupe la Fondation Lionel-Groulx, l’Action nationale, l’Association des professeures et des professeurs d’histoire des collèges du Québec (APHCQ), la Fédération Histoire Québec, la Fondation Maurice-Séguin, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), la Société historique de Québec (SHQ), la Société historique de Montréal (SHM), la Société des professeurs d’histoire du Québec (SPHQ), la Société du patrimoine politique du Québec (SOPPOQ), et la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM). Olga Goulet Doyon, Coalition pour l’histoire
Montréal
Je félicite le gouvernement de même que l'ensemble des député·e·s qui nous représenteront à l'Assemblée nationale. L'équipe de Vivre en Ville est prête à mettre l'épaule à la roue. Qu'il s'agisse d'aménagement du territoire, d'habitation ou de mobilité, le temps n'est plus au statu quo, ni aux tergiversations. Le gouvernement doit maintenant avoir le courage d'agir.
Au courant de l'été, Vivre en Ville a transmis une série de HYPERLINK "https://newsletters.yapla.com/stats/tracker/t/tGfR1LwjqbXnGdDywSNJSi/c/xlsmdyRa20WXdoffj4x2bMt0" n _blankpropositions prioritaires aux partis politiques qui identifient trois grands chantiers afin de propulser l'émergence de collectivités viables partout au Québec.
Plus précisément:
Adopter un plan de mise en œuvre rigoureux de la Politique nationale de l'architecture et de l'aménagement du territoire (PNAAT), notamment par la création d'un fonds en aménagement et urbanisme durables;
Mettre en place un ensemble de solutions afin d'assurer une offre pérenne d'habitations abordables et durables
Investir massivement dans les infrastructures de mobilité collective et active.
La Coalition avenir Québec, le Parti libéral du Québec, Québec solidaire et le Parti Québécois y ont tous répondu. Chacun des partis s'etais montré favorable à la Politique nationale de l'architecture et de l'aménagement du territoire ( HYPERLINK "https://newsletters.yapla.com/stats/tracker/t/tH6OVibTsxiokMalUG37vw/c/xlsmdyRa20WXdoffj4x2bMt0" n _blankPNAAT), pour laquelle un plan de mise en œuvre ambitieux est prévu à l'hiver 2023.
Samuel Pagé-Plouffe, Vivre en Ville Montréal / Gatineau
Aux lendemains de l’éclatante victoire de la Coalition avenir Québec (CAQ), la Fédération des OSBL d’habitation de l’Outaouais souhaite féliciter l’ensemble des élus et des candidats pour leur campagne. Nous désirons également soulever des préoccupations, qui existaient avant le déclenchement des élections, face à la crise du logement.
D’abord, ce sujet d’actualité qui préoccupe grandement la population, a été complètement éclipsé des discours publics du premier ministre Legault. Aussi, les experts du développement de l’habitation sociale et communautaire ont été mis de côté en amont du lancement du Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ), qui vient remplacer un outil qui avait fait ses preuves au cours des 40 dernières années, soit le programme AccèsLogis, dont l’indexation n’a pas suivi les coûts réels et qui s’est alourdi au fil du temps.
Les nouveaux paramètres imposés par le PHAQ nous portent à croire que la crise du logement perdurera au-delà du mandat de la CAQ. Il nous paraît insensé de prétendre que les promoteurs immobiliers privés, avec leur logique spéculative, seront en mesure d’équilibrer le marché locatif. Les personnes fragilisées sont certainement mieux desservies avec le logement social et communautaire, qui a comme seule finalité de répondre à leurs besoins. Un meilleur encadrement du secteur immobilier privé s’impose, à notre sens. De plus, le fait de donner plus de responsabilités aux municipalités peut être un danger si ces dernières ne sont pas suffisamment outillées pour accompagner les développeurs.
Il faut rapidement mettre la main sur les fonds fédéraux, mais les grands programmes de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) sont difficilement accessibles, en raison de la loi M-30, qui limite l’intervention du fédéral en matière de financement. Le logement est une compétence provinciale et nous assistons ici à une chasse-gardée du dossier.
Il est nécessaire d’évaluer les retombées sociales et économiques de la loi M-30, qui freine le développement immobilier. Nous avons négligé la base de la société. Les délais sur les ententes d’utilisation des sommes ne permettent pas de consolider rapidement des projets pour les personnes dont les besoins sont criants.
Les décideurs publics doivent se pencher sur les obstacles rencontrés par les organismes communautaires, notamment la sécurisation des terrains. Il est beaucoup plus facile pour les promoteurs privés, qui ont plus de moyens à leur disposition, de mettre la main sur ces espaces. Nous sommes d’avis que les organismes communautaires devraient avoir le premier droit de regard lorsque les terrains sont vacants ou adéquats. Aussi, avec l’explosion du coût de la vie, la notion d’abordabilité proposée par la CAQ nous semble désuète. Les gens ne devraient pas avoir à choisir entre se loger et se nourrir.
Nous désirons travailler ensemble pour réparer un Québec qui souffre depuis trop longtemps de l’insuffisance de logements adaptés à la réalité globale des individus.
Fédération des OSBL d’habitation de l’Outaouais Gatineau
La Ville est fière de s'inscrire en tant que partenaire clé des célébrations du centenaire de naissance de Jean Paul Riopelle, organisées à travers le pays par la Fondation Jean Paul Riopelle. Pour l'occasion, la Ville lance plusieurs événements pour commémorer l'artiste, dont une exposition majeure à la Galerie Montcalm. Elle invite également ses citoyens et ses citoyennes à prendre part au centenaire en participant aux diverses activités qui se dérouleront sur son territoire.
- Une exposition d'envergure à la Galerie Montcalm :
- La Galerie Montcalm accueillera entre ses murs l'exposition Empreintes de l'artiste Jean Paul Riopelle, du 18 mai au 23 août 2023.
- Les visiteurs pourront suivre l'évolution du travail de ce grand créateur d'images inspiré de la nature, des saisons, de la pêche et de la chasse. Feuilles III, L'Orignal rouge, Les Mouches à Marier et Échassiers sont parmi les chefs-d'oeuvre de l'exposition.
- Les visiteurs pourront admirer une cinquantaine d'estampes originales qui ont été réalisées entre 1967 et 1990.
- Cette exposition a été conçue par le commissaire Michel V. Cheff et son accès sera gratuit.
- La collection permanente d'oeuvres d'art de la Ville de Gatineau recèle plusieurs trésors, dont 98 estampes de Riopelle. Parmi celles-ci, 72 sont désignées « biens culturels canadiens d'importance nationale ».
- Autres événements organisés par la Ville de Gatineau
- Plusieurs activités d'animation et de médiation culturelle auront lieu au cours de l'année 2022-2023 pour marquer le centenaire. Les bibliothèques de la Ville de Gatineau y participeront aussi.
- La Ville a déjà organisé des activités pour permettre à la population de s'approprier le travail de Riopelle lors des Journées de la culture 2022, soit l'heure du conte et l'atelier découverte pour les enfants.
- Restez à l'affût, car d'autres activités seront dévoilées sur le site Web de la Ville dans le courant de l'année.
Jean Boileau, Service des communications
Ville de Gatineau
Le 31 octobre prochain, plusieurs enfants se déguiseront et cogneront à votre porte pour réclamer des friandises. Bien que l’Halloween est une festivité amusante pour les enfants (et même les moins jeunes!), certains costumes et décorations peuvent représenter un danger, notamment en prenantfeu.
Les conseils suivants peuvent vous aider à diminuer les risques :
Choisissez le bon costume -- Choisissez des costumes et des accessoires moins susceptibles de s’enflammer, tels que ceux en nylon ou en polyester épais; sélectionnez des costumes aux couleurs vives que les automobilistes peuvent voir facilement. Ajoutez-y des bandes réfléchissantes pour les rendre encore plus visibles; prenez des costumes qui sont bien ajustés et qui peuvent être portés par‑dessus des vêtements chauds afin de protéger votre enfant par temps froid et humide.
Évitez les dangers de la décoration -- Faites preuve de vigilance constante pour détecter les risques d'incendie et prévenir les blessures : bougies, chandelles, citrouilles illuminées, briquets et allumettes représentent tous des risques d'incendie. À leur place, utilisez des lampes de poche ou des bougies à piles, gardez toujours les bougies, les chandelles, les allumettes, les briquets et autres items représentant un risque d’incendiehors de la portée des enfants ; Vérifiez les décorations lumineuses d'intérieur et d'extérieur pour vous assurer qu'il n'y a pas de douilles brisées ou craquées, de fils effilochés ou dénudés ni de connexions mal ajustées. Ne surchargez pas les rallonges ; assurez-vous aussi que les décorations lumineuses sont certifiées par un organisme reconnu comme l'Association canadienne de normalisation (CSA) ou les Laboratoires des assureurs du Canada (ULC).
Enfin, n’oubliez pas de toujours examiner les friandises et les jouets rapportés à la maison avant de les donner à vos enfants.
Maganga Lumbu, Agence de la santé publique du Canada - région du Québec
Montréal
Cette année, la Semaine de prévention des incendies se déroulera du 9 au 15 octobre. Pour l'occasion, le Service de sécurité incendie de Gatineau (SSIG) a mis de l'avant des activités pendant plus d'un mois sur le thème « Le premier responsable, c'est toi! ».
Jusqu'au 15 octobre, les citoyennes et citoyens sont invités à participer à un rallye sur la prévention. Rappelons que le rallye est accessible dans les parcs Central et Gilles-Maisonneuve.
Consultez le gatineau.ca pour connaitre toutes les autres activités en cours et à venir.
Service des communications Ville de Gatineau
Les petites entreprises doivent depuis longtemps faire face à des frais de traitement de carte de crédit élevés. À la suite du règlement du recours collectif contre des cartes de crédit, ils auront bientôt la possibilité de facturer ces frais supplémentaires sur certaines transactions par carte de crédit.
Un nouveau sondage de la FCEI a révélé que près d'une petite entreprise sur cinq (19 %) a l'intention de facture des frais supplémentaires, tandis que plus d'un tiers (40 %) ne sont pas encore sûrs de le faire. Alors que cette nouvelle pratique s’applique pour l’ensemble des provinces, ce ne sera pas possible pour les PME du Québec en raison de la Loi sur la protection du consommateur.
La FCEI continue de demander au gouvernement fédéral de tenir sa promesse électorale de 2021 visant à réduire davantage les frais de traitement par carte de crédit pour les petites entreprises. Les petites entreprises du Québec devraient également avoir droit de facturer des frais supplémentaires.
Aïsha Laperrière, FCEI
Québec, Qc
Au cours des 20 dernières années, le taux d’activité des Québécois de 55 à 69 ans n’a cessé de croître au Québec. Ce sont les femmes qui ont enregistré la croissance la plus élevée; elles ont de ce fait réduit leur écart avec les hommes de façon marquée. Les femmes sont aussi plus susceptibles que les hommes de prendre leur retraite plus tôt dans leur vie.
Par ailleurs, la taille de la population active des 15-69 ans au Québec est désormais, toutes proportions gardées, plus élevée qu’en Ontario. C’est ce que nous apprend l’analyse intitulée "https://statistique.quebec.ca/fr/document/participation-travailleurs-ages-marche-travail-intentions-egard-age-retraite" Participation au marché du travail des travailleurs plus âgés au Québec et intentions à l’égard de l’âge de la retraite diffusée aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.
Entre 2001 et 2021, le taux d’activité des 55-59 ans, est passé de 55,1 % à 77,6 % et celui des 60-64 ans, de 29,6 % à 53,6 %. En 2021, le taux d’activité des 55 à 59 ans se fixe à 73 % chez les femmes et à 82 % chez les hommes. L’écart entre les femmes et les hommes dans ce groupe est passé d’environ 23 points en 2001 à moins de 10 points en 2021. Chez les 60-64 ans, le taux d’activité en 2021 est de 46 % chez les femmes et de 62 % chez les hommes. L’écart dans ce groupe est ainsi passé de 24 à 16 points de pourcentage.
L’Institut de la statistique du Québec
Québec, Qc
L’Institut de la statistique du Québec diffuse Un HYPERLINK "https://statistique.quebec.ca/fr/document/postes-vacants-au-quebec/publication/postes-vacants-2e-trimestre-2022" n _blankportrait des postes vacants non désaisonnalisés au Québec au deuxième trimestre 2022. On y apprend qu’il y a environ 252 000 postes vacants au Québec.
Par rapport au même trimestre en 2021, ce nombre est en croissance d’environ 60 000 (31 %). Des comparaisons entre les régions, les provinces et selon le domaine professionnel ou l’industrie sont présentées. Des données sur la rémunération offerte dans les postes vacants font également partie de ce portrait.
L’Institut de la statistique du Québec
Québec
Nous pourrions avoir un long débat, peut-être civilisé, sur le changement de nom des rues et autres monuments d'Aylmer. Les noms des espaces publics doivent refléter la nature et la diversité de toute communauté et chaque citoyen a le droit d'exprimer respectueusement son (ou sa) opinion sur le sujet. Ce n'est que du bon sens.
Malheureusement, la lettre de M. Stéphane Hepworth a jeté dans le débat des mots comme "génocide culturel" et "guerres nationalistes" d'Europe de l'Est.
Pour se protéger, je présume, il a utilisé les mots "génocide culturel" dans une phrase interrogative. De cette façon, il peut plaider qu'il n'a pas dit que le changement de nom des rues était l'équivalent d'un "génocide culturel", il peut dire qu'il a simplement soulevé la question. Ce serait une porte de sortie très facile. Comme on dit souvent en français : Poser la question, c'est y répondre. Les mots tels que ceux utilisés par M. Hepworth n'ont pas leur place dans ce débat. ( Traduit )
Alain Cossette
Aylmer
Les réseaux de transport en commun québécois sont actuellement aux prises avec un sous-financement important causé notamment par une baisse importante de l’achalandage suite à la pandémie. Pour l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), par exemple, cette diminution entraînera un manque à gagner annuel de 150 à 200 millions de dollars si le réseau ne parvient pas à recouvrer sa fréquentation d’avant 2020. En matière de transport interrégional, les recettes des sociétés canadiennes de transport ont quant à elles diminué de près de la moitié entre 2019 et 2020. Actuellement, le modèle de financement des réseaux de transports collectifs s’appuie en partie sur le principe d’utilisateur-payeur. Or, les contributions actuelles des usagers et des usagères ne suffisent pas à financer l’ensemble des coûts de ces réseaux, ce qui nuit à la qualité des services en plus de favoriser des hausses importantes de tarifs. Les recettes fiscales issues de l’utilisation du transport en commun augmentent cinq fois plus rapidement que celles issues de l’usage du réseau routier, comme les frais d'immatriculation et les taxes sur l’essence. Il faut corriger le déséquilibre entre la contribution des automobilistes et celle des personnes qui utilisent les transports en commun si l’on veut réduire la facture que celles-ci assument..
-------- Trois mesures d'écofiscalité pour encourager la mobilité durable< Plusieurs mesures peuvent être mises en place pour combler le manque à gagner actuel des budgets de fonctionnement des réseaux de transport en commun. Il serait possible, par exemple, de dédier une partie des recettes de la TVQ sur le carburant au transport collectif, d’augmenter la contribution au transport en commun des camions légers, comme les VUS, ou bien de hausser la taxe sur les véhicules dits de luxe. En consacrant les revenus de l’ecofiscalité à un fonds dédié au transport en commun, le gouvernement incitera les Québécois et Québécoises à faire des choix écologiques en matière de mobilité..
L’implantation de mesures d’écofiscalité en matière de mobilité permettrait au gouvernement d’accroître de 1,2 milliard de dollars le financement annuel du transport en commun au Québec : cette somme représente une augmentation de près de 50% sur dix ans du budget qui aurait été alloué au transport en commun si le nouveau Plan québécois des infrastructures (PQI) promis par la CAQ venait à être réalisé.
Camille L. Thuot, l’IRIS
Montréal
pas dit son dernier mot, mais des experts sur la biodiversité prédisent que les pandémies se multiplieront et deviendront davantage mortelles dans les prochaines décennies. Dans un rapport publié en octobre 2020, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques dénombre entre 631 000 et 827 000 pathogènes pouvant potentiellement infecter les humains dans le règne animal sous forme de pandémies, en raison des activités humaines. Selon ce même rapport, les origines des pandémies sont les mêmes que celles qui causent la destruction des écosystèmes et les changements climatiques, soit l’exploitation insoutenable des ressources naturelles, la production et la consommation effrénée, puis les émissions croissantes de gaz à effet de serre. Les scientifiques estiment que plus de cinq nouvelles maladies infectieuses émergent chaque année et le risque de pandémies augmente considérablement.
Les changements climatiques ne représentent pas qu’une simple menace obscure à l’horizon, ou une épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes. Nous sommes plongé.e.s au cœur même de la tempête qui fait rage à travers le globe. Les feux de forêt et les phénomènes météorologiques se multiplient, les records de chaleur sont fracassés chaque année, l’extinction menace les papillons monarques et les abeilles parmi une panoplie d’autres espèces vivantes, la présence de contaminants dans l’environnement pollue notre air, nos nappes d’eau et les sols, puis réduit l’espérance de vie, les océans s’acidifient, la fonte des glaces s'accélère, la destruction massive des forêts libère une quantité monstre de carbone emmagasinée dans les arbres déracinés et brûlés, puis nous avons épuisé les ressources annuelles que la planète peut régénérer (et/ou absorber les déchets produits) ce 28 juillet 2022. Bref, la sixième extinction de masse est bel et bien entamée, mais, contrairement aux cinq précédentes, celle-ci est entièrement provoquée par les activités humaine.
Par ailleurs, il est quasi-impossible de s’émanciper du système économique capitaliste auquel nous sommes assujettis. Malgré le développement de politiques vertes au sein des compagnies et des gouvernements, les milliardaires exploitent et arrachent les ressources naturelles à la terre et aux peuples qui y vivent, produisent des biens de consommation destinés à la désuétude, émettent une quantité monstrueuse de gaz à effet de serre par leurs activités de production et s’enrichissent continuellement, tandis que le commun des mortels boit sa limonade avec une paille de carton dans l’espoir de sauver les tortues tout en maintenant la tête à peine hors de l’eau. Quoique réduire la consommation et la production de plastique est de toute évidence idéal, ces gestes individuels ne suffisent malheureusement pas pour freiner les perturbations climatiques et ses conséquences sur la biodiversité considérant l'aggravation de la crise.
C’est pourque je vous invite à rejoindre les membres de Climat GO ainsi que les sympathisants dans la rue pour réclamer la justice climatique et le passage vers une société solidaire en harmonie avec la nature et fondée sur le bien-être des populations qui la composent. Nos revendications principales sont les suivantes : 1) Bannir les énergies fossiles d’ici 2030, autant en termes de production, de transformation, d’exportation que d’importation et 2) Taxer massivement la richesse et réinvestir massivement dans le filet social, afin d’assurer des conditions de vie décentes pour toutes et tous.
Myriam X.
Étudiante et membre de Climat GO