Promener son chien dans le parc de la Gatineau : ce qu’il faut savoir
Sophie Demers
La marche et la randonnée sont des activités de prédilection dans le parc de la Gatineau. Les chiens tenus en laisse sont admis à certains endroits, mais des règles sont établies en fonction des saisons pour maintenir la qualité des sentiers ainsi que protéger la faune et la flore. En effet, cette ceinture de verdure abrite des écosystèmes et des habitats importants, incluant des espèces en péril protégées par la loi.
Du 15 avril au 30 novembre, les chiens en laisse sont autorisés sur la plupart des sentiers officiels balisés. Toutefois, pendant le dégel printanier, il est préférable d’éviter ceux qui sont détrempés ou boueux pour éviter de les endommager. De même, il ne faut jamais marcher à l’extérieur des sentiers.
Pour des raisons de conservation, les chiens sont interdits en tout temps sur les sentiers du Lac-Pink, du Mont-King et de la Chute-de-Luskville, car ceux-ci se trouvent dans des zones abritant des écosystèmes fragiles. Les chiens ne sont pas non plus admis sur le sentier d’équitation, dont l’accès est tarifé et qui relève de l’Association équestre du Pontiac.
De plus, les chiens sont interdits aux endroits suivants : plages, aires de pique-nique, relais de jour, terrains de camping et à bord des navettes. Toutefois, cette restriction ne s’applique pas aux chiens d’assistance.
Pendant la période hivernale, du 1er décembre au 14 avril, les chiens en laisse sont autorisés uniquement sur les quatre sentiers balisés suivants : le sentier de la Sucrerie, le sentier Lauriault, le sentier des Pionniers et le sentier de la Capitale.
L’accès des chiens est grandement réduit en hiver dans le parc de la Gatineau, et ce, pour deux raisons. La première concerne la protection de la faune. Même en laisse, les chiens constituent une source de stress pour les animaux sauvages, dont la survie en hiver est déjà rendue difficile par le temps froid, la neige et la rareté de nourriture. Si elles perçoivent un chien comme une menace, ces bêtes risquent de dépenser inutilement une énergie précieuse pour s’enfuir. La deuxième raison concerne la pratique d’activités hivernales. La présence de chiens sur les pistes de ski de fond, de raquette et de vélo d’hiver compromet la sécurité, la qualité et la propreté des sentiers. En outre, leurs empreintes dans la neige créent des conditions dangereuses pour le ski.
Trad. : MET