LETTER

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 Non au centre-ville !

 

Depuis plus de vingt ans l’Outaouais québécois subit les effets dévastateurs de la centralisation des soins de santé. La pandémie nous confirme que ce choix de gestion en santé est néfaste non seulement pour les infrastructures, mais aussi pour soigner les patients.  
    La demande des médecins et citoyens pour soigner les malades dans l’ouest de Gatineau, secteur Aylmer, date des années 70 et demeure toujours pertinente avec le boom résidentiel et les nombreuses résidences pour aînés qui s’y ajoutent.
    À Sherbrooke, l’hôpital universitaire est situé à Fleurimont. Rien n’empêche citoyens, professionnels de la santé et chercheurs de travailler en commun.  Ce n’est pas la centralisation urbaine qui est importante, mais le travail des individus avec des équipements médicaux à la fine pointe de la technologie.
    Il faut voir le nouvel hôpital comme un outil de plus dans l’offre de services. À moyen et long terme, il permettra de mettre à niveau les autres établissements de santé qui ont vraiment besoin d’une mise à jour importante.
    Il faut mettre un terme à la centralisation en santé, éloigner les aspects mercantiles et politiques. Ne mettons pas tous nos œufs dans le même panier du centre-ville.
 Guy Deschambeault
Gatineau